7 – Voir

CONTE MORAL ET INITIATIQUE 20 Comments »

Ecrire sur le sable le nom de villes qui n’existent pas, c’est un apprentissage, celui de rencontrer la réminiscence des rêves…

Virginie Rossetti

Carte postale gourmande avant hier, comme prévue j’ai fais de jolis clafoutis avec les cerises de Mark !

Chez moi l’arbre aurai besoin d’être taillé, les fruits sont perchés très haut et les merles et les pies voleuses s’en donnent à coeur joie pour le déshabiller !

Comme je suis prêteuse, je laisse faire…

*

De belles journée tiédies par mon vent d’Autan qui à l’air de s’entendre à merveille avec le Siroco…

Métissage de la montagne et du sable chaud, encore une belle alliance de l’âpre et du sucré, comme j’aime…

Le premier repousse la pluie, du moins le jour !

L’autre réchauffe la terre !

*

Des parfums et des couleurs pleins la tête !

Se lever chaque matin, se dire que ce jour sera différent, que rien ne sera pareil, pourtant tout au même endroit…

Si on approche son âme plus près, plus près du même paysage, on s’aperçoit que rien n’est pareil !

Nous n’avons pas les yeux de la mouche, à mille facettes, et ce n’est pas une excuse…

Voir c’est bien mieux qu’entendre !

Pourtant hier j’ai écouté !

En tout début d’après-midi je me préparais pour une ballade en ville lorsque j’entendis un bruit qui va me devenir familier cet été…

Pas le chant de la Cigale, pas assez chaud…

Mais celui de la vie à la campagne, celui des moteurs d’engins agricoles !

Pas très romantique, mais obligatoire…

Ce sont les foins !

L’année dernière les bottes étaient rondes et là elles sont redevenues carrés, à l’ancienne…

Comme sur la pancarte accroché aux volets d’une ferme sur la route d’Albi,

” Oeufs pondus à l’ancienne”

Et je me dis que je suis loin de la mer et des plages de sable fin !

Au musée, Henri m’attendait !

Plus de 1000 oeuvres  y sont conservées ainsi que les 31 célèbres affiches  !

C’est la plus grande collection publique du monde consacrée à Lautrec…

Et depuis 2002 de gros travaux de rénovations ont été effectués avec de nouvelles galeries que je ne connaissais pas et que je viens de découvrir !

Le Musée Toulouse-Lautrec, c’est le magnifique Palais de la Berbie et ses jardins..

Les affiches, vous connaissez !

Si vous cliquez sur cette dernière, très, très connue vous irez droit vers les étoiles !

Je veux dire sur un site très intéressant qui vous parlera du peintre, de sa vie…

*

Je suis sûre que les tableaux en dessous, certains ne les connaissent pas…

Et pourtant…

Alors regardez !

Des photos assez rares…

A l’hôtel du Bosc, maison familiale d’Albi, on reconnaît Henri avec des membres de sa famille

Ici, dans un estaminet, lui avec la Goulue juste avant qu’elle ne devienne un de ses modèles préférées !

Je ne veux pas oublier le film de Roger Planchon, le seul et unique film intéressant sur Toulouse-Lautrec !

Une seule ombre au tableau, le château du Bosc qui n’a rien à voir avec la vraie demeure familiale, c’est dommage…

Des comédiens exemplaires et réalistes comme Régis Royer dans le rôle d’Henri, d’Anémone dans celui de sa maman…

Et puis Suzanne Valadon interprété par Elsa Zilberstein, magnifique !

Marie-Clémentine Valade fut l’un des modèles du Peintre Renoir et aussi sa maîtresse…

La danseuse de Bougival, c’est elle !

A Paris, elle fera la connaissance d’Henri, deviendra son modèle et sa maîtresse, une grande complicité naîtra et c’est d’ailleurs lui qui donne le prénom de Suzanne…

En épousant Paul Mousisis et vivant confortablement, elle pourra vivre sa passion, la peinture…

Connaissez vous ses oeuvres ?

Une photo de Suzanne

Suzanne dans son atelier

Un indispensable à découvrir, une biographie de Jane Campion parce que Suzanne Valadon, mère d’Utrillo et maîtresses et modèles d’artiste, était d’abord une peintre de grand talent…

Une femme libre mais qui en à payer le prix…

*

NOTE DE L’EDITEUR

Présentation

Elle se voulait libre d’aimer et de peindre en un temps où seuls les hommes pouvaient prétendre à mener une rie de bohême. Qui était donc cette Suzanne Valadon, qui, au début du siècle, brave préjugés et interdits par amour de son art Au-delà de tout scandale, sa vérité à elle tenait en un seul mot : la peinture. De ce désir de vivre pleinement et sans entrave naquit en effet – et quel qu’en fût le prix à paver pour elle et ses proches – une oeuvre puissante et singulière trop méconnue aujourd’hui. Pourtant, il n’est pas de livre sur le Montmartre de la Belle Époque qui ne parle de ” Suzanne la folle ” de la ” mauvaise mère ” d’Utrillo le maudit. Les biographes de Toulouse-Lautrec ou d’Erik Satie évoquent la maîtresse du peintre ou du musicien. Mais, à ce jour, en dehors de quelques monographies, aucun ouvrage ne lui était entièrement consacré Suzanne Valadon n’existait qu’à travers les hommes de sa vie. La présente biographie romanesque vient réparer cet étrange oubli

*

Je voudrais aussi vous faire découvrir mon baiser préféré !

Je sais, on voit partout celui de Klimt, ou les photos en NB de Doisneau…

*

Le mien, enfin celui d’Henri est plus simple, plus vraie….

C’est celui que l’on se donne lorsque l’on s’aime, que l’on va s’endormir  à deux !

Avant ou après, je ne sais mais ce tableau me touche…

J’ai passé une excellente journée et j’ai Vu beaucoup, beaucoup de choses !

Beaucoup appris aussi…

Et puis il faut que je vous dise !

Mark, mon voisin vient passer la soirée de samedi chez moi et j’espère qu’il fera beau et pas trop frais, j’aimerai tant que l’on dine dehors…

Alors je vous dis à dimanche, j’aurais surement beaucoup de chose à vous raconter…

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