Attente

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De l’attente….

 

Souvent le soir, et plus douce au printemps et en été à cause de la lumière…

Moins dure à Paris, parce que les bus et les métros étaient là pour me rassurer !

Quelques heures de retard ne me faisaient pas basculer du côté obscur de la force… Juste baisser le four et remettre la bouteille au frais !

Je n’avais pas peur, je laissais l’injustice du temps faire son travail et cela n’était pas bien grave.

 

Le choc sourd de l’ascenseur, une porte claquée à un autre étage, une façon de marcher  que je reconnaissais entre tous et surtout le bruit de mes pas qui couraient vers la porte.

Pas besoin de sonner, j’étais déjà là pour accueillir le sourire aimant et amant…

 

Pourtant juste avant, les mêmes signes qui fracturaient mon corps et mes tripes !

Des lèvres serrées, des mains recroquevillées et une douleur inestimable, comme si des doigts essayaient d’extirper de mon ventre un trésor qui n’existe pas.

 

Plus tard, en Province et surtout à la campagne des moments d’attente vécu comme des tragédies…

L’hiver surtout parce que le  noir envahie tout et que les arbres font peur quand la lune décide à se montrer !

Une maison qui brille pour la voir de loin, des lumières partout pour se rassurer d’abord et aussi pour lui, là-bas qui va bientôt rentrer et qui apercevant cette étoile se dira, je suis presque arrivé…

 

Lui sera fatigué dans cette voiture lancée sur des routes malmenées par les camions et les saisons froides…

Elle aura le visage collé contre les carreaux et son cœur s’arrêtera presque de battre quand des phares aveuglants glisseront le long du portail sans s’arrêter.

Des larmes quelques fois, la peur de le perdre, l’accident….

 

Mais non, ces phares qui paraissent encore plus grands, un bruit de moteur qui s’essouffle, le crissement sur les petits cailloux blancs et je coure, encore et encore vers la lumière qui m’éblouie !

Je ferme presque les yeux et je respire la pluie, le vent et la vie !

Peut m’importe si je m’enrhume et j’aime quand tu me dis que je vais prendre froid !

Je veux bien le prendre ce froid pour l’échanger avec toi et c’est  ta chaleur et ta bienveillance qui ne me  font jamais regretter mon attente et ma douleur…



Petit plaisir en …

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Solitaire.

Petit secret avouable ou non ?

Chose que l’on dit ou pas ?

Même pas peur de vous en parler…. Il y a quelques mois, peut-être pas !

Et aujourd’hui je déploie un peu plus mes ailes et hisse ma tête hors du nid pour vous offrir un de mes chers secrets….

 

Lorsque j’étais enfant la toilette était vécue comme une contrainte ! Je me souviens encore de la voix de ma mère criant dans toute la maison Virginie, viens te laver ! Et moi de répondre, j’ai pas assez joué…

C’est vrai que la grande bassine posée au milieu de la cuisine n’incitait pas aux ébats aquatiques !

Une salle de bain plus tard, je devenais une jeune fille digne de ce nom et je restais enfermé dans mon petit espace transformé en boudoir au grand dam de mon père qui n’y retrouvait même plus son rasoir, allez savoir pourquoi !

 

A cette époque je commençais à prendre conscience de mon corps comme disent les psy, et je m’intéressais aux produits de beauté….

Aujourd’hui on dit cosmétique ou attrape couillons !

La même crème pour le visage, le corps ou les mains, une savonnette à base de lait et de l’eau de Cologne de la pharmacie ; je veux parler de la célèbre marque Roger&Gallet qui existe toujours !

 

Ce n’est qu’à partir de la trentaine que je pris vraiment du plaisir sous la douche ou dans la baignoire…

Les produits commençaient à se sophistiquer et même les plus basiques avaient des flacons jolis !

Et souvent des noms à coucher dehors car je n’étais pas dupe, ce n’est pas un gant  de crin et un gel coloré en bleu avec du E 129 ou E 131 qui allaient m’emporter sur les îles Tahitiennes !

