Pique-nique à Hanging Rock

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Pourquoi pas s’il se passe en Australie et le jour de la St Valentin…

Ce jour là les élèves du Lycée d’Applleyard partent en excursion à Hanging Rock  pour découvrir la fameuse roche volcanique perdue au fin fond du bush Australien.

Une belle aventure pour ces demoiselles de bonnes familles enfermées le plus souvent derrière la rigidité d’une école privée victorienne.
Accompagnées par Mrs Mac Craw leur professeur de mathématiques, elles vont s’animer, s’ouvrir à un autre monde et s’alanguir dans une nature presque hostile, sèche et sans espérance….

Elles réciteront des poèmes, celui d’Edgar Alan Poe ou Tous ce que nous voyons ou paraissons, n’est qu’un rêve dans un rêve….
Elles cueilleront des fleurs rares pour les herbiers, s’allongeront sur le sol de pierres sèches pour observer les lézards et fermeront bientôt les yeux pour ne pas laisser le soleil leur tourner la tête….

Et puis dans cette torpeur lancinante les aiguilles des montres arrêteront le temps et midi restera seul.

Besoin de personne, les heures ne voyageront que pour laisser se suspendre notre imaginaire.

Mrs Mac Craw et quelques élèves s’échapperont de cette enclave rugueuse pour aller chercher ce qui leur manque depuis longtemps, les curiosités de la vie.
Là-haut entre le ciel et le paradis, se dresse, immortelle et fière la fameuse lame de pierre…

Abasourdis par les trop forts rayons du soleil, leurs visages vont souffrir.
Leurs corps se réveilleront, des corsets et des bas s’envoleront sur le chemin parce qu’elles vont oser se défaire du carcan qu’on leur impose.

La belle Miranda suivi de la pauvre Sara, orpheline et soumise à son amie jolie, sera la première à s’éloigner du chemin, suivi de leur professeur et de Marion, puis Irma fermera la marche silencieuse et contemplative…

La colonie avancera lentement et les pieds nus glisseront sur le sol chaud…
Plus bas, la vision des autres, petits personnages dormant et ne pensant plus à rien d’autre.
Le corps de Sara ne pourra suivre la fuite et avec sa voix la plus forte appellera Miranda, et celle-ci se retournera, beau visage souriant mais ou l’âme est déjà en partance.

Mais pour quel voyage, quel destination oubliée.
Qui y a-t-il dans ce labyrinthe de granit, entre ces fissures, sur ces chemins sinueux.
Sûrement quelque chose de fort, de mieux de plus encourageant qu’une vie laborieuse et toute tracée.

Ou la peur ne compte plus parce que l’on se laisse guider par la force terrible de son destin, mais alors pourquoi elles quatre et pas toutes ?
Auraient-elles été choisi, mais par qui et pourquoi ?

Les questions seront posées ce 14 février 1900 à Hanging Rock.

Une disparition inattendue et désastreuse pour l’école, pour la bonne marche d’une société étroite et frigide sans âme et sans regret.

Ce film, cette histoire ont enchanté mon cœur.
Je me suis laissée  faire, me suis laissée envahir par l’émotion, la beauté et la fragilité de ces jeunes filles et de ces femmes…
Leur grâce, leur douceur m’ont emporté et je ne suis pas sortie  indemne de ces moments ou l’imaginaire vous dicte ses règles du jeu.
Vous êtes à sa merci et c’est tant mieux.

Ne plus être soi, mais elles, toutes à la fois !
Marcher moi aussi pour aller plus haut, pour m’élever et dépasser mes limites, celles qui me pèsent.
Lever la tête à mon tour sur Hanging Rock pour ne plus me laisser enfermer par le doute, la non maîtrise que l’on veut m’imposer.

Certains ont vu avec cette disparition une aventure fantastique, un film onirique mais j’y perçois plutôt un rite initiatique, une façon d’arriver à se défaire d’un carcan.

