Les rêves du Simorgh

Surtout s’ils sont secrets…
Mais attention, je ne suis pas une vilaine curieuse et je ne poserai jamais de questions indiscrètes à celle ou celui qui en possède un.

SECRET, un mot qui dans le Littré fait une page à lui tout seul !

Joli à prononcer, mais je le préfère en Anglais, il devient alors presque féminin…

Mais revenons à ma source préférée, mon vieux bon gros Dictionnaire, pas celui du net, celui tout en papier même pas recyclé !

1 SECRET, ETE. Adjectif ( 1180 Bloch-wartb. : du lat.secretus, « séparé, secret », p.p. de secernere , « écarter »)

Là, je fais mon érudite, mais ce n’est pas la partie qui m’intéresse le plus, et vous non plus !

1° Qui n’est connu que d’un nombre limité de personnes ; qui est ou doit être tenu caché des autres, du public…

Première contradiction, puisque mon jardin n’est pas connu de tout le monde, et pourtant public !
Mais si mon jardin était si secret, est-ce que je vous en ouvrirai les portes ?
Alors il y a secrets et secrets…
Ceux que l’on peu dévoiler et les autres trop secrets, les top secrets si chers à Ian Fleming !

Je m’y perds un peu, comme vous non ?

2 SECRET n.m. ( XII e s . ; du latin. Secretum, substant . Neutre de secretus. V secret 1

Je persiste et je signe à faire mon érudite !

2 SECRET n.m. ( XII e s . ; du latin. Secretum, substant . Neutre de secretus. V secret 1

Je persiste et je signe à faire mon érudite !

2° Ensemble de connaissances, d’informations qui doivent être réservées à quelques uns et, par la suite, que le détenteur ne doit pas révéler.

Encore une contradiction…
Réservées à quelques uns ? Oui, mais lesquels, vous bien sur, mais comment fait- on pour choisir, pour vous choisir…

Et que je ne dois pas vous révéler, et pourtant je le fais puisque depuis bientôt 4 mois, les pages ici ne sont pas blanches…

J’y perds mon latin et je vais ranger mon Littré, bien l’abri sur la dernière étagère du haut, et revenir à mes moutons !

Plus simplement, mon jardin secret est bien rempli et il va me falloir plusieurs semaines à partir d’aujourd’hui pour vous le faire découvrir un peu plus…

Pour me connaître mieux, un peu de géographie…
Le jardin ci-dessous ne me ressemble pas fort heureusement !

Je n’aime pas les angles, les carrés, les formes trop sages, le lisse, les faux-semblants, le factice, le trop propre sur lui, le déjà tout fait…

Mais voilà que celui-là est le mien, le vrai, l’unique, le foisonnant, le respectueux, le timide mais pas trop, le sauvage, le voluptueux, le rond, le coloré, le riche seulement en idées, le qui vous éclate au visage, le qui se parfume, le qui ne vous connaît pas mais qui vous aime déjà…
L’accueillant, celui qui vous tend les bras et vous empêche de repartir, celui qui vous donne envie !

Dans celui là, mes secrets seront bien cachés, derrière chaque fleur, chaque bosquet et je pourrai tout à loisir vous les offrir…

Et ils sont nombreux mes petits secrets, et la semaine prochaine ce sera l’été enfin, et la volupté sera au rendez-vous !
Mais chuttttt……..

Rêver de la vie, c’est justement ce que j’appelle être éveillé.

Vouloir libère. Faites donc ce que vous voulez – mais soyez d’abord de ceux qui peuvent vouloir. Créer – voilà la grande délivrance de la souffrance, voilà ce qui rend la vie légère.

Friedrich Nietzsche

Rêver pour être heureuse !

Je viens de commencer ma thérapie…

Apprendre le bonheur c’est mon état d’esprit.