Et un autre grand chambardement dans ma vie avec la découverte du massage à quatre mains… oui, ces années 80 m’auront fait découvrir mon Tsunami amoureux mais aussi les cures Thermale.

Et cela grâce à Cosmopolitan et un excellent article de Katerine Pancol  sur les bienfaits de la remise en forme à Contrexeville et oui, c’est aussi une ville !

Ma journaliste préférée avait testé en juin et j’y passais 10 jours en septembre…

Se faire bichonner des pieds à la tête,  offrir son corps à la douche aux jets, batifoler dans un bain à bulles… Et surtout chaque matin à 10 heures après un parcours de santé d’une heure et une séance de yoga, le fameux massage !

Réalisé par deux hommes en maillot de bain, masseurs professionnels DE, c’était bien inscrit sur la brochure ; comme c’est curieux cette facilité de se dévoiler sans aucune gêne devant quelqu’un sous prétexte qu’il a fréquenté une fac de médecine ou une école de kyné !

Une blouse blanche et hop, n’importe quelle femme se transforme en stripteaseuse…

 

Allongée sur le ventre sous une rampe d’eau tiède, quatre mains toutes douces vous caressent mais surtout vous pétrissent mieux qu’une machine à pain ! Vous fermez les yeux et vous êtes bien, et j’étais bien…

Et puis au bout d’une dizaine de minutes, changement de cap ; une voix dit à l’autre, un deux trois quatre on y vas !

Vous sentez des mains vigoureuses qui vous soulèvent par les épaules, tandis que d’autres vous serrent les chevilles et vous arrêtez  de respirer quand vous vous retrouvez sur le dos, en pleine lumière et que deux paires d’yeux vous scrute en souriant…

 

J’étais seule au monde, et pourtant nous étions trois…

Et les quatre outils se remettent en marche, chacun avec une tâche bien à lui ; les bras, le ventre et les jambes se font malmener mais comme cela fait du bien de me faire bousculer ! J’y prends goût et chaque soir je pense à ma douce torture du lendemain… Un peut triste le dimanche suivant pas de rencontre avec mes deux tortionnaires préférés qui sont remplacés par une séance d’initiation au tir à l’arc…  Ne voyez là aucun symbole !

Et depuis mon plaisir de me retrouver sous la douche est total….

Mais peut on encore parler de toilette….

Des bougies parfumées pour créer l’ambiance, de la musique et les salles de bains se transforment comme par magie en lieu de culte dédié à celui  qui va nous suivre toute une vie, notre corps….

On le chouchoute, on s’en occupe, on le dorlote, on le soigne, on le touche, on ose, on l’exfolie, on l’enduie et surtout on le caresse…

Des manuels hauts en couleurs nous expliquent comment pratiquer chez soi la technique Indienne, Africaine, Japonaise, Chinoise, Nordique….

 

On ne sait plus ou donner de la tête ! Tout est propice à en prendre soin, avec ce qu’il y a de mieux, de plus beaux et souvent de plus chers…

La douche devient sexensuelle….

Et j’aime. Je n’ai plus peur puisque l’on m’explique que cela est naturel, qu’il faut se caresser avec des huiles aux noms évocateurs….

 

Alors depuis quelques jours, je teste un petit coffret remplis de douceurs soyeuses et parfumées mais qui ne passeront pas par mon estomac.

Elles suivront les courbes de mon corps, du sol au plafond !

Sur les boites on me dit de commencer par l’huile de massage affolante.

J’ai eu peur mais non tout s’est bien passé, un peu trop bien….

Se caresser doucement, partout et n’oublier aucune partie de votre intimité !

Mes sens se réveillent et pourtant je suis seule dans ma salle de bain.

Je commence à me sentir bien, toute chose….

Je teste ensuite la crème câline pour les fesses ! Tout un programme et c’est vrai qu’elle est câline, et que son parfum m’émeut…

Et que mes mains apprivoisent mes formes et je n’ai plus envie de m’arrêter !

