Se réveiller ce matin pour se trouver ailleurs…
Loin, très loin de tout !
Ecarquiller les yeux, penser être encore dans le rêve et puis soudain sentir couler sur les bras et les genoux un courant d’air frais…
S’avancer jusqu’à la fenêtre ouverte, en étant sûre de l’avoir bien fermé la veille !
Découvrir un jardin extraordinaire, comme celui de Charles T et respirer des parfums oubliés depuis l’été dernier…
Une table est dressée pour un petit déjeuner, des chaises éparpillées et même un Fox-terrier !
Que faire ?
Que penser ?
Continuer le voyage….
Posée sur le bord du lit une étole de laine, se couvrir par habitude parce qu’avant de trouver le sommeil c’était l’hiver !
Une porte ouverte, un escalier tout blanc que l’on descend avec assurance …
Trouver familier le doux chuintement des deux dernières marches un peu trop usées…
Ne plus réfléchir, se laisser aller, se laisser faire !
Se laisser porter, se faire toute légère…
Ouvrir ses sens à un mystère, se sentir bien, se sentir être !
Exister au travers de l’espace, ne plus chercher à retenir ses envies, ses besoins…
Une idée s’offre enfin, profitons !
Quelques secondes peut-être, quelques heures ou quelques semaines…
S’asseoir sur une chaise devant la table pleine et entendre au loin des voix qui se rapprochent….
“Darling, pourriez-vous servir à nos chers amis the tea please ?
Je te prie de te hâter Darling chéri, car tu vas arriver en retard à ta leçon de Bridge…”
Faire comme si c’était vrai, jouer l’invitée et l’histoire ne fait que commencer….
Les petites phrases en rouges sont extraites du texte Darling publié sur le blog Carnet de voyage d’un Carolingien, et qui malheureusement vient de fermer…
A suivre….
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