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déc 13
C’est l’hiver qui arrive et qu’il y fait plus chaud !
Un thème, un décor c’est un peu comme une maison, il faut s’y sentir à l’aise…
Alors j’ai remeublé mon petit coin, repris mes habitudes, mes couleurs et je me sens déjà plus à l’aise !
Une semaine remplie d’occupations mais des minutes que je vais prendre pour venir, passer un peu partout…
Je voulais faire de la résistance, parce que dehors trop de fausses lumières, trop de faux sapins, trop de fausses fêtes…
Je n’aime pas le sourire organisée à date fixe, celui que l’on fabrique un peu trop tôt…. Des sapins en plastiques décorés dans les maisons depuis la mi-novembre, des buches vendues dans les supermarchés fabriquées à Pâques et en vente depuis une semaine !
Et j’ai déjà vu des galettes….
Comme dans le Grand Meaulnes, je suis la petite fille en haut de l’escalier qui est triste parce que la fête est déjà terminée…
Pourquoi se presser, ne pas profiter tout simplement, s’arrêter juste un peu…
Pour se justifier d’exister l’homme à besoin de consommer, de se montrer, d’avoir plus, plus que les autres…
Plus grosse maison et plus grosse voiture que son voisin et maintenant plus gros foie gras et plus grosses bouteilles de champagne aussi…
La sainte Bouffe, je ne la connaissais pas mais elle est bien sur nos calendriers, le 24 décembre et la Sainte Gastro fera son apparition le 1er janvier !
On nous parle de sauver la planète, mais pourtant le pétrole reste le roi des fêtes de Noël… Tout est en plastique, en pvc et il faudra des centaines d’années pour voir disparaître tous les sapins, tous les décors, tous ces rennes qui clignotent dans les jardins….
Pas besoin de tout ce tape à l’œil pour être heureux, j’en viens à regretter les Noël de nos grands-parents…
Pour la première fois aucune envie de décorer la maison, et pourtant la semaine prochaine je vais, un peu mais juste un peu…
Non pas de lumières qui clignotent, nous ne sommes pas le 14 juillet !
Du bois, du tissu, de la céramique, de vraies boules en verre et des parfums, des vrais, des même pas synthétiques !
Et pour les amateurs de crèche, les santons en argiles sont quand même plus beau… Je me souviens de celle de ma petite enfance, des lentilles dans du coton qu’on faisait germer et qu’on déposait à côté le jour de Noël….
Mon parfum préféré celui de l’orange, parce que celui de mon enfance, l’hiver… Des épluchures d’agrumes sur les poêles et les radiateurs !
Le pain d’épices et la cannelle aussi…
L’esprit de Noël, on le porte en soi et nul besoin de le fabriquer….
C’est dans l’effervescence de l’amour, du respect des autres, des gestes accomplies et des petits cadeaux, petites pensées qu’on le trouve…
Et ce devrait être comme dans le roman d’Anna Gavalda,
Ensemble, c’est tout…
Et si vous suivez le chemin du Père Noël, à votre droite vous allez pouvoir le rencontrer… Tous les jours, un petit billet pour accompagner les fêtes !
Petit medley à écouter sans modération !
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déc 08
Je sais que c’est ennuyeux pour certain mais pas pour moi, j’aime bien les tags.
Un nouveau mot d’ailleurs qui s’apparente ici non pas à des envies de dessiner un peu partout sur les murs, mais à des petites questions dont les réponses permettent de nous dévoiler un peu plus…. Entre blogueurs…
C’est Jeanne qui m’a offert celui d’une couleur, le jaune….
Elle a choisi chez elle des objets portant cette tonalité, d’autres comme Chriss ont remis en lumière des billets … Jaunes bien sur !
Alors ici j’ai choisi de faire un petit mélange, parce que le jaune ne s’accorde pas seulement avec lui-même et qu’il me rend nostalgique aussi….
C’est un peu la couleur de mon enfance….
Le Jaune du Bouton d’or, cette toute petite fleur qui pousse un peu partout et qui chez moi bordait les allées du Bois de Boulogne…
Les premiers bouquets offerts à Maman !
Je choisissais les plus grosses fleurs, avec les plus longues tiges qui pendant une semaine entière trônaient dans un petit pot de yaourt en verre sur la cheminée de la salle à manger… Pour me faire plaisir….
