Je me célèbre et me chante,
je fainéante et invite mon âme…
Walt Whitman
Comme si le corps devenait trop lourd, je me penche pour rattraper le temps qui court…
Moins de force, pas assez de courage, je laisse couler mon âme.
La mienne se fait sirène à l’écoute d’un Ulysse dans le ciel !
Mon regard se lève, la plume au loin là-bas se fait avion, hirondelle…
Sans bouger, voyager un peu et s’imaginer plus léger que l’air, plus vif que l’éclair, plus fort que la mer !
Rendre transparentes ses idées, édulcorer un peu sa vie, se faire bulle, se faire du bien…
Quelques gouttes de rêves emprisonnées dans la cage doivent trouver la clé, s’offrir un Lupin, faire fit au chagrin !
Fainéanter est aussi un verbe, et c’est tant mieux…
Par ce que j’ai envie de le conjuguer sans me culpabiliser.
*
Ses jumeaux ont plus de tenue, plus de circonstances très atténuantes !
Flâner, musarder, muser où traîner et me voilà devenue esthète, presque courageuse…
Le pouvoir des mots n’a de force que s’il est sincère, franc !
Je prêche la non précipitation, je ne serais jamais cyclone, jamais guépard.
Les chemins de traverses, je connais bien !
Mais il faut les chercher, les sentir et les amadouer, s’en faire des amis et ne rien précipiter…
Savoir s’arrêter est du grand art !
*
Mieux voir c’est apprendre, comprendre mais faut il le vouloir…
Il m’aura fallu du temps, mais je sais enfin ce que je veux et ce que je ne veux pas !
Vivre à son propre rythme est une expérience des temps modernes, première phrase écrite sur mon carnet de non-résolutions et je vais m’y tenir…
Et vous, et toi, vous n’avez pas, tu n’as pas envie pour une fois de le prendre par la main ce temps si précieux ?
Allez hop, entrons dans le cercle des poètes de la jouissance contemplative…
Recent Comments