Si nous pouvions vraiment reconnaître nos moments de bonheur, nous saurions peut-être ce qu’il nous faut dans la vie.
Joanna Field
Ce matin je me suis levée tôt, le réveil à sonné mon entrée dans ce lundi à trois heure trente !
Par obligation, pour accompagner quelqu’un, mais non je ne suis pas insomniaque.
Dans ma petite rue, la clarté orangée des réverbères tamisaient les vieux pavés, les murs de pierres se lançaient des ombres dorées.
Un peu de vent s’était levé, juste comme ça, sans doute pour faire plaisir aux nuages où à moi, car je l’aime ce vent !
Je me suis assise sur la grosse marche du porche, je suis restée là pour regarder le silence, les ardoises qui brillaient à cause du gel.
Parce qu’il faisait froid, les chats de la rue étaient restés dans les caves, près des chaudières…
J’imagine le regard de ceux qui seraient passés par là !
Un pull et un jean vite enfilé, un grand châle autour de mes épaules, assise et toute recroquevillée, une sdf, une rom où quelqu’un qui aurait perdu ses clefs.
Je m’en fiche, j’étais bien !
Quelques minutes, juste ça…
Même plus savoir qui j’étais, ne pas penser, laisser courir les secondes.
Depuis bien sûr, je suis rentrée dans le chaud, dans le douillet, et je me suis préparée un chocolat et je n’ai même pas réveillé mon chat !
Pianoter un peu sur l’ordi, et vite reprendre la tasse entre mes doigts parce que maintenant j’ai un peu froid…
Il est cinq heures vingt six, c’est un matin d’hiver comme les autres, je vais retourner me coucher un peu, pour attendre que sonne la suite de la matinée, huit heures !
Le bonheur m’a offert quelques minutes, je le remercie…
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