Comme le comparse des Robinsons chez Defoé et Tournier, je voudrais être la complice d’une journée dans le jardin, celle qui vous suit dans les allées et qui porte le panier.
Tracer mes pas sur les vôtres, toucher le sol sans qu’il ne se sente prisonnier…
Me pencher sur les dahlias déjà fleuris et penser que dans quelques semaines Claudine retournera à l’Ecole.
Pour entendre votre voix se faire vive, je ferais semblant de confondre les fleurs.
- Du Rouge, ceRtes mon amie, mais ce sont des pavots !
Les R qui roulent comme les pierres des torrents, le sourire qui sait que je sais, mais qui saura se taire.
Vos yeux perceront les miens, et je n’aurais pas mal…
*
Tendres moments qui vont durer des lurettes de temps,
avec des Si et sans Bémol, je remonte le courant.
Ode à Colette 1
Recent Comments