Voici le tag deKindgay !
Une bonne idée qui me plait beaucoup et je le remercie d’avoir pensé à moi…
Si l’envie vous prends vous qui passez par là, faites pareil car j’offre ce tag à tout le monde !
Une photo qui vous donne l’envie d’écrire un petit texte…
Attention, la même photo pour tous…
Et voici ma petite contribution !
Un ami.
Peut-être, mais dans ce cas pourquoi cette photo ?
Pour me prévenir, me dire que je me suis encore trompé, que j’ai failli faire une connerie, une de plus !
Que ma vie ne vaut pas mieux que la sienne et que mon bonheur que je lui jetais sois disant à la figure n’était qu’un leurre !
Et je suis là, comme un imbécile à fixer ce truc pris par son i phone tout neuf, je ne me reconnais plus…
Ce matin, rien ne laissait présager un départ précipité et pourtant.
J’ai mal, je crève et j’ai peur.
J’ai froid et je ne sais plus quoi faire…
Partir pour rien, pas possible !
Pour quelqu’un et je suis terrifié à l’idée que cet autre va la toucher…
Non, il doit la toucher déjà depuis longtemps et moi je n’ai rien vu, rien compris !
J’suis un con, surement pas à la hauteur, un pauvre mec sans importance.
Celui qui est là pour payer, pour faire bien, un toubib c’est gratifiant pour des amis comme les siens…
Rien vu, rien !
Les mêmes gestes qu’au début pourtant, le même désir, la même complicité alors pourquoi ?
Et lui aussi, tellement heureux avec sa photo de merde !
Tu as vu elle se barre, t’a pas de bol !
Ben non, je n’ai pas de bol tu vois j’suis comme toi, ça te rassure !
Je me suis retenu, mais j’ai bien failli y foutre mon poing sur la gueule, bien content celui là quand je lui ai prêté deux mille euros pour régler ses frasques au casino…
Imprévisible aussi, la preuve !
Je m’en fous de pleurer, parce que je suis un homme qui sait le faire, presque un habitué .
Un débile trop pris par son boulot qu’on quitte, qu’on balance mais avec elle ce n’était pas pareil…
Un truc entre nous, une sorte d’amour à part, un peu fou avec un contrat yeux dans les yeux, corps contre corps !
Indispensable l’un pour l’autre, c’est ce qu’elle dit enfin qu’elle disait…
J’attends, je ne bouge pas et de toute façon je n’y arrive plus…
Je suis serré de partout, j’étouffe et je respire trop fort !
Tu es là ? Excuse-moi si j’suis en retard, mais je voulais te faire une surprise ! Venise, ça t’dit, regarde mon cœur, j’ai acheté une valise !
Parce ce qu’il y a des pays qui vous parlent d’eux à travers la musique…
Mon élan me porte depuis l’enfance vers des lieux verts et blancs où la brume se fait douce pour envelopper les secrets…
J’aime être charmée par le petit à petit, par le j’attends un peu, par la timidité, par ceux qui observent et qui savent prendre leur temps.
Les bisous, mais pas tout de suite !
Il y a des endroits qui savent se faire mériter, se faire désirer…
Là ou l’on perçoit de l’abrupte, du rugueux se cache souvent des trésors à découvrir !
Le regard doit s’aiguiser, et tel un fantôme traverser des murs épais, des citadelles invisibles mais pas invincibles et par delà les mots pénétrer les territoires…
Un homme m’a fait découvrir un pays parce qu’il le transportait avec lui et une ville parce qu’elle lui à tout donné et c’est lui qui le dit…
La substance de mon coeur provient tout entière de Bergen. La beauté naturelle de la ville, ses habitants, toutes ses réalisations et ses activités ont été pour moi sources d’inspiration…
Cet homme doué, bienveillant et courtois qui commença le piano à l’âge de six ans d’abord avec sa mère et ensuite au conservatoire de Bergen puis de Leipzig , fut le premier grand compositeur Norvégien.
C’est à Copenhague, centre de la vie intellectuelle et culturelle dans ces années 1864 qu’il rencontra celui qui fut son meilleur ami, celui là même qui fonda l’Ecole de Musique Nationaliste Norvégienne, Rikard Nordraak.
Ils décidèrent tous deux de « consacrer leur vie à traduire l’âme Norvégienne »…
Deux ans plus tard, Rikard meurt des suites d’une tuberculose mais notre homme n’abandonne pas son but.
Sa cause sera désormais la mienne, sont but sera le mien.
Ne croyez pas que j’oublierai ce à quoi il avait aspiré.
