Les couleurs du blé

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Il y a presque une année je vous parlais d’un homme, de sa maison et de son jardin sur ce billet, IMPRESSION.

Je racontais une « impression », une découverte, une ambiance, une promenade pleine de lumière…

Parce que je me sens bien entre les deux, je me balance et je penche d’un côté et de l’autre !

Je funambulise ma vie et je me laisse porter, transporter mais je prends garde au vide, et en suivant le fil je laisse mes yeux se perdre dans le ciel…

Je passe aujourd’hui de l’ombre à la lumière, comme ça, pour rien !

Ah si quand même, pour me faire plaisir…

D’une maison cachée dans un bois jusqu’au jardin d’été de Monet, il n’y a qu’un pas…

J’aime franchir les barrières pour observer de plus prés l’autre côté !

Curieuse comme la petite souris, mais pas comme une pie, je papillonne, je batifole et j’ai déjà couru dans les blés…

Le blé en herbe est moelleux à souhait mais celui de l’été, du soleil, griffe les genoux et les mollets !
Les sauterelles et les araignées picorent les peaux sucrées…
Attention aux douillets !

Je veux continuer à papillonner, à lever la tête et à n’en faire qu’avec !
Je veux, je veux !
Je veux m’étourdir, m’émerveiller, sauter les ruisseaux et faire comme…
Comme je veux !

J’ai encore une fois repoussé les nuages, divagué un peu, et je me sens légère, légère….
C’est fou ce qu’une tasse de thé vert à la menthe engendre chez moi !
Ou alors c’est le soleil, oui c’est ça le soleil…
Et puis il a les couleurs du blé, celles qui me font tourner la tête, celles qui m’enivre chaque été !

Je veux les couleurs du blé !

Et pour vous accompagner en cette douce fin de semaine, laissez vous entraîner par l’histoire de Vinca et Philippe, qui eux aussi sur un fil vont jouer et se perdre…
Colette amoureuse des blés aussi, nous offre le récit du passage, celui qui conduit l’enfant à l’adolescence…

Belle journée à vous , je vous embrasse !

 

Home sweet home !

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Réminiscence
Une maison,
Pas n’importe laquelle, pas n’importe où non plus…
Une qui reste ancrée dans ma mémoire, dans mes nerfs à vifs lorsque mon regard se pose sur la photo.

Avide je suis de ses murs blancs, de ses grandes persiennes rouges sang et de ses lambrequins de bois usé.
Elle à connu des enfants, des amants…

Des tempêtes aussi, des ruptures et elle à peut-être eu mal, mal de nous, ses occupants lorsque pour les vacances nous l’abandonnions un peu…
Son grand escalier de bois blanchi à l’eau de Javel aura vu passer les élans d’une petite fille méfiante et timide, de celles qui laissent leur imagination l’emporter sur tout le reste…

Même ses entrailles n’avaient pas de secrets et après avoir abrité le charbon dans une époque révolue, elle aura accueilli nos jeux et notre capharnaüm !
Une verrière tout en haut attirait ma curiosité et j’osais grimper le dernier étage juste pour voir le ciel de plus prés…

Au travers des carreaux usés et sales, les nuages devenaient des licornes qu’il me plaisait de chevaucher sans fermer les yeux !
Elle restait mystérieuse la maison…

Nous savions juste qu’elle avait abrité une troupe de Napoléon Trois, des hommes et des chevaux…
C’est vrai que le style et toutes ses vérandas faisaient d’elle une entité un peu à part, mais dans ce décor de chênes et de marronniers, sa grâce exaltait le parfum du bonheur…

L’impalpable, celui qui pour les sans âmes n’accroche aux cœurs que des images, mais qui pour les autres fait peur et mal…
Et puis le jardin où les liserons et la mousse ont envahi les allées, les aucubas près du bassin, et les rosiers meurtris par le manque de soin…
Et puis, et puis…
De la maison, j’ai gardé la clé.