Le Jaune du Monbazillac, tout doux, tout sucré que je dégustais en fermant les yeux…. Avec le Gaillac moelleux, les deux vins de fête lorsque j’étais enfant… Le premier que l’on m’a fait gouter et que j’ai vite apprécié !
Et puis Celui des graines d’anis qui croquent sous la dent, et qui recouvrent des petits biscuits, les petits Jeannot une spécialité de la ville de Carmaux dans le Tarn ! C’est d’ailleurs sur le marché de la Place Jean-Jaurès que mes parents en achetaient par kilos pour tenir toute l’année car nous habitions Paris…
Tous jaunes aussi ces petits biscuits et délicieux avec le café mais surtout « trempés « quelques heures dans du vin rosé avec du sucre et même toute petite j’en ai dégusté beaucoup et avec le vin !
Et une grande chance hier j’ai trouvé la recette, la vraie alors je vous donne le lien parce que je ne veux pas être la seule à profiter des bonnes choses…
Le Jaune des poussins et des canetons, toujours dans le Tarn fief de ma famille maternelle…
Une ferme ou plusieurs fois par an pendant les vacances j’adoptais pour quelques semaines mes petits protégés…
Facile d’apprivoiser ces oiseaux là, ils me suivaient partout et je devenais leur maman…. Bien des questions auxquelles mes oncles ne répondaient pas à Noël quant à leur devenir…. Confits, foie gras….
Le Jaune du citron, encore une couleur de mon enfance….
Deux grands bacs carrés peints en vert de chaque côté de la porte d’entrée dans la cour de cette ferme…
Et puis voilà que Victoria me fait penser à quelque chose ce matin !
Ma grande soeur, depuis sa plus grande enfance, mange comme une orange le citron… Cela m’a toujours étonné !
Sur de vieilles photos prisent bien avant ma naissance, ils étaient là les deux citronniers qui me faisaient rêver et je ne souviens même plus si à la vente de la maison ils se trouvaient encore là, comme le rosier Félicité Parmentier….
Le Jaune des petites pilules qui font du bien !
Chaque matin, une de chaque et je n’oublie jamais….
La première, jaune dorée, un mélange d’huile de Bourrache, d’huile d’Onagre et de vitamine E naturelle….
La seconde jaune moutarde, de la Gelée Royale concentrée…
Mon petit plus à moi pour affronter les rigueurs de l’hiver et garder la souplesse de ma jolie peau !
Le Jaune du Mimosa, une photo prise le premier jour du printemps de cette année et qui fait partie d’un diaporama sur ce blog.
Et oui, j’habite une région qui réserve bien des surprises…. Des mimosas dans les jardins et sur les balcons, des lauriers roses et de nombreux bananiers….
Non, ce n’est pas Nice !
Et puis un dernier Jaune parmi les milliers qui peuplent notre planète…
Celui raconté par mes grand-mères, ma maman et ma sœur….
Le jaune des petites robes et gilets que portaient une petite fille, parce que la couleur préféré d’une mère, parce que cela allait si bien aux poupées blondes…
Un Jaune dont je n’ai hélas aucun souvenir, mais que je voie sur ces photos, mon jaune préféré…
Celui que je veux garder dans mon cœur pour toujours parce qu’il me ressemble.
Merci Jeanne de m’avoir fait revivre quelques instants des petits morceaux de mon enfance….
Vous aimez le jaune, alors laissez le envahir quelques jours vos blogs !
Je tague tous ceux qui ne l’ont pas encore été…
J’allais oublier, pour le dernier tag, celui des sept petits secrets….
Tout était vrai !
déc 03
Le premier, un homme oiseau
Le second un oiseau
Tous petits ces deux là me ressemblaient déjà….
Les yeux toujours levés vers le ciel, pas pour en attendre quelque chose, mais pour en observer la distance, le silence, la beauté…
Se taire devant un univers qui nous semblait inaccessible, et je suis sûre que même Jonathan n’ouvrait pas le bec !
Emerveillé par le ciel la nuit, la voûte céleste, alors pour moi la passion de l’Astronomie…
Et puis le jour, cet infini qui s’ouvre avec le soleil, qui me faisait des clins d’œil, comment ne pas l’aimer, l’adorer et envier ceux qui peuvent s’en divertir….