Cette société victorienne est encore la notre, et le seul moyen de l’anéantir n’est pas de la détruire puisque elle est plus forte que nous, mais de lui faire face en lui montrant notre force, notre volonté.
De lui faire peur et de ne plus lui obéir en la laissant pour ce qu’elle est, une coquille vide, sans âme et sans saveur, quelque chose qui n’existe pas…

Hanging Rock est d’abord une nouvelle de Joan Lindsay publiée en 1967 et c’est le cinéaste Peter Weir qui le tournera et le film sortira en 1975.

Peter Weir c’est aussi l’année de tous les dangers, Witness, le cercle des poètes disparus et plus récemment Master and Commander.

Cet article écrit en juillet 2009 était l’un des premiers publiés sur mon autre blog…
Je trouve qu’il à bien sa place ici, et ce jour !
De plus, très peu l’on vu et j’aimerai tant vous faire découvrir ce film disponible maintenant en DVD.

Une musique envoutante, celle de la flute de Pan de G Zamphire…
Des paysages à couper le souffle, et surtout la chaleur, la douceur du ciel et le murmure des insectes qui devrait nous donner le courage qu’il nous manque depuis quelques semaines…

Je m’aperçois que je ne suis pas la seule à être un peu morose et mélancolique en ce moment avec un hiver qui n’en finit pas….

Et surtout n’oubliez pas de regarder la petite vidéo avec les plus belles images du film, quatre minutes d’un pur bonheur qui vous donneront j’en suis sûre l’envie d’en connaître plus !
Quatre minutes pour s’éloigner du froid…..

Bonne semaine à vous tous !

Un lien ICI pour une petite visite en Australie, sur ce lieu magique….
Parce qu’Hanging Rock existe !
Si je disparais un jour, c’est que je serais allée  faire un petit voyage dans l’hémisphère sud, mais chutt…

 

Capital Bonheur…

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Capital Bonheur

Partie I

Un peu du texte de Gainsbourg

Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve
Que le ciel azuré ne vire au mauve
Penser ou passer à autre chose
Vaudrait mieux

Oui, il vaut mieux passer à autre chose et vite…

Bonheur, un mot inventé pour nous culpabiliser de ne pas être heureux dans la norme.

L’homme n’ayant plus le besoin de courir nu dans la forêt pour sa survie, se voit dans l’obligation de chasser une autre proie, tout aussi sauvage et difficile à conquérir…

Bonheur, le mot magique, surnaturel…
Celui qui dit-on ouvrirait toutes les portes mais avec ou sans la clef ?

Celui qui tient au creux de sa main le fameux rossignol aurait-il la chance de devenir plus heureux ?

De la poudre aux yeux peut-être, qui sait…
Mythologie que tout cela….

Nous faire croire aux étoiles comme au Père-Noël peut nous enivrer un moment, mais nous lasser aussi !

Espérance peut aussi rimer avec Bonheur….
Attendre, toujours et encore quelque chose ou quelqu’un qui n’existe pas.

Bonheur fugace, éphémère qui nous fait perdre du temps…
Notre énergie serait sans doute plus utile à poursuivre d’autres ambitions.

J’ai grandit et je sais, un peu.

On dit souvent qu’une enfance ou le rêve est exclu ne laisse pas de grands souvenirs….
La mienne fut rempli et bien trop !
Dégoulinnante d’amour, de bienveillance….
Perdue dans un univers cotonneux…
Est-ce que trop d’amour, tue l’amour ?

Les médecins m’ont appris qu’il me restait un énorme capital soleil, peau claire oblige, je me protège depuis toujours….

Et si pour le bonheur, c’était la même chose !

Tout trop tôt ?
Alors plus rien pour la suite, l’oiseau à tout eu dans son nid, et maintenant comme un papillon il se brule les ailes…
Il réclame mais il n’aura plus rien, car bien trop gâté au commencement de sa vie…

Aristote affirme que le Bonheur parfait ne peut être atteint qu’à travers une activité contemplative car nous choisissons la contemplation pour elle-même et jamais en fonction d’autre chose…
Déjà, je retire le mot parfait qui n’a aucune valeur à mes yeux, seulement celle d’enjoliver le Bonheur.