Un voyage en Italie avec la découverte de Bellini, Rossini et Donizetti dont il trouva « la musique épouvantable » !
Puis ce sera le retour à Christiana, devenue Oslo aujourd’hui, et même si l’accueil ne fut pas des plus chaleureux il parvint en octobre 1866 à donner un concert ou Nina sa fiancée et aussi cousine, chanta quelques lieder de Nordraak et lui-même interpréta plusieurs lieder dont il avait composé la musique et Hans Christian Andersen les paroles…
Et il devint alors le Chef d’Orchestre de la Société Philarmonique d’Oslo !
En juin 67, il épousa Nina et en avril 68 naissait leur fille Alexandra…
Cette année là notre homme fit une découverte importante avec un recueil de Musique Populaire de la campagne Norvégienne, Anciennes et Nouvelles Mélodies de nos montagnes, de l’organiste Ludvig Lindemann.
Ce livre allait devenir sa plus grande source d’inspiration…
En 1874, si Ibsen lui commanda ce qui devait rester son œuvre la plus célèbre, une musique de scène pour Peer Gynt c’est parce que Listz vouait une très grande considération à notre ami !
Travail difficile parce que sujet compliqué à l’extrême…
Ce fut un véritable succès avec seulement 37 représentations, parce qu’un incendie ravagea le Théâtre de Christiana !
Au calme à Hardanger il composa son fameux quatuor à cordes, le Solitaire dans la montagne.
Création importante puisque la Famille Royale fut présente au premier concert…
Pendant les années 1880, de nombreuses tournées et créations…
L’homme passionné par son pays et ses richesses se fatiguait et décida alors de s’établir définitivement dans l’Ouest Norvégien et mena une vie plus régulière…
Randonnées en montagne avec quelques amis, création bien sur et aussi quelques concerts… Il ne savait résister à ce plaisir…
Il reçut de nombreuses distinctions, il fut même nommé Docteur Honoraire des Universités d’Oxford et de Cambridge …
En 1898, la ville de Bergen organisa une Exposition des Arts et Traditions Norvégienne et il fut invité pour y ajouter un Festival de Musique !
Il réalisa là son vieux rêve…
Bien sur quelques unes de ses œuvres furent interprétées, mais il voulait faire connaître de jeunes compositeurs peu connus comme Svendsen, Selmer, Nordraak et d’autres…
Le public, principalement des villageois et des paysans se mirent à pleurer en écoutant cette musique, leur musique celle de leurs racines…
Notre homme avait atteint là le couronnement de sa carrière, il avait réussi et était devenu un Véritable compositeur Norvégien.
Sa santé fragile se détériora et pourtant jusqu’en 1905 il poursuivit ses tournées Prague, Varsovie et Paris…
C’est au cours de l’été 1906 qu’il composa sa dernière œuvre, Quatre psaumes, inspirée elle aussi des musiques populaires Norvégienne.
En 1907, il fut terrassé par une attaque et reçut des funérailles dignes d’un héros national…
Sa femme le rejoindra en1935…
Cet homme c’est Edouard Grieg, vous l’aviez peut-être deviné…
Comme le peintre Suédois Carl Larson dont je vous avais parlé en décembre, Grieg est un compositeur de la Lumière, de la clarté intérieur qui nous envahie lorsque nous l’écoutons…
Des images viennent à nous, aux premières notes et par exemple pour cette Suite n°1, Au matin qui correspond à l’Acte IV de Peer Gynt, souvenez-vous…
Peer est en Afrique du Nord et il contemple le lever du soleil sur le désert.
Les premières secondes s’ouvrent sur une mélodie à la flute…
Puis c’est le tour du hautbois et les cordes apparaissent !
Une étendue de sable bien sur, mais aussi son pays, ses montagnes, ses lacs et ses rivières et à travers ce morceau j’imagine plus la Norvège que le désert… Chacun se transporte où il veut et comme il veut avec lui !
Allez vite, courez et cliquez pour écouterICI
J’ai changé de thème, mis de la couleur sur ma toile car après tout c’est le printemps partout alors pourquoi pas ici !
En décembre mon lecteur audio disparaissait comme par magie ….
Je change de thème et voilà qu’il refait son apparition, il était comme moi et attendait le printemps avec impatience !
Un peu de rose, un peu de blanc et le cœur revient à l’ouvrage…
Je peux passer de la musique, Ma musique !
Maintenant soyez tout ouïe…
Toujours extrait de Peer Gynt, la chanson de Solveig.
