Les rêves du Simorgh

Passer outre, parce que l’air est tiède et les matins doux peu nombreux…

Presque plus mal si je n’y pense pas, alors laissons faire, passer !

Thé vert pour me réveiller, mais sans la menthe, plus envie…

Ecrire à l’encre, t’écrire Rouge opéra si le coeur saigne !

J’hésite, je change la cartouche et je tire, tire et allonge les traits, griffe le papier,

tord la plume, la retourne pour que la rivière de mots se la coule Poussière de lune…

Couleur de notre première rencontre épistolaire ce gris brouillé de parme clair.

Celle de l’enchantement, des souffles chauds près de la nuque, des consentements murmurés…

Puis vint Lierre sauvage quelques jours plus tard, nos coeurs s’accrochant sur la même tige,
les mots se faisant moins sages aussi !

Les bleus saphir et Myosotis suivirent le rythme des jours passés de plus en plus ensemble…

Moins de papier à caresser, à froisser et d’encre à respirer…

Quelques voyages avec Terre de feu, Orange Indien et Ambre de Birmanie pour nous dépayser un peu !

Ce matin, une envie de Thé vert , d’air tiède sur ma peau…

Pas si loin, et pourtant ce regard bienveillant et discret me manque !

Tout est soleil, Bleu ciel sur les arbres, brouhaha des insectes et je vais me lancer,
me jeter sur la feuille pour dessiner des arabesques de tendresse qui auront le goût de miel…

Et changer, encore et encore !

Les couleurs de la vie sont si nombreuses pour te crier mon attachement, ma soumission,
mon amour, mon Je t’Aime !

Je cède à la douce tentation, mes mots s’écriront en Violette pensée…

Il y a quelques jours Cortisone  me proposait d’écrire un texte d’après une photo, comme elle venait de le faire !

L’initiative nous vient  du blog Jeux d’écriture.

Alors jouez vous aussi, faites comme nous et courez vite vous poser sur Jeux d’écriture et envoyer votre texte !

Vous publiez celui-ci sur votre blog et vous donnez vite votre adresse, la clôture ayant lieu jeudi !

Le lien de vos écrits ira enrichir ce blog à 1000 mains rempli de belles histoires…

Je ne choisirai personne mais vous tous qui passez ici, et si la photo vous inspire, allez y !

Si vous n’avez pas de blog, pas grave vous pourrez envoyer directement vos texte à Jeu d’Ecriture, alors allez voir les modalités…

Je vous embrasse très fort et je vous souhaite une belle journée pleine de belles idées et de jolis mots !

Une voix dans le haut-parleur, quelque chose de fort mais qu’on ne comprend pas toujours !
Ne pas se tromper de quai, de train et serrer très fort sa valise…

Tenir la main de celui ou celle qui vous accompagne, lui sourire en lui mangeant les yeux parce que l’on sait que la séparation peut-être longue…

Serrer à se faire mal en se faisant du bien !

Trouver enfin le chemin, celui du bon quai et enfin se poser…

Et puis soudain ne plus entendre le bruit, même pas celui des pas sur le sol froid de la gare.

Se toucher, se sentir, se prendre par tout le corps pour ne pas s’oublier !

Se parler, un peu…

Quelques mots murmurés à l’oreille, des souffles doux et des baisers brûlants…

Le ventre qui peux faire mal aussi, mais c’est la règle du jeu puisque c’est un départ !

Se quitter, pour se revoir ou pas implique ce tendre supplice et savoir que dans quelques minutes l’on va se désunir rend l’instant plus torride, inoubliable et unique…

Une envie d’aller plus loin, mais il y a du monde alors on se retient

Et pourtant si l’on pouvait se laisser tenter, avec juste la main qui glisserait le long du dos jusqu’aux fesses que l’on caresserait…

La pudeur à un prix et ici tout se paye comme le billet !

L’agitation comble nos oreilles, un coup de sifflet et l’appel est lancé…

Vite un dernier baiser au milieu des départs et des arrivées !

Serrer les lèvres pour ne pas pleurer et se séparer…

Eux ont de la chance, ils sont sur l’autre quai !

J’ai aimé, j’aime et j’aimerai longtemps ces départs et ces arrivées…

Ces instants magiques et partagés, ces étreintes et ces signes de la main !

