Tout doucement, comme j’aime, sans heurt ni violence et savoir que c’est dimanche.
Prendre le temps mais sans trop se poser de question et du bout des lèvres vous remercier encore et encore parce que vos mots commencent à me guérir, et c’est un bon début.
Je ne veux plus être celle que l’on doit consoler, qui ne sait plus où elle en est, parce que je ne voudrais pas que vous attrapiez mon virus !
J’ai envie ce matin de sourire, de me moquer et pourtant je n’ai rien mis de subversif dans mon chocolat !
Juste une envie de légèreté, comme ça pour rien, parce que je suis trop lourde… Et qu’il faut que je fasse un peu de ménage dans ma tête et reprendre le rythme qui me plaisait !
Francis qui m’as gentiment mis dans ses liens, me nomme Virginie, rêveuse avec humour…. Et depuis quelques jours, j’en avais même perdu le sens et l’essence…
Je suis sûre que si le Passager de la pluie de René Clément avait vu le jour bien avant l’année 69 – douce année pour les coquins- peut-être aurais-je eu la chance comme son héroïne de m’appeler Mélancolie….
Et oui voilà quelque chose qui m’aurait bien plu !
Avec un prénom comme cela, je n’aurai jamais eu honte de mes états d’âmes… Cela aurait été innée chez moi ces hauts et ses bas, ces moments de grande solitude, même à deux… Et puis Mellie, quel joli diminutif….
Je n’avais pas été voir le film à sa sortie, trop jeune mais plus tard j’avais lu le livre en version poche offert avec des points par je ne sais plus quel vendeur de carburant !
Et puis le film, à la télé… Marlène Jobert que J’adore depuis toute petite, l’accent à tomber par terre de Charles Bronson qui parlait magnifiquement bien le français, Annie Cordy en maman oppressante envers sa fille mais surtout l’histoire terrible celle d’un viol.
Je ne parlerai pas de la trame et du côté noir du scénario, pas maintenant un autre jour peut-être….
Aujourd’hui mon cœur doit rester ce que j’aimerai qu’il devienne, brillant mais clair et sans rayures !
Je veux garder dans mon esprit cette Mélancolie, redevenir un peu la jeune femme en ciré blanc qui courre sous la pluie – je me souviens le mien était rouge ! – celle qui respirait une certaine joie de vivre malgré les obstacles, celle qui demandait la lune et souvent plus, celle qui ne cherchait pas midi à 14 heures, celle dont l’insouciance faisait frémir amis et famille, celle que je n’osais être…
C’est un autre Francis mais Lay celui là et non laid qui à composé la chanson que je vous propose d’écouter là, juste en dessous …
3 minutes 35 de bonheur avec la jolie voix de Séverine.
Prenez le temps d’écouter la chanson et aussi de lire les quelques lignes du texte ci-dessous.
Ces mots sont ceux que je ne sais pas écrire et pourtant qui me sont miens….
Il y a des jours où quand le jour se lève
On voudrait être tout au fond d’un rêve
Et puis soudain lorsque le clocher sonne
Il y a des jours où l’on n’est plus personne
Alors on ferme les yeux un instant
Quand on les rouvre tout est comme avant
Les gens vous voient mais leur regard s’étonne
Il y a des jours où l’on n’est plus personne
Comme au milieu d’un cinéma désert
On rembobine et tout est à l’envers
Et quand on pense aux gens qu’on abandonne
Il y a des jours où l’on n’est plus personne
Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent
Et qu’un matin tous les chagrins s’effacent
Pour oublier dans le bonheur qu’on donne
Qu’il y a des jours où l’on n’est plus personne
Dans son livre, Les mots qu’on n’a pas dits, ce petit message à propos de cette chanson…
Encore un grand Merci à tous ceux qui sont passés ici, juste vous dire que je vous aime…
Drs Poussin et Bastoche, mais oui les docteurs savent soigner les petits cœurs malade et sans médicaments… Merci !
Recent Comments