Et puis je déchire un petit sachet, la toilette intime au miel….

Quelques gouttes d’eau et le nectar vient caresser mon trésor caché et je me sens transporter au pays de Maya…. Pas des Mayas !

Cet onguent d’ailleurs devrait satisfaire aussi les  hommes, parce qu’un petit pinochio parfumé au miel ne devrait pas déplaire à leur compagne ou à leur compagnon….

Je termine par la poudre délicieuse au goût et au toucher… Je n’invente  rien, c’est inscrit sur la boite ! Une poudre qui fait scintiller votre peau pour mieux s’offrir à une dégustation sans fin….

Rien à dire, mais on va finir par se faire dévorer toute crue !

 

Je n’oublie pas l’eau de draps affolante, à vaporiser sur et sous votre couette préférée qui met les sens en émois… Comme dirait Cabrel, c’est écrit…

Et je termine par les sticks bipolaires, un glacé et l’autre brûlant qui augmente la sensation du baiser… L’effet Kiscool alors !

Et voilà le secret de mon envol, de ma bonne humeur…

S’occuper de soi, prendre le temps, même une fois par semaine pour glorifier ce corps, le mettre à nu, se le montrer, se regarder, l’aimer et en être fière..

 



Avec des si…

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Un dimanche pas comme les autres.

 

Avec des si , aujourd’hui je serais assise près du vieux chêne, je fermerais un peu les yeux à cause du soleil, et je t’ écouterais parler des élections bien sur et aussi de Julien qui va entrer au collège.

Des commerçants qui quittent le village, d’une auberge qui vient d’ouvrir, de Jean-Marc qui ne reprendra pas la suite de son père à la ferme,  les petites nouvelles du pays que tu nous livres font de toi depuis 14 ans déjà un vrai provincial…

 

Avec des si, tu nous montrerais les photos de mariage du dernier couple que tu as uni, et nous tes nièces et ta sœur, nous nous serions moquées un peu de toi, parce que cet air sobre et solennel ne te ressemble pas.

Mais tu savais très bien que nous étions fières de ton écharpe et de ton humanité qui ont fait que dans ton nouvel havre de paix tout le canton t’avait adopté, toi l’ex-parisien devenu maire…

 

Avec des si, tu nous avertirais qu’à partir de 18 heures il te faudrait t’en aller, élections obliges…

Avec des si, tu nous aurais encore fait faire le tour du grand jardin, tu nous aurais emmené dans ton atelier pour nous montrer tes dernières aquarelles, encore des maisons, des roses trémières et des hortensias…

Tu aurais peut-être osé nous parler de quelqu’un, d’une femme rencontrée à la chorale et nous aurions souris en te disant, mais oui à 71 ans tout est encore possible, ne reste pas seul ! Et puis c’est vrai que tu fais si jeune…

Et avec ton sourire qui nous manque tant, tu aurais répondu, mais je suis jeune !

 

Avec des si, j’aurais pu encore me confier, parce que nous nous ressemblions beaucoup tous les deux, toi le plus jeune frère de papa…

On aurait parler de nous, de nos doutes, de nos souvenirs et des bons moments passés ensembles.. De mes parents, des mêmes choses bien sur mais qui nous faisaient du bien.

 

Avec des si, ta maison que tu voulais notre, serait toujours restée ouverte, accueillante, notre nid pour toutes les générations, une vraie maison de famille comme dans un film de Nina Companez.

Cette maison te ressemblait, comme une partie de toi…

Tu y avais mis toute ton énergie, tout ton cœur pour nous la faire aimer et nous l’aimions…

 

Avec des si, on ne se serait pas poser la question de savoir ce que l’on allait faire à Noël ou à Pâques !

La tradition nous amenait bien volontiers dans ta belle campagne bretonne ou le feu de ta grande cheminée réchauffait nos âmes et nos corps.



Même si…. Après ton douloureux divorce d’il y a 20 ans quand tu as rencontré Elle, l’Autre femme de ta vie, tellement différente.