La contemplation est une belle idée et je suis parait-il une contemplative !
Longtemps gênée par ce qualificatif, je me suis efforcée de faire semblant d’être une active, une vive qui coure partout !
Ma nature, mon moi profond me rappellent à l’ordre….
Je suis génétiquement non modifiable et non transformable !

Le bonheur est surement un no mans land, une sorte de passerelle entre deux mondes, un chemin fugitif, une milliseconde dans l’espace temps, un hasard sans la nécessité…

La poésie nous le fait courir dans les prés ou nous le fait fuir et je préfère ne plus l’entrevoir, il glissera de toute façon entre mes doigts et j’ai perdu le sens du toucher…

 

Les 400 coups !

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Mes 400 coups !

Enfin pas tout à fait, les miens resteront encore secrets…

Mais ceux d’une fille dans les années 80, héroïne d’un feuilleton ou plutôt d’une série pour parler à ma génération de lecteurs de moins de 30 ans !
C’est la deuxième diffusion qui me l’aura fait découvrir….

Je suis tombée toute de suite sous le charme de cette jolie brune qui courrait partout, à qui il arrivait des aventures rocambolesques et qui répondait au doux prénom de Virginie !

La belle comédienne, c’était Anicée Alvina…
Des souvenirs pour certain, et pour les autres une inconnue et pourtant…
Son prénom très beau et très rare me disait quelque chose !
Anicée était une actrice confirmée avec déjà une belle filmographie derrière elle….

LIEN DU GENERIQUE

Deux films marqueront les années 70…

 

Avec Alain Robbe-Grillet,  l’Ecrivain et Scénariste, Glissement progressif du plaisir en 1974 et dont les Editions de Minuit ont édité le Texte-Scénario.

Le livre comporte 56 photos du film réalisé par l’auteur.



 

Une jeune fille Alice est accusée du meurtre de son amie Nora et est enfermé dans une prison pour adolescente tenue par des religieuses.

Jusque là, une histoire !
Mais comme c’est Robbe-Grillet qui nous la raconte vous imaginez bien que cet adepte de l’érotisme poussé et du sado –masochisme qu’il pratique avec son épouse l’Ecrivaine Catherine Robbe-Grillet, va nous emmener ailleurs, dans des fantasmes blancs et rouges sang, des supplices, des humiliations….

Le couple Robbe-Grillet pendant le tournage du film en 1974.

Je vous invite à lire le synopsis du film qui vous donnera surement envie de lire, de relire, de voir et de découvrir….
C’est ICI et vous pourrait aussi lire les critiques très élogieuses de cette œuvre, et pourtant nous sommes en 1974 !
Les acteurs entourant l’actrice vous les connaissez bien, Trintignant, Lonsdale, Hupert…..

Cette année là, Anicée fera la couverture du magasine LUI….

Autre film à revoir et aussi un livre à découvrir….
Françoise Mallet-Joris à 21 ans en 1951 lorsqu’elle publie son premier roman « Le rempart des Béguines ».
Et là aussi, je vous laisse imaginer le tollé et le scandale qui ont entouré ce livre à sa sortie !

L’histoire d’une toute jeune fille de 15 ans, Hélène qui va devenir l’amante de Tamara, la maitresse de son père…

Le mot Lesbienne ne sera même pas prononcé dans le livre et Homosexuelle le sera une seule fois….
C’est Guy Casaril en 1972 qui adaptera le roman pour le cinéma et c’est bien sur Anicée qui deviendra Hélène et Nicole Courcel, Tamara.

Ce livre m’a touché, m’a surpris aussi parce que lu très jeune…

Juste une phrase,

« Il y avait quelque chose d’effrayant dans mon attirance pour Tamara, quelque chose de semblable à mon désir de vide en me penchant par la fenêtre, ou à celui de rencontrer en nageant dans le lac le tourbillon dangereux, « pour voir »….

Une Anicée peut en cacher une autre, comme une Virginie à vraie dire !

Anicée Shahmanesh est décédée le 10 novembre 2006 et elle n’avait que 52 ans…

Un bel hommage lui est rendu ICI et vous découvrirez les dizaines de films sur lesquels elle a travaillé, une belle carrière….