La revoir une fois, bien après mon départ fut un moment douloureux
Le charme encore là, mais la griffure du temps s’était faite bien dure et si la peinture des volets s’étaient simplement écaillées, il y avait bien pire…
Le silence s’est installé.
Plus de crie, de bruit, un ventre vide…
Voilà ce qu’est devenu le premier écrin de ma vie…

La photo n’est pas celle de cette maison, mais lui ressemble quelque part…
Bien cachée dans un Bois elle aussi, comme l’Autre… ANNE-LAURE qui à bien du talent m’a permis de publier cette petite merveille, une des siennes.
Il y a quelques jours en la découvrant, mon cœur et bien plus ont battu la chamade et m’ont fait me souvenir…

Barbara, une des femmes de ma vie avec son enfance à elle…
Lorsque j’écoute cette chanson, je reste sans voix…
Ses mots savent si bien être les miens, Tout parle à ma place et Tout me fait mal…

Tout me fait grandir aussi…
Vidéo d’une soirée au Chatelet en 1987 et j’y étais…

Les Blogs photos d’ ANNE-LAURE ici et aussi dans ma blogoliste.

Laissez moi rêver…

LEGERETE 15 Comments »

Je voudrais mourir en rêvant, pas en dormant non en rêvant…
Ce n’est pas la même chose !

En dormant, on ne se rend compte de rien mais en rêvant, imaginez !
Mourir lors d’un cauchemar doit être terrible, rien que d’en parler je suis mal à l’aise…

Partir serait peut-être plus doux si dans le secret profond du sommeil on se trouvait bien, heureux parmi nos chimères…
Je fais partie de ces gens qui au réveil se souviennent encore de leurs rêves !
Quelle chance…

Dans mes nuits je vole, je coure très vite, je pousse les portes des maisons et je visite des jardins qu’il me semble reconnaître…

Pas d’ombre dans mes songes, mais de la couleur, de la lumière et de la musique parfois !
Et je fini par espérer ne pas me réveiller le matin et continuer mes voyages…
La vie est bien trop belle dans le sommeil !

Ne croyant pas en l’éternité, je suis sage et me raisonne…
Personne pour me pardonner, donc j’essaie de ne pas être trop mauvaise et de réfléchir !
Et surtout j’essaie de ne pas faire aux autres ce que je n’aimerai pas que l’on me fasse… Et c’est un vrai travail !

Je n’aime pas cette facilité qui est de se dire Dieu me pardonne, mais je fais… Si souvent entendu…

Mes souvenirs de petite fille me ramènent dans ma première école, privée avec catéchisme et leçon de moral !
Une fois par mois, un passage obligé devant Monsieur le Curé qui d’ailleurs ne se privait pas de me prendre sur ses genoux !
Avec du recul, cela me semble bizarre mais je pense qu’il s’agissait en fait de simples gestes d’affection comme d’un père avec sa fille, je n’y vois aucune autre malice !

Et là chacune à notre tour, nous devions énumérer les pêchers commis envers nos proches…
Et sur ma liste préparée la veille sur une petite feuille de papier, j’énumérais toujours les mêmes choses…

J’ai répondu à mes parents, j’ai dit des gros mots !
Je ne manquais pourtant pas d’imagination, mais je n’étais pas trop inspirée par ce genre d’exercice !

Ensuite, ma « punition » me donnait le droit de réciter et très vite, plusieurs prières dont le fameux Je vous salue Marie…

Voilà ce que je nomme la Facilité !
Drôle de leçon de morale que la confession qui offre le pardon et nous donne envie de recommencer…

Mais depuis j’ai bien grandi un peu et même si j’ai gardé en moi un soupçon de naïveté, je suis heureuse de croire en la vie, pendant la vie !
Elle est précieuse parce qu’elle se termine un jour, parce qu’il faut une fin à tout et tant mieux !

Je fais mon possible pour la respecter comme il se doit, même si on me l’a offerte sans mon consentement…
Je ne me suis jamais sentie aussi libre que depuis le moment où j’ai cessé de croire en un seul homme, celui qui marchait sur l’eau…
Une expression que j’adore pourtant, Marcher sur l’eau et que j’emploie souvent quand tout va bien et même plus !

