2 – Notes de coeur…

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Le parfum, les couleurs et les sons se répondent.

Charles Beaudelaire

Notes de tête, Wolfgang, pour son génie et sa délicatesse

Notes de coeur, Frédéric, pour ses valses et ses amours

Notes de fond, Jean-Sébastien, pour sa virtuosité et sa rigeur

La seconde,  la note de coeur,  ne se fera pas présente de suite, comme s’il fallait la mériter !

Attendre quelques secondes pour effleurer le gardénia, le jasmin ou la jacinthe sauvage…

Suave tubéreuse, douce pêche, violette poivrée.

Et que dire de la rose, maîtresse du lieu, qui fait emporter avec elle les arpèges délicieux d’une valse brillante !

Se fondre toute entière, s’entremêler, l’alchimie se crée dés lors que la musique s’égrène avec  la note bleue…

Elle serait dans le jazz la note jouée à une hauteur inférieure à la gamme majeur !

Frédéric se joue de la technique, il ne sait pas encore que son âme précieuse invente le plaisir…

Et ne sait pas non plus qu’un cinéaste de génie, Zulawski,  va lui offrir sa force pour s’épanouir !

Ton amoureuse Georges et le piano ne font qu’un…

Frédéric et Andrzej, polonais au sang mêlé de la passion me transmette leur fusion…

La note bleue serre le coeur, fait couler des larmes de sang qui ont le parfum et la couleur de la rose écarlate.


Ne pas oublier de mettre la musique….

Prochaine étape, la note de fond !

1 – Notes de tête…

PARFUM DE COULEURS 6 Comments »

Elle dormait encore d’un sommeil aux paupières d’azur, dans des draps blancs et doux, parfumés à la lavande.

John Keats

Notes de tête, Wolfgang, pour son génie et sa délicatesse.

Notes de coeur, Frédéric, pour ses valses et ses amours.

Note de fond, Jean-Sébastien, pour sa virtuosité et sa rigueur.

Le première, la plus fugace et souvent la plus fruitée…

Bergamotte, orange sanguine, citron zesté.

Une pointe de piano, quelques violons et le tour est joué !

Des Requiems, des Symphonies, et puis un Andante, celui qui me bouscule et me fait pleurer…

Aimer d’amour la musique, parce qu’il y a des frontières qu’il me faut franchir, des toits et des ciels que je dois dépasser !

Il n’y a pas plus beau, plus transparent que ce concerto 21 qui me bouleverse, me donne l’espoir, des ailes et bien plus que ça…

Je m’attache à cette voile, les embruns ont le goût des fleurs et des fruits, la menthe et la lavande m’enivre, et me donne envie de goûter la vie !

Les amours d’Elvira et de Sixten ne font pas que faire pleurer au cinéma puisque l’histoire est vraie…

Mourir d’amour, pour rester ensemble dans l’éternité !

Leurs âmes pures m’accompagnent, la musique est devenue leur maison, et je ne peux dissocier mes larmes à leur passion…

Tous les trois, je vous porte un amour sincère, et pour la première fois la note de tête,  ne s’oubliera pas…

La prochaine note, celle du coeur sera pour lundi…

Je vous embrasse !


Ne pas oublier de mettre la musique…

Elle automne et étonne Barbara…

JOURNAL 17 Comments »

Il automne à pas furtifs,

il automne à pas feutrés,

il automne à pas craquants,

sous un ciel pourpre et doré.

Sur les jardins dénudés se reflètent en transparence

les brumes d’automne rouillés, rouillés.

Dans la forêt de tes cheveux aux senteurs de poivres mêlés

et sur nos nuit de mi novembre ,

il automne miraculeux…

*

Il y a tout juste une année, une envie de vous parler d’Elle.

Je lui avais consacré le billet  CACHE ICI ! 

J’avais posé ce que je ressentais après ces douze années de silence…

J’avais mis aussi la petite vidéo, mes premiers pas et à ce jour 6856 personnes l’on visionné !

*

Le souffle au coeur est le même aujourd’hui, sa voix et ses mots me manquent…


L’écouter mais aussi la lire, même si elle n’aura pas eu le temps de finir.

Un extrait d’Il était un piano noir

Ai-je assez partagé ?

