C’est comme là-bas…

PARFUM DE COULEURS 10 Comments »

Comme un village se reflétant sur la Tamise, les moutons  tout là haut regardent passer les nuages…

Du Fog de ce matin, il ne reste plus rien !

Les couleurs reprennent leur travail  pour nous faire rougir de plaisir.

Falstaff,  le rosier aux fleurs doubles se prend pour Roméo,  et l’année prochaine il pourra rencontrer sa Belle !

Bien cachée derrière le bow-window, il me semble apercevoir l’ombre de quelqu’une, très occupée avec sa tasse de thé…

Avec du lait, pour que les scônes paraissent plus moelleux !

Le parfum d’un Honeysuckle me montre le chemin, celui du Cottage Magique…

Me voilà arrivée chez moi où presque…

The Cottage, numéro 58, l’adresse est bonne !

J’ai rêvé d’un là-bas, mon imagination m’a offert un cadeau inestimable.

Le souvenir d’être déjà passé devant la maison, je reconnais le Ghislaine de Féligonde, ses petites fleurs jaunes qui vont envahir le mur jusqu’à l’automne…

On m’avait dit que ce pays pleurait souvent sous la pluie, et je n’y ai rencontré qu’un seul nuage !

Je n’en ai toujours fait qu’à ma tête !

J’ai envie de voir ce que j’ai rêvé la veille et cet après-midi de juillet, j’ai senti les parfums , j’ai frôlé des  fantômes et mon regard  s’est plongé dans une histoire qui n’existe pas, ou si peu…

Pas envie de lire, juste fermer les yeux et j’ai marché, marché !

*

J’ai envie de croire aux promesses de l’aube, envie de croire que la main de l’homme repousse la folie, se fasse rassurante comme celle du jardinier.

Lui qui offre la vie à la terre, qui la ménage sans cesse !

Je parle de l’homme jardin, le vrai, le respectueux, celui qui sait être patient,  qui fait pousser des simples et ne veut pas devenir apprenti sorcier.

Il doit bien exister quelque part des hommes raisonnables, responsables, parce que l’on ne peut plus attendre…

Parce qu’un jour on risque pour de vraie de n’avoir que des fleurs à rêver…



Belle fin de semaine à vous tous !



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