Ne plus penser à rien. Juste profiter de cet instant. Le vent, le soleil, l’herbe verte et le spectacle de la nature. Les bruits lointains, le chant des oiseaux, l’odeur de la terre, le murmure d’un ruisseau. Les yeux fermés s’abandonner. Ne plus penser à rien. Juste profiter de cet instant.Le vent, le soleil, l’herbe verte et le spectacle de la nature. Les bruits lointains, le chant des oiseaux, l’odeur de la terre, le murmure d’un ruisseau. Les yeux fermés s’abandonner. Ne plus………

Virginie, et oui pourquoi pas ?

Sur son blog  Charles  propose à ses lectrices et lecteurs de faire une Nuit blanche le 21 juin, nuit la plus courte de l’année…

Il propose également de faire suivre ce message aux blogueurs qui seraient eux aussi intéressés par ce défit !

Alors à vos claviers pour un texte de 30 à 40 lignes maximum, sur Une nuit de folie avec Virginie…

Ouvert à TOUS, hommes et femmes puisque qu’une nuit de folie ne signifie pas toujours….

Si vous le désirez vos textes publiés chez moi pourront être anonymes ou signés.

A envoyer à virginierossetti@gmail.com

Je vous embrasse et merci..

Rectificatif septembre 2010

Charles ayant fermé son blog, mon texte chez lui à disparu

Mais il y a les autres, ceux écrits pour moi ICI

Un tag de Charles….

Si Amélie Poulain aime briser la croûte d’une crème brûlée avec la pointe de la petite cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint-Martin et plonger la main dans un sac de grains, nous avons tous et toutes des petits plaisirs qui n’appartiennent qu’à nous et nous redonnent du baume au cœur.

Quels sont, comme Amélie, les trois petits plaisirs qui vous redonnent le baume au cœur ?

Taguer ensuite 5 personnes en indiquant celle qui vous a envoyé de tag.

Des petits plaisirs comme vous tous, j’en ai beaucoup et pas facile de choisir… Alors les trois qui me viennent comme ça, pour jouer le jeu comme l’on dit !

Le premier, à n’importe qu’elle heure du jour ou de la nuit, c’est celui de me faire un chocolat chaud.

De remplir un grand bol avec ma poudre préférée, de rajouter une petite cuillerée de lait froid, de touiller très vite pour faire une belle crème bien lisse, de verser dessus le liquide bouillant, de remuer encore mais tout doucement et de prendre à deux mains ce petit trésor, de me brûler les lèvres puis la langue, de fermer les yeux et de me dire que rien de grave ne peut m’arriver…

Le deuxième, très sensuel et celui du plaisir à faire des gâteaux…

Mais attention, ceux pour qui les mains sont indispensables..

Les brioches, la pâte à crumbles par exemple ! J’en ai la chair de poule à en parler parce que je suis comme la femme de la chanson de Nougaro, j’aime mettre mes mains dans la farine !

J’aime pétrir, malaxer, sentir mes doigts se fondrent dans le beurre et le sucre, et j’aime quand la pâte colle et que je peux la goûter…

Ha si on me voyait faire des gâteaux, j’ai un peu honte mais je sais aussi me servir de mes mains pour apaiser d’autres ingrédients….

Le troisième, tout récent est celui du plaisir que je prends à vous lire, oui, vous que je ne connaissais pas encore il y a quelques semaines..

Vos commentaires qui me font avancer parce que la confiance en moi  revient… Si vous saviez à quel point ma vie change en ce moment, j’en suis toute étonnée.

Je commence à sortir ma tête du nid, et même si mes ailes ne sont pas encore déployées, le Simorgh est en train de se réveiller..

Et ce petit plaisir là, je ne l’échangerai avec aucun autre…

Je donne la main à Poussin, jf , Jeanne, Kinia et Lancelot

Un dimanche pas comme les autres.

Avec des si , aujourd’hui je serais assise près du vieux chêne, je fermerais un peu les yeux à cause du soleil, et je t’ écouterais parler des élections bien sur et aussi de Julien qui va entrer au collège.