Là, le silence se fait, chutt…
Vous allez surement reconnaître et vous dire tiens, déjà entendu !
Oui, Gainsbourg s’inspirait beaucoup des classiques et là pour Jane il a fait fort… Lost song…
Souvenez –vous, il fait très froid et Peer s’est construit une cabane dans la neige et Solveig vient l’y rejoindre… 20 ans plus tard, il va mourir dans ses bras…
J’ai enfin trouvé la bonne traduction du Norvégien de la chanson !
L’hiver peut s’enfuir, le printemps bien aimé
Peut s’écouler,
Les feuilles d’automne et les fruits de l’été,
Tout peut passer.
Mais tu me reviendras, O mon doux fiancé,
Pour ne plus me quitter.
Je t’ai donné mon coeur, il attend résigné,
Il ne saurait (pourrait) changer.
Que Dieu daigne encore dans sa grande bonté,
Te protéger,
Au pays lointain qui te tient exilé,
Loin du foyer.
Moi je t’attends ici, cher et doux fiancé,
Jusqu’à mon jour dernier.
Je t’ai gardé mon coeur, plein de fidélité,
Il ne saurait changer.
Et puis grâce à mon petit lecteur retrouvé, vous aurez la chance d’écouter ma version préférée, celle de Lucia Pop, grande soprano Hongroise décédée en 1993.
Une pureté inégalable, et tellement d’émotion et de tristesse aussi dans cette voix magnifique …
C’est pour moi le symbole même de Grieg…
Etre heureux et pleurer… Comme ce peuple Norvégien l’été 1898 à Bergen…
Je dédie cette chanson à une autre Solveig qui se reconnaitra, n’est ce pas les filles…
L’événement le plus important depuis que l’homme à marché sur la lune se trouve être la parution d’un nouveau blog !
Enfin, nouveau de quelques semaines…
Quelques uns connaissent Tto et son excellentUne Vie de Tto et celui-ci à eu la bonne idée de créer un blog participatif !
Pas de ligne éditoriale, chacun parle de ce qu’il veut…
Un espace comme un magasine avec chaque jour un billet sur un thème toujours différent publié par un auteur différent, blogueur ou pas d’ailleurs.
Chacun à son jour, chacun à son tour !
Quelques places de libre mais pas pour longtemps, alors si cela vous tente proposez votre candidature comme je l’ai fait par le biais de janjacQ qui me l’a gentiment proposé parce que je n’osais pas !
Pourtant cela me donnait envie…
Alors foncez parce qu’il manque de filles d’ailleurs, nous ne sommes pour l’instant que 2 et dans mes blog amis vous êtes nombreuses à avoir de l’imagination et de bonnes idées !
Chaque 22 du mois, je serais là-bas, donc je vous invite aujourd’hui à venir nous rejoindre et lire !
Attention c’est tous les jours qu’il faut passer, il n’y a pas que moi !
Quelques minutes pour lire, se détendre, apprendre, sourire…
D’ailleurs ce qui serait bien c’est que vous mettiez ce nouveau blog dans vos liens !
Son nom c’est Une Fois par Moi !tout simple et facile à retenir et pour les membres de FB, je signale que vous pouvez devenir fan comme moi !
Alors à partir d’aujourd’hui un nouveau réflexe, une nouvelle porte qui s’ouvre et une maison toute prête à vous recevoir…
Parlez en autour de vous et allez vite découvrir UNE FOIS PAR MOI !
Non, pas futiles !
S’habiller, se déshabiller, se parer, se préparer, se vêtir, s’embellir, se travestir, se changer…
Un rite immuable et obligatoire que de se laisser bercer par la tentation…
Choisir pour se faire belle ou beau, pour paraître ce que l’on est ou ce que l’on voudrait devenir, prendre de l’assurance grâce à des talons plus hauts ou une belle étoffe !
Servir ses attraits, ses atouts…
Amadouer son corps, le rendre plus désirable avec la soie ou l’organdi et ne rien laisser au hasard !
Faire comme si, faire comme cela et n’écouter que soi …
Comme si on avait l’habitude, se tenir bien droite et oser pousser la porte, celle de la Rue Royale…
Se faire recevoir, mais dans une autre vie, un autre temps parce qu’aujourd’hui trop différent !
Mademoiselle n’est plus là et sa jolie modèle non plus…
Moins de charme comme s’il manquait quelque chose, un petit supplément d’âme s’est évanoui…
Mesdemoiselles Coco et Romy, merci pour ces souvenirs…
J’ai oublié de préciser que ces photos sont de 1962 !
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