Ai-je assez répondu à votre attente ?

J’ai reçu tellement d’amour,tellement !

Et toute cette énergie qui m’a fait avancer, chanter,, qui m’a permis de faire ce métier comme j’entendais le faire  : en désobéissant, en refusant tous les archétypes, en ayant un instinct de préservation qui m’a toujours empêchée de me perdre dans le compromis, la confusion.

Je ne détiens aucun secret, aucune formule magique.

Il faut prendre le voile, préserver son désir, en jamais s’en départir, rester bien à l’intérieur de soi.

Exiger autant de soi que des autres.

“Vigiler” pour les autres autant que pour soi.

Vouloir avec une inentamable  opiniâtreté.

Etre sa vérité.

Ne jamais perdre espoir.

Vouloir recommencer.

Avoir peur mais avancer toujours.

En tout cas, sachez que c’est avec vous, par vous  que j’ai vécu, même si c’est aussi pour moi, bien sûr, que j’ai chanté.

Parfois, vous étiez lourds, envahissants, terribles ; je me sentais poursuivie, harcelée, dévorée.

J’ai eu souvent très peur, mais je vous ai aimés.

Jusqu’à l’épuisement de mon corps, de mon âme, jusqu’à la douleur, l’aliénation….

Je vous laisse avec cette chanson, celle de la Grande Dame Brune.

Chanson écrite par Georges Moustaki, et chantée en duo !

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Bonne journée à tous…


Oups, oups et oups !

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Et oui, oup et re oups !

Je suis comme ce lutin charmeur  de Rochefort en terre, je me suis laissée aller, j’ai batifolé sur mon clavier et voilà le billet de vendredi qui se retrouve aujourd’hui !

Donc  je l’ai fait s’envoler, mais il reviendra  à son jour prévu, non mais, qui commande ici :)

Je vous retrouve demain parce que demain c’est le 25 et que je pense toujours à Elle…

*

A partir de vendredi, ce sera Musique parce que c’est plus important que tout, oui que tout !

Aujourd’hui, j’ai fais ma blonde comme cette gardienne de la jolie boutique de Rochefort !

Je vous embrasse et à demain…


C’était pas l’été…

JOURNAL 12 Comments »

C’était il y a longtemps.

Mais longtemps, ça ne veut rien dire…

Olivier

Il y a des espaces temps que l’on ne peut oublier.

Des émotions simples qui ne toucheront pas grand monde…

Personnel la réminiscence, trop intime comme ces photos de vacances qui n’intéressent que vous puisque les autres  ne vous avez pas accompagné.

*


Un matin on se lève, on sait déjà qu’il s’est passé quelque chose, une chose attendue avec espérance.

On ouvre la fenêtre, on respire un air différent de la veille, c’est froid mais c’est bon, c’est rassurant !

Avant même d’avoir poussé  les volets, le coeur est en émois, il se serre, il s’affaire…


La surprise est de taille, le silence est presque Roi, un chardonneret s’est discrètement posé sur la gouttière et il ose donner de la voix !

J’ai douze ans, ce sont les vacances de Noël et il a neigé…


Dimanche de ces années d’insouciances, du fameux chocs pétroliers.

Dimanche des après-midi télé, variétés et films à dix sept heures, journée bien réglée…

Promenade avec mon père, voir, toucher, jouer, la neige fait toujours rêver les enfants.

Des photos, celle là-haut…

Blanc et usé le vieux papier, comme le décor.


Je me souviens aussi de l’après, du chocolat chaud et des crêpes, du film de 17 heures, en noir et blanc…

Une histoire qui se passait en Camargue avec Johnny Hallyday, une rediffusion mais nous ne l’avions jamais vu !

Et puis cette mélodie  que je connais par coeur…

Je ne suis pas une grande fan et pourtant je ne peut m’empêcher d’avoir envie d’écouter ses premières chansons !

L’idole des jeunes, Retiens la nuit…

*

Curieux ces instants où une phrase, puis une photo vous emmène il y a longtemps, mais longtemps ça ne veut rien dire n’est ce pas ?

Et vous une phrase, une chanson, un souvenir d’enfance ?

Je vous souhaite une belle journée avec le froid et un peu de vent, la vie quoi !

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