Tous les trois des Têtes en l’air, des Toujours dans les nuages, des Dans la lune…
Une envie, une seule pour nous celle de voler, toujours plus haut, de s’élever pour mieux rêver, pas seulement pour faire comme un … Mais vivre autrement, voir le monde d’une autre façon, d’en haut comme les …
Faire comme eux, être avec eux, vibrer, trembler, piquer, virevoltait et voir, apercevoir sans presque être vu….
Du plaisir à aller toujours plus haut, à se dépasser et apprendre, toujours et ne pas oublier que la vie est partout mais que de là-haut, elle est cent fois, mille fois plus belle, plus revigorante, plus intuitive aussi !
Léonard de Vinci avait commencé et il faudra attendre les années 50 avec Léo Valentin pour voir un homme qui vole…
Une belle invention, des membranes toilées qui se fixent aux bras et aux jambes qui vont lui permettre de planer toujours avec un parachute de secours. En 1954, il améliore son système avec des ailes en bois…
Aujourd’hui cela peut faire sourire, mais pourtant il a réussi à planer sur cinq kilomètres, à 130kms heure et à ouvrir son parachute…
Mais c’est en 1956 à Liverpool que celui-ci ne s’ouvrit pas, à cause de la pluie et du vent, ses ailes ayant subi un choc avec l’avion et notre homme oiseau s’écrasa au sol…
Ce devait être son dernier vol, son 701e….
Sans le savoir, il avait inventé le Delta Plane.
Et puis arriva Patrick, ce beau garçon, sain et sportif passionné et passionnant.
Né en janvier 1960 Patrick dont la maman faisait partie de l’Equipe de France de Parachutisme aura-t-elle donné le gêne de sa passion à sont fils…
Elle qui malheureusement décéda dans un accident d’automobile quand il n’avait que deux ans….
Peut-être, mais c’est pendant l’armée que Patrick réalisa ses premiers sauts, qui ne lui laisseront pas de grands souvenirs….
Et c’est seulement deux années plus tard et au même endroit mais avec des amis que sa passion se révèlera…
Pendant quelques années, il fera lui aussi partie de l’Equipe de France de Parachutisme, puis deviendra Conseiller Technique d’Alain Prieur.
Quelques prouesses techniques inoubliables avec en 1992 celle de ces sauts en Base-jump – tomber en chute libre et ouvrir son parachute au dernier moment – qu’il réalisa au Vénézuela sur les célèbres chutes d’eau de Salto Angel, mille mètres…. Trois fois la hauteur de la Tour Eiffel !
Vous souvenez vous de Jean-Marc Boivin qui y laissa sa vie….
En 1990, celui-ci avait réussi le premier saut et le lendemain porta secours à une femme qui venait de se blesser dans sa chute. Il sauta à son tour pour la rejoindre mais entra en collision avec un arbre.
A l’arrivée de l’hélicoptère, Jean-Marc demanda que les premiers soins soient donnés à la blessée mais quand les secouristes retourneront le voir, il sera trop tard, il aura succombé à une hémorragie interne.
Il avait 39 ans …
Un drame survenu pendant le tournage d’Ushuaïa …
En 1993, le Mexique à El Sotano de las Golondrinas et sa fameuse grotte, caverne naturelle de 300 mètres de profondeur qui abrite la nuit des milliers d’oiseaux… Et là encore, Patrick et un exploit unique….
Je vous invite à en prendre plein les yeux, à vous émerveiller, à rêver, à trembler, à vous essouffler, à avoir peur un peu, beaucoup mais toujours passionnément avec une vidéo d’un hommage rendu à cet homme unique…
LIEN DE LA VIDEO
De Gaillardon , c’est plus de mille sauts en 17 ans…
C’est l’inventeur du Sky-surf et avec son ami Loïc JEAN-ALBERT, celui de la Wingsuit, cette fameuse combinaison ailée qui va permettre aux parachutistes de planer au lieu de chuter…
Patrick de Gaillardon est décédé à HawaÏ le 13 avril 1998 pendant les essais du tournage d’un film sur le Sky-Surf tandem….
Il avait 38 ans…
LIEN d’un bel hommage de son ami Patrick PASSE et les raisons de l’accident.
Mon deuxième ami, Jonathan !
