Il y a quelques minutes, je commençais à fouiller dans ma blogoliste pour lire, découvrir.
J’ouvre le courrier, celui de l’ordinateur et je clique sur une mise à jour, le nouveau billet de MAHIE qui nous raconte son père, son arrivée en France après la guerre, un des premiers à avoir passé la frontière..
Elle nous le raconte au travers de la musique, espagnole bien sûr…
Je suis émue, et je me souviens de mon père aussi, de ce livre qu’il lisait et qu’il m’avait prêté, un de mes premiers livres de “grande fille”, l’Espagnol de Bernard Clavel.
Tiens, une envie d’aller le chercher, de le relire, de sentir le vieux papier tout jaunie de ce livre de poche.
Et puis un clique sur les actualités parce que je n’ai pas ouvert la télévision aujourd’hui, mais cela m’arrive souvent.
Bernard Clavel est mort…
Curieuses coïncidences.
Peut-être certains d’entre vous sont “passés à côté” de cette homme qui écrivait et pourtant il nous a offert une oeuvre encore plus large et plus forte que ses épaules.
Je me souviens aussi d’amis ou de collègues !
Tu lis Clavel, et oui bien sûr, hors norme le bonhomme, autodidacte, apprenti pâtissier à 14 ans, journaliste mais surtout conteur.
Je l’ai “suivi” comme l’on dit, de la Grande patience à sa grande saga sur le Royaume du Grand Nord, une histoire à la Jack London !
Humain, humaniste, droit, sincère, je suis persuadée que sa poignée de main devait être franche.
Sur la photo , son épouse, l’Ecrivain Québecoise Josette Pratte.
D’elle je n’ai lu que “Les persiennes” récit d’une femme délaissée par son mari qui va se trouver prise au piège dans leur maison de campagne.
D’une pièce en haut de la maison, derrière les persiennes, elle va observer, écouter, voir son amour avec sa nouvelle amante…
J’espère que ma mémoire ne me fait pas trop défaut ce soir, mais j’ai très envie de relire ce livre aussi…
Je ne suis pas triste, Clavel avait 87 ans..
Je suis nostalgique…
*
Je me réveille avec le départ d’une belle personne, d’un grand écrivain…
Bonne soirée à tous
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