Monsieur l’Amiral eut subitement la sensation que son cœur lâchait.
Il pensa j’ai le cœur gros, j’ai le cœur qui tombe. C’est qu’il imaginait déjà avec trop de précision l’instant où sa fille aurait à le quitter. Alors il accrocha son regard de toutes ses forces au paysage pour ne plus penser à rien qu’à la couleur des choses.
Pierre Bost
G FAURE Quintet pour piano et cordes Opus 115
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Un tableau de Dorothy Ochtman découvert il y a quelques mois sur le net et aussitôt mon imagination vagabonde.
Cet homme assis, l’air sérieux qui plonge son regard dans un paysage, je le connais, je l’ai déjà vu.
Autour de lui, un espace clair surement un atelier. Je vérifie le titre de la toile A Corner of the studio 1928 National Academy of Design, New-York
Aucun doute et je reste là moi aussi silencieuse….
Monsieur l’Admiral, artiste toujours un peu, reste seul après le départ d’Irène sa fille et songe au temps qui passe.
Y aura t-il une prochaine fois, une prochaine visite de Gonzague et de ses enfants. C’est l’automne et il a peur de mourir et c’est avec le pinceau du cœur qu’il va essayer de prolonger cette belle journée pour qu’elle ne finisse jamais.
C’est le Musée d’Orsay tout entier que nous offre Bertrand Tavernier avec son Dimanche à la Campagne. L’accompagnement de Fauré, les robes d’Irène, la Guinguette et le temps se suspend pour quelques heures…
Nostalgique, non je ne le suis pas ! Et c’est avec bonheur que mes yeux se posent sur des tableaux et toujours ils semblent me rappeler quelqu’un ou quelque chose….
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