Lui il a déjà les ailes sur son dos, celles qui sont faites pour voler bien sur, pour aller chercher sa nourriture sur les mers…
Mais pas facile de penser autrement, d’être un oiseau pas comme les autres…
Vouloir se dépasser, conquérir le ciel, s’élever, aller toujours plus haut…
Jonathan va apprendre, mais se brulera les ailes comme un papillon…
Mais il aura été heureux, il aura respecté ce qu’il est et c’est le plus important dans une vie d’oiseau…
Faire face aux autres, malgré nos différences est un choix très difficile et n’est pas toujours bien compris !
Ne pas se taire, vouloir rester libre et ce que l’on est, un choix de vie pas toujours facile à assumer…
Alors il faut se battre, convaincre, encore et toujours et gagner du terrain pour se faire entendre, se faire comprendre… Gagner sa liberté aussi difficilement que son pain, mais ne jamais baisser les bras et avancer, bousculer tous les obstacles…
Avoir faim de la vie, avoir envie de vivre, d’être, tout simplement…
Le livre de Richard BACH, ancien Pilote de l’Armée de l’Air Américaine est un véritable conte initiatique parce que Jonathan, c’est vous et c’est moi… C’est Patrick et ses amis, mais le dépassement n’est pas synonyme de fin tragique même si la vie est un risque…
En 1970, ce petit livre et puis 3 ans plus tard le film de Hall Bartlett avec les musiques de Neil Diamond et Lee Holdridge.
BE est interprété par Neil dans cette petite vidéo avec des images du ciel, de la mer et de Jonathan !
Une chanson à écouter le matin, pour une mise en forme assurée tout au long de la journée, je ne peux m’en passer….
« Brisez vos limites, faites tomber les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être.
Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y arriver »
Richard BACH
Pour ce billet, et juste pour celui là pour quelques jours….
Un ciel tout bleu que je lègue à mes amis Patrick, Jonathan et à vous tous…
MANUE dans son commentaire nous offre un lien, celui d’une femme que je ne connaissais pas, Caroline Aigle qui fut la première femme pilote de chasse.
Et puis celui de Wkipédia pour en apprendre plus sur elle.
Et je rajoute le lien de chez JEANEG qui le 30 novembre a fait un article sur cette femme d’exception, décédée à seulement 33 ans…
nov 23
Je n’aime pas les faux semblants, les faux amis, les faux culs, les faux témoins, les faux diamants, la fausse monnaie, les faux airs, les faux prophètes, les faux problèmes, les faux-fuyants, les faux tableaux, les faux papiers, les faux aveugles, les faux en écriture, les fausses poutres, les faux plafonds, les faux livres, les faux esprits, les faux cols, les fausses couches, les fausses gloires, les faux jetons, les faux prodiges, les fausses cartes, les faux tapis, les faux principes, les fausses nouvelles, les faux témoignages, les fausses confidences, les faux serments, les fausses maigres, les faux éclats, la fausse assurance, les fausses paroles, les faussaires !
J’aime bien les faux pour de vrai comme toutes ces jolis pâtisseries qui nous viennent bien évidemment des USA parce que chez nous on ne fabrique que des vraies !
J’aime bien les faux pour de vrai comme toutes ces jolis pâtisseries qui nous viennent bien évidemment des USA parce que chez nous on ne fabrique que des vraies !
Les couleurs, vous les aimez les couleurs ? Et les formes, les courbes, les matières soyeuses, les petits chichis enrubannés, les fausses perles argentées, les fausses violettes en faux sucre, la fausse crème chantilly… Et mes fesses, vous les aimez mes fesses, bon là je m’égare, Brigitte sort de mon corps !
Mais que voulez vous je ne suis qu’une pauvre vraie créature qui salive devant toute cette fausse douceur et si mes yeux pouvaient d’un battement de cils transformer cette guimauve écœurante en véritable plaisir gustatif et bien je ne m’en priverai pas !
Mais j’ai perdu ma baguette magique ….
J’aime bien les faux pour de vrai comme toutes ces jolies maisons crées par le fameux peintre Américain Thomas Kinkade !
De vraies fausses couleurs là aussi, pour de vraies fausses maisons qui n’existe que dans son imagination heureusement d’ailleurs, comment vivre dans un tel décor !
Et puis chez ce peintre toutes les couleurs de toutes les saisons se mélangent mais qu’importe, le principal c’est qu’on en prenne plein les yeux et là c’est gagné !
Et puis ses « œuvres » se déclinent sur des assiettes, des posters, des nappes… La couleur de l’argent lui il la connaît bien, et la crise il ne la connaît pas !