Je respire enfin à pleins poumons depuis ce jour où…

Se sentir bien, c’est vivre !
Chaque semaine je reprends mon cahier et je gomme, je gomme…

Mes rêves ne s’effaceront jamais parce qu’écrits et pensés à l’encre indélébile…
Ils me tiennent chaud, me serrent le cœur quelques fois mais font parti intégrante de mon sang, de ma chair, de mon moi…
Lorsque je partirai définitivement, c’est eux que j’emmènerai si le destin décide à me faire plaisir !

Eux et nous, pour la vie…

L’Essentiel

LEGERETE 8 Comments »

Prendre la vie comme un cadeau et garder le plus précieux, jeter l’emballage, les rubans et les fioritures…

L’Essentiel, ne prendre part qu’à l’Essentiel !

De la rose, on va extraire la Concrète, l’Indispensable, l’Unique, le Cœur du parfum, alors sur ma liste j’efface !

Et il faudrait peut-être…

Gommer l’inutile, le surplus et tout ce qui ne sert pas !

Gommer  l’aspérité qui fait mal au ventre…

Gommer un peu de son égo pour qu’il ne prenne pas trop de place …

Gommer  aussi quelques états d’âmes et ne pas trop se regarder de près, parce qu’on ne verra plus les autres…

Laisser déborder son enthousiasme pour ce et ceux qui en valent la peine, vraiment !

Juste se laisser aller, et respirer le parfum de cette Concrète, subtil essence si difficile à doser…
Penser pour de vrai, moins s’agiter et ne plus s’écouter parler !

En ce moment, je gomme et je gomme et je gomme…
Je souffle sur ma feuille et d’un geste, hop tout par terre !

Vivre une seule seconde et voir la vie en Rose, juste une seconde…

Je vous embrasse et bon week-end à tous !

ps/ Grand merci à janjacQ pour ses cours particuliers !

Je pourrais…

SOURIRE 12 Comments »

Je pourrais vous dire…

Que je suis aujourd’hui à Paris sur la terrasse d’un endroit que j’adore et que je n’ai pas le temps d’écrire un nouveau billet et que ces quelques mots vous parviennent grâce à mon nouvel I-Phone…

Que je suis au bord de la mer parce qu’il fait si beau que je n’ai pu résister à la tentation d’une invitation à pique-niquer surtout qu’un rendez-vous à Deauville ne peut se refuser !

Que je suis débordée par des tâches ménagères et que je profite du grand soleil pour faire un vrai nettoyage de printemps et ce afin d’aider ma nouvelle femme de ménage… Vous n’imaginez pas ce qu’un château peut-être difficile à entretenir…

Que je suis tout simplement allongée sous un arbre avec un livre et sans ordinateur !
Il est vrai que posséder une Ile déserte aux Bermudes favorise le repos et la lecture… La simplicité n’a pas de prix !

Je pourrais, je pourrais…

Mais je préfère vous dire la vérité toute nue et toute crue !

Nous sommes le 22 et comme chaque mois à la même date, sans remord et sans regret, je fais travailler mon chat !

Mon sans-papier à moi que j’ai, mon tout doux, mon tout noir de partout, mon amour de poils, mon félin qui sait lire et parler, pose une patte sur le clavier !

Chaque mois, il essaie de faire partager une histoire, un livre qui lui a plu…
Je le laisse faire pour qu’il s’habitue et peut-être qu’un jour il aura son propre blog, qui sait !

Je vous invite à le rejoindre en cliquant sur les souris….

Bonne lecture !

Je voulais aussi adresser un petit message à une personne qui dans la journée de mardi à passé plusieurs heures sur mon blog !
Je ne sais pas qui vous êtes, mais je sais d’où vous êtes et un habitant de Taiwan est le bienvenu…
Juste un petit coucou dans la langue de votre choix me ferait plaisir !

 

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