Mais voilà le progrès et la sécurité ont prit la place de nos émotions et il n’est plus question de s’accompagner et pourtant c’était beau, c’était fort…

Des amants unis ou désunis comme chez Prévert, des enfants et des familles…

Dommage, comme c’est dommage…

Regrets…

Une petite pensée pour Ysa parce que son petit Amour de Moîse est parti…

Celui là prends la pose et à l’ai très fier de lui !

Je ne sais pas si l’habit fait le moine, mais ici il fait le chien …

Du bleu marine, comme son maître !

Et les lunettes, rendent-elles plus intelligente la gente humaine ?
Et chez le chien ?

Je me demande si cet oiseau là ne serait pas en train de se demander s’il va comme sa maîtresse ouvrir un blog ou pas ?

En tout cas avec ses oreilles en arrière, il semble en pleine réflexion…

Au restaurant c’est la même chose !

Un chien bien élevé met toujours sa serviette et pas de pattes sur la table…

Même moi, je ne suis pas si sérieuse…

Peut-être que certains d’entre vous ne connaissent pas encore la nouvelle campagne
de la Fondation Brigitte Bardot !

Cliquez sur l’affiche

Je trouve l’affiche excellente, surtout n’oubliez pas d’aller visiter
le site qui est l’ un des plus riches en informations sur la protection animale

Je souhaite à toutes et à tous une bonne journée !

Une envie de me vaguer l’âme, et de poser ma tête, juste là sur lui…

Ne plus vaguer à des occupations, mais vaguer pour rien…

Vaguer pour le plaisir, pour me délier l’esprit, pour me faire du bien !

Divaguer aussi mais pour de faux, me libérer et me transformer…

Vaguer un peu pour les autres !

Rester vague et ne pas en dire trop…

Vaguer à l’infini, du plus grand au plus petit !

Vaguer par ce qu’on en a envie, vaguer dans sa bulle et sans bruit…

Vaguer les lendemains qui chantent et faire vaguer sa nuit seule, avec elle avec lui !

Se laisser emporter par la vague, laisser derrière soi ses ennuis…

Se balancer, se laisser aller, fermer les yeux, écouter…

J’ai l’air de divaguer, mais non !

En blanc, il me plait mais en BLEU je le préfèrerai…

Mais ça y est, je l’ai trouvé mon havre de paix !

A demain, moi je vais vaguer…

Ce matin il pleut, encore…

Et nous sommes au mois de mai !

A la télévision, déjà les préparatifs pour accueillir le Festival de Cannes.

Chaque année, au même moment je pense à un homme dans une voiture !

Une blanche, une qui vas vite, une Ford Mustang….

Cet homme passionné de rallye automobile c’est Jean-Louis Trintignant !

Il pilote cette voiture là, sa préférée et lorsque il devient Jean-Louis Duroc dans un film de Claude Lelouch, la Mustang le suivra comme une maîtresse familière…

Un homme, une femme, des enfants, une voiture et un chien !

L’image idéale des publicitaires aujourd’hui mais en 1966 le cinéaste nous offrait avant tout une histoire simple, celle d’une banale rencontre…

La pluie sur la plage, derrière les vitres d’une voiture et le charme opère…

Deauville est encore plus belle, moins prétentieuse !

Du charme, voilà le mot qui me vient à l’esprit…

Définition d’une rencontre, d’instants précieux ou le temps s’arrête, d’une séparation aussi…

Le chabada bada est indispensable à cette recette d’un bonheur fugace !

Nicole Croisille, Françis Lai et me voilà ce matin du 11 mai heureuse et nostalgique d’un cinéma sans fioriture, avec des images qui remplacent presque les mots…

Je suis sentimentale et je le revendique !

Mon coeur est souvent à fleur de peau, à fleur de tout…

Des chabada badas, j’en veux des milliers et tant pis si cela fait mal

Deux minutes et quarante trois secondes d’un petit bonheur du jour…

Chutt….

Anouk Aimé et Jean-Loup Trintingnant
Un Homme et une Femme
Palme d’or, Cannes 66

Musique, Francis Laï

Voix, Francis Laï et Nicole Croisille