Les années 70 sont les années de mon adolescence, celle d’une petite jeune fille curieuse et chacun d’entre nous les a vécus d’une façon si différente…
A la maison, personne ne parlait de sexualité et je me souviens de la revue Mlle Age tendre qui pendant six mois proposaient à ses lectrices assidues un petit encart rouge, fermé par des pointillés qu’il fallait déchirer…
Chaque mois, un petit cours d’éducation sexuelle !
Je ne vous cache pas que les dessins étaient très approximatifs et pas de photos vous vous en doutez…

Et puis les copines à l’école, parce que seulement des filles, école privée oblige….
Je me souviens de mes premiers émois avec David Hamilton, ce célèbre photographe du flou, du très flou et surtout des très jeunes filles…
Pas tout à fait innocent cet homme là quand même et pourtant tout passe sous le cachet de l’artistique !
Des photos aussi des deux films précités, observées en cachette dans ma chambre fermée à clef…
Mais les images pour plus tard, dans les années 80 et sur Canal !

L’érotisme semblait ne pas se cacher, les jeunes après mai 68 avaient trouvé une nouvelle liberté….
En 1972 le film Faustine et le Bel été me fit m’identifier à l’héroïne !
Nina Companeez venait de faire cavalier seul et ce premier film sans Michel Deville n’eu pas de si bonnes critiques que les précédents !
Film niais, désuet, hamiltonien….

Pourtant dans l’air du temps, et bien sur l’érotisme était doux, un peu façon sépia, mais pas si lisse que cela !
Muriel Catala inconnue jusqu’alors faisait la couverture de tous les magasines et bien sûr celle de Mlle Age tendre !

Une histoire simple, une jeune fille en vacances, des voisins qu’elle va observer, qu’elle va réussir à rencontrer et puis le jeu de l’amour et du hasard comme chez Deville, chez Rhomer….
Séduire les garçons et puis le père….

Mais gentillet tout ça, juste ce qu’il faut de raisonnable et la perversité de Faustine est mutine, très comme il faut …
Seulement avec les yeux, et puis plus tard avec le corps !

En mémoire me reste cette scène ou la pluie fait violence et où Faustine de dévêtis et plonge dans la rivière…
Quand elle ressort, elle s’allonge dans l’herbe et surgit alors Julien le beau quadragénaire et propriétaire de la maison….
Et là, j’attendais quelque chose de fou, de terrible !
Je voulais qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la fasse tomber par terre, enfin qu’il lui saute dessus !

Et bien non, restons courtois et l’homme recouvrira ce corps parfait de son imperméable et c’est tout…. Je restais sur ma faim et le regard de Maurice Garrel me fit longtemps imaginer des moments bien plus intimes, seule dans mon lit…
J’ai longtemps rêvé que pour « ma première fois » ce serait Lui, mais hélas je ne l’ai jamais rencontré….
Ha, ces fantasmes de jeunes filles en fleurs !

Nina Companeez faisait débuter d’autre acteurs, tous très jeunes !
Isabelle Adajani, Nathalie Baye, Isabelle Hupert, les deux Jacques, Weber et Spiesser et encore tout gamin avec un look à la Julien Clerc, Francis Huster….

 

 

Quelques minutes du film Adajani et Spiesser et pendant quelques secondes la très belle Muriel Catala…

SITE OFFICIEL DE MURIEL CATALA 

Encore un souvenir diffue, celui d’une émission de télévision ou Cat Stevens interprétait My Lady D’Arbanville et pour illustrer le « clip » on avait installé Muriel Catala , mini-robe et botte en cuir, sur un grand tabouret !
Je vous reparlerai de ce chanteur plus tard, parce qu’avec d’autres, ses photos tapissaient les murs de ma chambre….