Une annonce, une rencontre et quelques jours de vacances en Corse, et en moins de trois mois tu te remariais avec Celle qui a commencé à te séparer de ton fils, puis de nous…

Faire le vide, et Elle a réussi.

L’ambiance n’y était plus et nous te sentions mal à l’aise, sans savoir que tu étais malheureux…

Tu t’étais confié à moi juste avant ton départ, tu aurais voulu divorcer et elle faisait du chantage, la maison, l’argent et toi tu n’osais pas…

 

Avec des si, on pourrait faire reculer le temps, mais je ne suis pas magicienne, juste ta nièce qui pense à toi, en me disant que SI ELLE était partie avant toi , tout ce serait passé comme ce dimanche…

 

Parce que le jour de tes obsèques, Elle avait déjà retiré tes souvenirs, tes affaires et surtout tes aquarelles, tous les murs vides…

Vendu ta voiture pendant ta maladie et aujourd’hui, nous l’avons appris par des voisins, TA maison.

Nous ne l’avons pas revu depuis ce 21 juin, il y deux ans déjà….

Mais je ne veux pas être triste, seulement me souvenir des ces jolis moments passés en ta compagnie.

Parce que souvent quand nous sommes heureux, nous ne nous en apercevons même pas.


Lorsque la famille était réunie à table, et que la soupière fumait, Maman disait parfois :

- Cessez un instant de boire et de parler.

Nous obéissions.

Nous nous regardions sans comprendre, amusés.

- C’est pour vous faire penser au bonheur, ajoutait-elle.

Nous n’avions plus envie de rire.

 

Félix Leclerc   Pieds nus dans l’aube

 


Si vous ne m’aimez pas…

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Je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus.

 

Mai 87, à Cannes.

Pialat reçoit la palme d’or sous les sifflets du public, gens de la profession.

Et il lance cette invective à la foule devant lui !

Il est courageux, il a osé et pris le pouvoir.

 

Des années auparavant, la petite fille que j’étais alors, n’a pas eu ce don.

 

Alors elle a subit, presque sans rien dire et pendant presque une année…

Un regard échangé, le jour de la rentrée.

 

Et s’en était fini de son insouciance.

Parce qu’un nouveaux professeur en avait décidé autrement…

Une femme petite et pas jolie du tout, professeur de Mathématiques.

 

Ce personnage terrorisait toute la classe, sauf peut-être les deux pestes du premiers rangs, première en tout et toujours citées en exemple.

Le matin, je partais sans manger et jetais mes tartines dans la poubelle ;

et le soir, je ne pouvais m’endormir en pensant au lendemain, surtout si

il y avait cours en première heure.

Je la détestais et chaque soir je priais dans mon lit pour qu’elle disparaisse le lendemain…

Madame, vous ne m’aimiez pas, et c’était réciproque !

Je ne regrette pas les craies que je vous avais jetées à la figure ;

A la maison je m’appliquais pourtant à essayer de ne pas vous décevoir mais devant vous le lendemain rien ne pouvait sortir de ma bouche..

Je connaissais bien souvent les réponses mais quand vos yeux se levaient sur moi, c’était fini, je n’existais plus … Et vous en profitiez !

 

Vous n’avez jamais su Madame, pourquoi  un jeudi de novembre une petite fille de 11 ans s’est avancée dans le lac près de la cascade au Bois…

Mourir, juste un petit peu, pas longtemps, jusqu’au lundi seulement parce qu’elle ne pouvait rendre un devoir le lendemain.

Elle avait gagné une bronchite, 10 jours loin de vous mais surtout fait pleurer sa maman…

Avoir froid, avoir peur en s’enfonçant dans la vase…

Et aujourd’hui toujours avoir la phobie de l’eau, grâce à vous.


Alors j’ai prié très fort pour que vous quittiez l’école et j’ai surtout souhaité votre mort.