J’aime bien les faux pour de vrai comme ces trompes l’œil de Bernard Scool, ce Français à l’imagination débordante !
De petites fenêtres ouvertes sur des livres, des petits recoins perdus qui se retrouvent mis en valeur ….
Un peu moins kitch que les Américains !
Je vous avais déjà parlé longuement des couleurs de J M Folon, de celles de l’automne, de celles du miel, des biscuits roses, de Monet, de la Bretagne, et puis il y a les couleurs du temps qui passe…
Celles-ci ne sont jamais fausses et ne nous quittent pas…
Je n’ai pas vu passer celles de Novembre, peut-être parce que les jours sont plus courts, plus maussades…
Quand l’envie de se recroqueviller se fait plus forte, on aimera se serrer les uns contre les autres, se toucher le cœur, se sentir plus proches…
J’ai changé les couleurs ici, pour éviter la tristesse et la mélancolie, et parce que même souvent vêtue de noir, elle les adorait les couleurs, celles des fleurs de son jardin de Précy, celles des ses pelotes de laine qui faisaient naître de longues écharpes pour ses amis et musiciens…
Et son cœur, ouvert à nous tous n’était-il pas rouge ?
Elle est partie voilà 12 années mardi sans nous laisser le temps de nous habituer au silence…
Ma chance, ce fut un soir en septembre ou j’étais venu l’attendre, comme un premier rendez-vous, vous en souvenez-vous…
Le Chatelet, tout noir et tout rouge, tout feutré pour elle… Et pour nous ses enfants fidèles, le souffle coupé, des regards de connivences, des sourires, on était entre nous
Le CD enregistré ce soir là…
Le bonheur aujourd’hui de sentir mes larmes, ma respirations et mes applaudissements, de les entendre, mon corps est en écho avec les chansons.
Un piano noir, un rocking-chair et Azzola, Daguerre, Gaudry et Hennequin !
A cause de la fatigue, quand elle voudra présenter ses musiciens elle citera aussi les hommes de l’ombre, les techniciens et oubliera quelques noms… Et j’aime l’intonation de sa voix à ce moment là, quand elle leur crie, mais après tout vous savez qui vous êtes !
Elle m’a toujours comprise, tous ces mots écrits pour moi…
Il y a des chansons que l’on s’approprie mais les siennes c’est pire, elles sont déjà depuis toujours dans votre sang, dans vos tripes et sa voix va les faire sortir, enfin…
La votre, la mienne, n’y aurait pas suffit et c’était sa force à elle que de nous faire grandir…
L’enfance meurtrie, l’inceste… L’aigle noir, une chanson pas comme les autres, pas une de mes préférées parce que je ne la comprenais pas, mais une qui me m’était déjà mal à l’aise… Que maintenant j’ai encore plus de mal à écouter…
Les souvenirs, les hommes, les moments brulants de l’amour, le mal de vivre qui se termine en joie de vive, des villes sombres, des jardins, des restes de vie, des saisons…
Un petit Bois de St amand que j’écoutais petite fille, ma première chanson…
Les Enfants de Novembre
« Regardez les venir, les enfants de lumière.
Les voilà qui avancent en dansant leur colère.
Ils sont venus pour Un, tombé sous la violence.
Ils sont venus vous dire d’aimer nos différences.
Beaux, unicolores, multicolores.
Ils sont venus nous dire de taire nos violences. »
Pantin, ce geste d’une femme au premier rang qui va lui offrir ce qu’elle à de plus chère, son alliance… Un acte d’amour sublime !
Et puis il y a Rémusat, écrite pour sa maman, texte que je connais par cœur, que je dédie à la mienne…
Alors aujourd’hui je hisse les couleurs et vous remarquerez les notes plus douces comme cette saison dont je suis aussi l’enfant…
Et puis cette photo que peut-être quelques uns d’entre vous ne connaissez pas… Des portraits inédits de la femme qui chante du photographe Belge Jo CAYET. Allez vite les découvrir sur ce BLOG et vous serez surpris….
Et puis le blog de MYBABOU, magnifique avec des vidéos des chansons et pratiquement tous ses textes… Bel hommage et beau travail….
Chris-Tian Vidal, que je vous encourage aussi à découvrir parce que cet homme à fait un travail remarquable sur sa chanteuse préférée et qu’il à publié son travail universitaire Réminiscence et Création Poétique dans l’œuvre de B….
