J’aimerai que cela soit le dernier feu, celui que l’on allume avec l’envie d’ouvrir la fenêtre.
Celui qui fait rougir notre pâleur d’hiver, celui qui nous fait dire que l’on pourra bientôt déjeuner sur l’herbe.
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J’aimerai que cela soit le dernier feu, celui qui aura mis du temps à s’attiser, à faire s’égosiller le bois vieux, à faire voler les confettis des Dieux.
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J’aimerai être ailleurs, enveloppée de la fraîcheur d’un drap de lin et du mousseux d’une étole en mohair.
Recroquevillée entre deux rêves, entre deux saisons, comme l’on peut l’être entre deux vies.
J’aimerai tant être le pont entre deux rives…
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J’aimerai courir, traverser le jardin, sentir la terre humide sous mes pieds nus, caresser les premières violettes.
Mon âme est partagée entre songe et réalité.
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J’aimerai, comme j’aimerai…
Pourtant dés potron-minet, la brume vaporeuse va s’estomper, je m’écarterai de mon nid douillet pour explorer la nouvelle année !
Rien n’aura changé dehors, et pourtant tout nous semblera plus beau…
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La neige aura laissé des traces roses, celles des premières Hellébores.
Peut-être un oiseau, peut-être le bruit de l’eau, la naissance de quelque chose ?
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Ma hotte est bien légère et mes idées souvent cotonneuses !
J’aimerai vous offrir mes voeux, et je n’ai que des étoiles dans les yeux…
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Je vous souhaite aussi mille bonheurs pour ces 80 futurs journées d’attente et d’espoir…
Belle et heureuse année à tous !
Et n’oubliez pas, rien sans amour…
A bientôt…
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