Et quand un matin d’avril, la Directrice nous a annoncé que vous seriez absente, que vous étiez malade, j’ai su que c’était grâce à moi, il ne pouvait en être autrement…

Mon dieu que ces quelques semaines passées loin de vous furent douces, et pas seulement à moi, mais à toutes…

Maman et papa avaient compris et se sentaient impuissants, et ils n’étaient pas les seuls parents à s’être plaint à la Direction de l’école.

 

A la fin du mois de mai, on nous annonçait votre mort, une leucémie foudroyante. Je ne savais pas trop ce que cela signifiait mais je n’ai pas pleuré, et je n’ai pas honte, même pas aujourd’hui.

Je ne vous ai pas pardonné, je suis désolée…



Des accords…

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J’étais d’accord moi, même si je ne comprenais rien.

Alors j’écoutais et le dévorais des yeux.

Autour de nous, imaginez les murmures de ceux qui se trouvaient là

ce vendredi midi !

Des pressés, que ça, et des amoureux, que nous….

Place Clichy, printemps 82.

 

Monsieur M aura mis du temps, mais je n’étais pas pressée…

Et c’est grâce à l’autre M, le Président, que notre premier rendez-vous

eu lieu. Vive les 39 heures !

C’est notre entreprise qui avait choisi un vendredi après-midi par mois

pour permettre à chacun de ‘récréationner’ !

Un mot qui n’existe pas, mais que j’aime…

 

Un tiens on pourrais manger ensemble m’avait été proposé !

J’avais bien compris le message. Tous les deux pour la première fois,

pas avec les collègues.

Le choix de l’endroit c’était lui, une pizzeria.


Il était heureux, détendu et surtout très bavard !

Converser, de tout, de rien mais surtout pas de nous.

Je l’admirais depuis plus de six mois… Je suis comme ça !

Pour aimer j’ai besoin de mettre l’Autre sur un piédestal, de

m’émerveiller et de le sublimer !

J’aime les hommes qui me font de l’effet, qui me font rire, qui me font

perdre tous mes moyens et lui me faisait tout ça à la fois !

Scientifique et musicien qu’il était mon amoureux !

Alors nous avons parlé musique…. Presque sur la même longueur d’onde ;

Même passion pour John mac Laughlin, Paco de lucia, Hendrix…

Seulement voilà, je naviguais sur son corps, je regardais ses mains qui traçaient de drôles d’hiéroglyphes sur la nappe en papier, je me demandais même quel genre de sous-vêtement il pouvait porter !

J’étais tombé bien bas, non, j’étais amoureuse, subjuguée par ce jeune homme si beau, si intelligent et qui s’intéressait à moi !

 

Au bureau, il était poursuivi par quatre vilaines mais c’est moi qu’il avait choisi ! Je faisais des jalouses et ça me faisait plaisir…

 

Il me parlait, faisait son sérieux avec son crayon, poussait les assiettes pour mieux expliquer, et moi je pensais à son corps… A ses petites fesses surtout et je n’ai même pas honte !

Pourquoi un homme aurait-il seul le droit de penser au corps de l’autre dans ces moments là !  Je me souviens de son jean, de sa chemise bleu ciel comme ses yeux et des petits poils blonds qui prenaient l’air avec l’envie d’être caressé …

Accord septième, contient une septième, majeure ou mineure, tu verras quand tu apprendras la guitare ! La musique, il me l’explique en équation, et je suis bluffée !  Il remplit la moitié de la nappe et se transforme en Prof de Math ; je me réveille et fais signe avec la tête, ha, oui d’accord…

 

Mais je ne comprends rien. Toujours rien !

Monsieur M est aujourd’hui chercheur, mais un qui trouve,

qui dépose des brevets …Un drôle de premier rendez-vous, mais j’ai beaucoup aimé…

Sa façon de me dire, je vais te raccompagner, alors que nous étions sans voiture.. Lui dans la banlieue sud et moi à Paris !

Il en aura fait des voyages en métro et en train pour me rassurer.

Ce jour là, un premier baiser, c’est tout mais je savais que ma vie allait devenir belle parce que je lui faisais confiance…



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