Petite nostalgie qui ne va pas s’arrêter là, très envie de reprendre de temps en temps le chemin de mes années d’adolescences…

Des mois et des couleurs…

PARFUM DE COULEURS 22 Comments »

Le mois de Janvier se termine et je retrouve un peu d’élan !
Mais voilà, Février ne m’inspire guère….
J’attends Mars avec impatience, pas seulement parce que le printemps pointera le bout de son nez le 20 au matin, mais parce que ce début d’année me rends trop nostalgique…
Si ma mémoire pouvait devenir sélective pour une fois, et passer au-delà des souvenirs, les laisser se reposer un peu…

J’essaie pourtant de bien fermer la boite, et à clef mais rien n’y fait et chaque matin je me retrouve aussi démunie que la veille …
Des idées, des choses et même des belles plein la tête et pourtant aucune envie de les partager…

Mais une vie de marmotte, n’est pas une vie !
Pas ma vie en tout cas, alors je me secoue, je m’ébroue et je m’éclabousse et je m’en prends plein la figure !
Ne dit on pas que l’on est toujours mieux servie par soi même…
Ca tombe bien, car être ou devenir soi mais en mieux devrait être mon leitmotiv cette année…

Aujourd’hui, premier jour d’un mois encore un peu froid et rugueux essayons de faire exploser la couleur, de mélanger les genres, d’explorer le mouvement, de faire des tours de passe passes et de laisser surgir le diable de sa boite !

D’abord avec Mario Zampedroni le peintre Italien !
Peut-être que certains ne le connaissent pas encore et j’avoue que je ne l’ai découvert qu’en 2008….
Vous allez surement me dire que ses toiles n’iront jamais à Orsay, et alors qu’est ce que cela peut faire !

Vivre son art n’implique pas toujours d’être surexposé, d’être poussé gentiment ou pas d’ailleurs sous les projecteurs de la notoriété !
Le plaisir, j’aime le plaisir…
Celui qui peut me faire goûter des yeux un mets particulier, me transporter au-delà des mots, me faire croire aux étoiles, me faire nager dans l’euphorie et l’optimisme !

Et cet Italien y parvient et ça me plait bien…

 

Haut les cœurs, savourons le délice des fleurs, le parfum des couleurs et enivrons nous de ces rouges et de ces bleus qui nous font crépiter de bonheur.

Vive la vie, jetons nous à corps et cœurs perdus dans une béatitude proche de l’extase et essayons de toucher les tableaux, de se mettre de la peinture sur les doigts et de ne pas avoir peur de savourer notre plaisir…

Lorsque nous prends l’envie de dévorer un gâteau à la crème, tout le charme n’est t-il pas dans la découverte avec les yeux et ensuite avec les doigts, parce que c’est meilleur quand c’est volé…

Je n’aime pas les œuvres froides, celles qui espèrent mettre une distance entre elles et leurs admirateurs !

Je préfère la toile qui se met à ma portée, celle que j’ai envie de caresser, de pénétrer, de respirer… Celle qui me demande de m’approcher pour mieux m’en imprégner, celle qui n’aura pas peur de mes soupirs doux ou durs…
La franche qui garde tous ses mystères mais qui nous offre l’essentiel, son amour de se faire aimer…

Je vous conseille vivement d’aller faire un petit tour chez elle, chez cette femme qui cuisine, qui vogue sur les bateaux, sur sa moto et qui écrit, écrit… Et qui respire sa vie pour mieux nous la faire partager et devinez quoi ?

ELLE PEINT

Dans un billet magnifique, elle nous fait partager son amour du pinceau, de la toile, et de vous en parler j’ai déjà les mains qui transpirent la couleur, la couleur de la vie…
Elle à même inventé une couleur,le BLEU TIFFEN

Avant de vous quitter aujourd’hui, une petite pensée pour un homme qui est partie dimanche…
Il est comédien, j’aimais sa voix, sa belle personnalité et son grand talent…
Je le suivais depuis très longtemps, Pierre Vaneck….

Art, une pièce de Yasmina Reza que j’ai eu la chance de voir dans les années 90, il était accompagné de Pierre Arditi et de Fabrice Luccini…

 

 

 

DERNIERE MINUTE A 9 heures et 14 minutes, Lundi 1er Février, c’est toi YSA qui est le 2000e commentaires !
Merci !

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