Le puits de la providence est profond, c’est le seau que nous y apportons qui est petit.
Mary Webb
Encore quelques cerises grappillées dans la main de Mark et un second verre de rosé pour me redonner un peu de fraîcheur car ma gorge commençait à s’enflammer à force de parler !
Je lui disais donc qu’en 1962 un couple d’anglais, Susan et Peter s’était installé dans le petit jardin qui jouxte la maison.
Pendant des heures, ils avaient du se battre contre les ronces, le lierre et quelques orties pour dégager un petit espace et y planter leur tente.
Ils étaient itinérants comme cela se faisait beaucoup à cette époque et posaient leur maison n’importe où dans un champs, aujourd’hui c’est le collectif et la promiscuité qui prime !
J’avais à peine 4 ans lorsque ce couple se lia d’amitié avec mes oncles pendant tout le mois de juillet…
Si jeune, et pourtant des souvenirs qui semblent avoir laissé quelques traces, comme par exemple un après-midi où j’avais visité leur campement !
Curieuse, j’avais tendue l’oreille et avancé lentement vers leur tente et j’eu juste le temps de reculer, un renard surpris en plein vol de gourmandises s’enfuyait à mon approche…
Celui ci, tellement effrayé par nous autres humains, termina sa course dans les ruines de la maison !
Pris au piège dans la seule pièce murée, la cuisine, il alla s’abriter dans ce qu’il restait de la cheminée et c’est ainsi que Susan, Peter et mes deux oncles virent l’animal disparaitre au travers du mur…
Je me souviens seulement de voix presque lointaines crier, faites attention à la petite, elle va avoir peur !
*
Ce renard cher au Petit Prince était il un garou- garou passe muraille ?
Ou une illusion, une sorte de mirage ?
Pourtant 5 personnes ce jour là ont vécu ce moment…
Des murs qui parlent, un goupil qui se volatilise, la bonne foi de témoins, mais l’histoire n’est pas terminé et mercredi qui n’est pas que le jour des enfants, nous en saurons un peu plus !
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