Paris au mois d’août !
Une chanson le dit aussi, celle de Charles Aznavour…
Pour un film, c’était il y a longtemps en 1965.
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Pourquoi la ville devient timide, plus intime pour celui qui ose la regarder, la vivre de plus près…
Parce que ses occupants bien aimés la quitte pour un ailleurs hétéroclite et bruyant et l’abandonne à des ambitieux qui veulent en faire le tour en deux ou trois jours !
Comme si on pouvait connaître une âme si grande en si peu de temps…
De l’Europe, des Etats-Unis et d’Asie maintenant, la foule pressée va vouloir tout, tout de suite et vite.
Et pourtant, le regardeur, le curieux, c’est à dire le Provincial ou le Parisien attentionné va faire fit de ces fantômes. Il ne verra que l’essentiel, une ville, la plus belle du monde dit on, avec ses secrets puisés dans des entrailles vieilles de plus de 2.500 ans !
S’il est attentif et respectueux, la belle lui en mettra pleins les yeux !
Elle se fera docile, douce, exemplaire, studieuse parfois autoritaire mais toujours accueillante.
Riche de ses expériences, de ses malheurs et ses guerres, la cité au fil des siècles à su garder en elle ses silences, ses doutes pour renaître à chaque fois plus forte et plus exigeante.
Lorsque j’étais enfant, nos vacances nous emmenais bien souvent dans le sud-ouest au mois de juillet.
Nous gardions le mois d’Août pour profiter de moments un peu particulier.
Une parenthèse de saison, parce que déjà les couleurs changent…
Pas encore l’automne et pourtant dans les campagnes les champs se vident des moissons, les parfums se fond plus fort avec l’arrivée de quelque pluie et les enfants préparent déjà leur cartable, la rentrée approche pour tous …
Alors on profite de ces derniers instants, on voudrait arrêter le temps pour arriver tout doucement en septembre…
Sentir chaque jour les bienfaits de ces instants fragiles, flâner dans les chemins de traverses ou découvrir des jardins secrets à Paris.
Maintenant la plage est arrivée dans la capitale…
Insolite de pencher sa tête au-dessus des bouquinistes pour découvrir des palmiers !
J’aime Paris quand la ville devient légère au travers des aquarelles d’un homme que j’aimerai vous faire découvrir…
Jean Luc Le Gall est toujours présent aux Galeries Lafayette Haussmann à Paris et je voudrais lui rendre un petit hommage !
Il expose sur le net tout son travail et je ne me lasse pas plusieurs fois par semaine de lui rendre une petite visite…
Son Paris ressemble au mien et son regard est bienveillant.
Il est amoureux de la ville, cela se sent.
Grâce à lui, je glisse sur le papier comme le pinceau, je goûte ses couleurs et je me promène au travers de la cité les yeux remplis de sucre du bonheur…
Il aime les fleurs aussi, les coquelicots…
La campagne normande….
Faites comme moi, prenez du plaisir et un peu de temps pour parcourir toutes les pages d’un si bel univers…
Et je n’oublie pas le Paris au mois d’août de Pierre Granier-Deferre avec Charles Aznavour et Susan Hampshire d’après le roman de René Fallet.
La belle histoire d’un homme resté seul à Paris pendant les vacances, sans sa femme et ses enfants et qui va rencontrer une belle anglaise.
Passion dans un Paris livré au calme et la douceur…
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