De la vraie couleur, de vrais mots, de vrais sentiments, de la vraie solitude, du vrai amour…
Vous ne m’avez pas quittée, le jour où vous êtes partie
Vous êtes à mes côtés depuis que vous êtes partie
Et pas un jour ne se passe, pas une heure en vérité
Au fil du temps qui passe où vous n’êtes à mes côtés
Rémusat, Barbara
En décembre, l’année dernière je faisais cette petite vidéo…
C’est grâce aux photos que je cherchais sur le net que je vous ai découvert et que j’ai ouvert mon blog.
Sans me douter qu’un jour je la mettrais sur mon propre blog….
Vous allez reconnaître Brel, des extraits du tournage de Frantz…
Je veux dédier ce billet aux femmes de ma vie, ma maman dans son jardin d’ailleurs, ma sœur et vous Madame, merci…
Mardi 24 novembre, je rajoute ce matin cette petite photo pour répondre à 14 141. Nantes à depuis 1985 sa Rue de la Grange au Loup, un bel hommage du vivant de l’artiste….
Merci à toi sinon je n’y aurais pas pensé…
Je pense qu’elle à du longuement réfléchir avant de donner son accord, lorsque l’on sait maintenant la signification de l’Aigle Noir… Un aigle, un loup…
nov 19
Cet après-midi, à partir de 17 heures je n’ai pas quitté l’écran de mon ordinateur… Je fixais des yeux le compteur de mon tableau de bord et à 17 heures et 23 minutes, CHARLES posait un commentaire …
Qui fut le 1500e !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je n’aurais jamais pensé cette première semaine de mars en arrivant toute timide et terrorisée sur mon blog, que je serais encore là et que vous seriez si nombreuses et nombreux à m’accompagner…
Je ne connaissais pas du tout la blogosphére, et comme je l’ai dit un jour seulement quelques blogs déco, cuisine ou livres ou je n’osais d’ailleurs jamais poser de commentaire.
Parce qu’un jour d’automne, il y a tout juste un an, je faisais une recherche sur Barbara, j’ai cliqué et cliqué pour arriver je me souviens encore sur un blog Icones Gays quelque chose !
Et j’en ai vu des beaux garçons… Puis je suis arrivée sur le blog de Dom, puis de Julien, différents, attachants puis j’ai continué à vadrouiller pour tomber sur celui de Marc, et dans ses liens Charles….
Toujours cette maudite timidité qui m’empêchait de commenter, mais je lisais, lisais tard dans la nuit… Et un déclic à leurs lectures, pourquoi pas moi… Si vous saviez comme de vous rencontrer, de rentrer un peu dans votre intimité m’a donné l’envie de pousser la porte….
Celle de Dom justement qui dans un échange de mails me conseilla mon hébergeur ! Pas facile au début, j’ai même perdu mon blog deux fois…
Et puis je me suis débrouillée, les forums et vous aussi qui m’avait souvent donné des explications techniques…
Et puis des découvertes et de l’audace… Et de la chance aussi et le hasard peut-être avec Deef et janjacQ à qui j’avais demandé des nouvelles d’un blogueur disparu Petit Loup…. Et Philippe aussi pour les mêmes raisons…
Juste quelques personnes qui ont commencé à venir et voilà qu’aujourd’hui je parle de mes souvenirs, déjà !
Pourtant mars n’est pas si loin…. Et je suis presque nostalgique…
Et puis je suis heureuse d’avoir ouvert un deuxième blog, un peu différent, plus récréatif et là il va falloir que je compte aussi !
Mais non, je ne suis pas chiffre et ce petit calcul c’était pour une fois…
Pas facile non plus il y a quelques semaines de parler de mon désarroi, de cette mélancolie et là aussi vous étiez là, toujours….
Depuis un mois je suis un petit peu désorganisée et j’ai eu moins de temps pour lire, vous lire !
Mais je vais reprendre mon rythme ….. Et venir vous embêter !
Je ne savais comment illustrer ce billet, mais j’avais depuis quelque temps cette photo-image et je la trouve bien appropriée pour ce jour…
Le Simorgh commence à sortir de sa cage, pas complètement et je sais qu’il lui faudra encore du temps et du temps pour déployer ses ailes mais je crois qu’il y prend goût et ce grâce à vous …
Alors un seul mot, un seul Merci !
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