Merci…

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Les souvenirs et les regrets aussi…..

Ce texte de Jacques Prévert que j’écoutais à travers la belle musique de Vladimir Cosma lorsque j’étais enfant, je ne le comprenais que très peu….
Aujourd’hui, chaque mot me touche et me fait mal.

On rapproche souvent les souvenirs avec les regrets, mais pourtant l’un sans l’autre on leur propre existence…
J’aime me souvenir, m’enrober avec mes histoires, me les serrer contre mon corps pour mieux les absorber, et elles finissent par me manger parce que je ne suis pas la plus forte.
Les tiroirs de ma mémoire, je ne veux plus les ouvrir, juste les garder parce que je n’aime pas détruire, et ce qui me paraissait beau doit le rester.
L’épouse du bel homme qui chantait si bien les feuilles mortes avait écrit que la nostalgie n’était plus ce qu’elle était !
Bien raison, et comme je suis fragile je m’enfonce sans le vouloir dans des sables mouvants….
S’attacher c’est bien, mais savoir se détacher beaucoup plus difficile et seule une bonne étude et compréhension de la philosophie bouddhiste peut nous y aider. Alors en attendant il faut faire avec…

J’ai craqué, j’ose le dire…. Un détail, tout petit parfois vous fait basculer dans une féroce mélancolie et vous lâchez prise…
Vous vous défendez d’être comme les autres que vous consolez parfois et puis vous vous rendez compte que vous leur ressemblez et vous avez un peu honte et peur aussi….
J’aimerai tellement me sentir plus forte et plus sereine et je n’y arrive pas, enfin pas encore. Quelque chose de très lourd et qui fait mal m’est tombée dessus et je ne sais pas quoi. Un matin, on se réveille et tout vous semble plus dur, plus hostile.
Rien ne ressemble à hier et autour de vous les gens ne remarquent rien ou font semblant … Peut-être ont-ils peur et encore plus que vous ?
L’automne n’y est pour rien, cette belle que j’adore depuis mon enfance, cette saison douillette que je préfère à l’été…
Elle me rassure et j’ai tellement besoin de l’être depuis quelques temps, plus encore que lorsque j’étais une enfant, à n’y rien comprendre.
Trop sensible, trop gentille, trop émotive, trop tout !
Avoir ce petit pouvoir, cette petite chance, celle de se mettre à la place des autres, ceux qui sont dans la détresse est une tâche qui me semblait légère et pourtant voilà que je bascule avec eux …
Le vrai mal au cœur se trouve plus bas, dans votre ventre et il y à longtemps que je n’avais pas eu si mal.
Je ne veux plus m’attarder sur les petites choses qui pourtant me paraissaient essentielles mais sur celles qui ont un sens, un vrai sens pour moi et je ne veux plus avoir besoin de me disperser.
Mais je vais continuer d’être ce que je suis, de rester comme je suis et basta !
De toute façon je n’arrive pas à devenir quelqu’un d’autre, je n’ai pas le choix …
Et puis cette envie de vous retrouver est bien là et je voudrais qu’elle dure, toujours…
Vous ne pouvez imaginer le bien que m’ont fait vos petits messages, je ne savais pas au mois de mars que j’aurais tant besoin de vous et qu’avec un blog on peut ne pas être seule…
Je découvre un sentiment que je ne connaissais pas, pas encore. Celui d’être écouté et bien souvent comprise par vous, vous que je n’ai jamais vu qu’au travers de vos mots… Et qui pourtant me paraissaient si proche parfois…
Je ne sais comment vous remercier parce que je suis émue et que je ne sais même pas vous l’écrire, alors voilà merci tout simplement….

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