Des commerçants qui quittent le village, d’une auberge qui vient d’ouvrir, de Jean-Marc qui ne reprendra pas la suite de son père à la ferme,  les petites nouvelles du pays que tu nous livres font de toi depuis 14 ans déjà un vrai provincial…

Avec des si, tu nous montrerais les photos de mariage du dernier couple que tu as uni, et nous tes nièces et ta sœur, nous nous serions moquées un peu de toi, parce que cet air sobre et solennel ne te ressemble pas.

Mais tu savais très bien que nous étions fières de ton écharpe et de ton humanité qui ont fait que dans ton nouvel havre de paix tout le canton t’avait adopté, toi l’ex-parisien devenu maire…

Avec des si, tu nous avertirais qu’à partir de 18 heures il te faudrait t’en aller, élections obliges…

Avec des si, tu nous aurais encore fait faire le tour du grand jardin, tu nous aurais emmené dans ton atelier pour nous montrer tes dernières aquarelles, encore des maisons, des roses trémières et des hortensias…

Tu aurais peut-être osé nous parler de quelqu’un, d’une femme rencontrée à la chorale et nous aurions souris en te disant, mais oui à 71 ans tout est encore possible, ne reste pas seul ! Et puis c’est vrai que tu fais si jeune…

Et avec ton sourire qui nous manque tant, tu aurais répondu, mais je suis jeune !

Avec des si, j’aurais pu encore me confier, parce que nous nous ressemblions beaucoup tous les deux, toi le plus jeune frère de papa…

On aurait parler de nous, de nos doutes, de nos souvenirs et des bons moments passés ensembles.. De mes parents, des mêmes choses bien sur mais qui nous faisaient du bien.

Avec des si, ta maison que tu voulais notre, serait toujours restée ouverte, accueillante, notre nid pour toutes les générations, une vraie maison de famille comme dans un film de Nina Companez.

Cette maison te ressemblait, comme une partie de toi…

Tu y avais mis toute ton énergie, tout ton cœur pour nous la faire aimer et nous l’aimions…

Avec des si, on ne se serait pas poser la question de savoir ce que l’on allait faire à Noël ou à Pâques !

La tradition nous amenait bien volontiers dans ta belle campagne bretonne ou le feu de ta grande cheminée réchauffait nos âmes et nos corps.

Même si…. Après ton douloureux divorce d’il y a 20 ans quand tu as rencontré Elle, l’Autre femme de ta vie, tellement différente.

Une annonce, une rencontre et quelques jours de vacances en Corse, et en moins de trois mois tu te remariais avec Celle qui a commencé à te séparer de ton fils, puis de nous…

Faire le vide, et Elle a réussi.

L’ambiance n’y était plus et nous te sentions mal à l’aise, sans savoir que tu étais malheureux…

Tu t’étais confié à moi juste avant ton départ, tu aurais voulu divorcer et elle faisait du chantage, la maison, l’argent et toi tu n’osais pas…

Avec des si, on pourrait faire reculer le temps, mais je ne suis pas magicienne, juste ta nièce qui pense à toi, en me disant que SI ELLE était partie avant toi , tout ce serait passé comme ce dimanche…

Parce que le jour de tes obsèques, Elle avait déjà retiré tes souvenirs, tes affaires et surtout tes aquarelles, tous les murs vides…

Vendu ta voiture pendant ta maladie et aujourd’hui, nous l’avons appris par des voisins, TA maison.

Nous ne l’avons pas revu depuis ce 21 juin, il y deux ans déjà….

Mais je ne veux pas être triste, seulement me souvenir des ces jolis moments passés en ta compagnie.

Parce que souvent quand nous sommes heureux, nous ne nous en apercevons même pas.

Lorsque la famille était réunie à table, et que la soupière fumait, Maman disait parfois :

- Cessez un instant de boire et de parler.

Nous obéissions.

Nous nous regardions sans comprendre, amusés.

- C’est pour vous faire penser au bonheur, ajoutait-elle.

Nous n’avions plus envie de rire.

Félix Leclerc   Pieds nus dans l’aube