Un autre Georges…

PARFUM DE COULEURS 10 Comments »

Pas celui auquel vous pensez, mais un autre…
Un dont je ne me lasse pas d’écouter les chansons…
Ni de regarder le visage…
J’aime à me noyer au travers de ses textes et de ses yeux !
Charisme et charme semble deux mots inventés pour lui…
Coup de foudre il y a bien longtemps, à la fin des années 60 avec les photos de Jean-Marie Perrier dans Salut les Copains et les copines aussi !

Ma liberté c’était lui, reprise avec mes amies dans la cour de l’école…
Je chantais beaucoup, lui et les autres….

Mais lui était à part…
Quelque chose de plus, une douceur, une attitude… Des gestes mesurées mais une parole qui ne l’est pas !

Un amoureux des femmes, de la vie et des mots ! Un homme respectueux, tendre, calme et bienveillant… Une allure nonchalante, la démarche d’un chat, un contemplatif avec pour seule arme des textes, des écrits qui touchent, qui font réfléchir…
Un homme qui aime le blanc et les fleurs !
Et l’Ile St Louis….

Il vieillit bien mon Georges à moi !

Ce matin, presque le printemps parce qu’il ne pleut plus et que le ciel se vide de ses nuages….
Alors j’en profite pour dégager mon esprit, renaître un peu à mes envies…
Le vent à du me pousser aussi !

Des chansons depuis tout à l’heure, j’écoute…
Je l’écoute, Lui !

Il me donne des envies Guiseppe, parce que c’est son vrai prénom, bien plus beau que Georges non ?
Je l’aime vous en serez vous peut-être aperçu…

En janvier de l’année dernière il devait chanter dans ma petite ville au bord de l’eau, mais des problèmes de santé le tiennent éloignées de la scène…
Comme j’aimerai le voir….

C’est comme Barbara un homme qui chante mais qui écrit aussi des livres…
Je ne vous en donnerai pas la liste, vous les trouverez facilement sur le net.
Mais l’un d’entre eux est indispensable, c’est Fils du brouillard un récit écrit à quatre mains avec Siegfried Meir.

Georges et Siegfried sont nés la même année en 1934 et le même mois à un jour près et leur amitié perdure depuis plus de 50 ans.
Ils se sont rencontrés en 1954 et ne se sont plus quittés.
Il aura fallu beaucoup de temps à Siegfried pour raconter son enfance à son ami…
Une enfance à Alexandrie belle et lascive comme le dit Georges sur la première page du livre et pour Siegfried lorsque la Roumanie à été envahie, lui et sa famille furent déportées à Birkenau.
Son père, sa mère, son frère mort sous ses yeux…

Je vous mets le lien ICI qui vous parlera mieux que moi de ce livre parce que les mots me manquent, m’effraient et que parler du pire n’est pas facile…

Non je ne suis pas triste aujourd’hui, bien au contraire …
J’avais juste envie de parler…  De LUI

 

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