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avr 13
De l’eau, de l’eau, de l’eau…
N’éteignez pas ce feu qui coule en moi, cette source vive qui à besoin de ce courant, de ces méandres pour exister.
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Chance d’être si proche d’elle en toute saison !
Miroir, miroir, miroir qui rend beau tout ce qu’il approche…
Et puis une surprise, pourquoi l’année passée je n’avais pas aperçu cette rareté !
En bois de partout, des angles et des ronds qui se fondent dans le paysage, cachée mais pas trop, une maison…
Très au bord, j’espère qu’elle n’aura jamais les pieds dans l’eau !
Mais qu’importe, je suis sûre qu’une bonne fée veille sur elle…
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Tiens, une barque m’attend !
L’envie serait un pécher, je n’y crois pas !
Rêve bien léger de croire qu’un jour je serais une habitante des berges vertes et dorées…
Rivière de diamant, dans mon souvenir mais pas autour de mon cou !
Le bonheur chez moi est près de la rivière et dans les près aussi, se mettre au vert avec quelques touches de bleu…
Solitaire ?
Pas toujours !
Et le mercredi ?
Toujours secrète derrière les rideaux…
Petit ruisseaux deviendra grand ?
Petit poisson deviendra grand, pour finir au beurre blanc !
Et puis des cris, des chants, des rumeurs…
Lorsque les grenouilles sont amoureuses, c’est en pleine journée qu’elles se font entendre, malgré la chaleur !
Quelques 20 secondes à écouter, et à regarder de près.
Elles étaient nombreuses, et une plus grosse que les autres faisait son intéressante, et elle se gonflait, gonflait…
Je ne l’ai pas revu par la suite, peut-être que
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Petit billet non sponsorisé par Pêche, chasse et nature
Juste une petite promenade à moins de 15 minutes du centre ville de ma petite ville au bord de l’eau et à pieds !
Un chemin qui longe la rivière, aucun bruit de moteur, le sentier étant interdit aux automobiles et aux deux roues
La nature, et moi, et vous, juste ça…
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Et chez vous, où les chemins vous inventent-ils ?
Belle journée à vous tous, chez moi ciel bleu et fraîcheur, pull et balades, balades, balades…
Savourons la vie !
avr 09
A grand pas, au galop, le cheval fou de la métamorphose se prends les pieds dans le calendrier !
Saute mouton, marelle, il s’amuse et ce mercredi fut presque…
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Presque comme sur ton Ilet Chriss, à cause des couleurs, un bleu intense, des verts tendres et céladon, des roses pastels comme des larmes de coeur, des soubresauts de vent doux comme de la soie, des effluves qu’on ne reconnait pas !
Et puis le blanc aussi, plumes d’édredon, duvet léger que l’on a envie d’embrasser, promesse de la pomme, de la poire et du temps des cerises…
Une envie d’espadrilles, de lin qui ne collera pas à la peau, de parfum plus léger que l’air, eau de lavande poudrée, de verveine et de tilleul…
Parfum de l’enfance, se souvenir des courses folles au travers des chemins, des promenades en bicyclette, des roucoulades près du marronnier, premiers émois amoureux !
Couleur menthe à l’eau, l’espoir est partout !
Des bruissements nouveaux, celui de l’abeille, du dérailleur du vélo qui me frôle, de la respiration saccadée d’une ombre qui s’entraîne, de la poussette…
Je me laisse distancer puisque je suis à pieds !
Les vergers du ciel, si l’on est curieux et qu’on lève la tête !
Plafond de rêves, sans limite…
Et toujours ce bleu qui m’a donné envie de changer de décor ici, ce bleu céleste qui peut-être ce soir verra passer les étoiles filantes !
La lumière est presque oppressante et passer de la nuit au scintillement du soleil me fait fermer les yeux.
Du bleu pour ne pas donner le blues.
Chez moi il y a aussi de l’eau mais qui n’est pas salée…
Elle bruisse aussi, mais sans faire de vagues, elle semble discrète et pourtant.
Lundi je vous ferais découvrir ses berges et ses secrets, la cachette des grenouilles et de leurs cris d’amour…
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Presque l’été !
Je vous parlais de mouton tout à l’heure et bien en voilà un, solitaire et bien couvert pour la saison, j’ai beaucoup de chance d’habiter une ville à la campagne…
Estivalez vous, profitez bien de ces journées, qui sait si le printemps avait la drôle d’idée de faire déguerpir notre summertime !
Que c’est beau la vie, n’est ce pas ?
Je vous embrasse et n’oubliez pas, rien sans amour…
avr 07
Feuilleter un magazine, ce n’est pas lire, enfin pas vraiment !
C’est juste regarder, papillonner…
Mais voilà, il y a quelques instants, je me suis arrêtée sur lui
Voilà un type que j’aime beaucoup, non que j’adore c’est pas pareil…
Je le connais depuis longtemps, je l’ai croisé dans des films, seulement
La première fois, surement dans les Fantômes du Chapelier et Coup de foudre, pas de grands souvenirs, des petits rôles !
Premier coup de coeur dans l’Eté meurtrier, un de mes films cultes…
Ce jeune homme tout fou, toujours flanqué de sa petite amie, qui grimpait les côtes avec son vélo, qui faisait des courses
Sympathique, jovial, drôle, le regard franc !
Mais mon vrai renversement fut son rôle du journaliste Francis Paudras dans le plus grand film du monde, pour la plus belle musique du monde, Autour de Minuit
Je prépare d’ailleurs un billet sur le livre de Paudras et le film de Bertrand Tavernier.
Histoire d’amitié entre un jeune homme illustrateur et un musicien de jazz un peu oublié, Dale Turner interprété par le saxophoniste Dexter Gordon…
Film dédié à Bud Powell et Lester Young.
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Il respire la sincérité dans ses rôles, il ne joue pas, il est !
François c’est le chic type par excellence, mais attention, chic par cet air désinvolte qu’il se donne !
Je l’imagine sortant de la salle de bain, une serviette sur l’épaule, sifflotant et donnant une petite tape sur les fesses de sa compagne
A l’aise partout qu’il doit être, ballade en forêt avec ses gosses, au restaurant avec sa nouvelle bien aimée !
Rassurant, à l’écoute, sourire et regard franc, ne cherchant pas midi à quatorze heures…
Ses mains doivent être sèches, à la bonne taille et surtout ils doit les serrer forts sur les vôtres !
Parce qu’il à l’air comme ça le François, tout tendre et tout doux, mais attention, il n’est pas non plus le genre à s’en laisser compter…
Les étincelles dans ses yeux, les petits plissés autour de son regard laissent aussi présager une âme “Humoureuse”
Calin, droit dans ses bottes, flânant dans la vie, sans calcul aucun, je n’arrive même pas à lui trouver un seul défaut !
Surtout depuis que j’ai lu son interview dans Marie- France
Lisez moi ça et dites moi, vous en pensez quoi ?
Il est pas génial cet homme
” Le meilleur moyen de récupérer le désir, c’est d’accepter la rupture”
” Je n’ai jamais pu avoir deux femmes, je n’ai jamais pu tromper. Je suis trop amoureux dans l’âme. Ni tromper, ni attendre de rencontrer pour quitter. Je quitte et je reste tout seul. A un moment, j’ai pensé que j’étais trop vieux et que je n’aimerais plus. Cela a été très douloureux, mais aujourd’hui, je suis amoureux !
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Alors, vous me croyez maintenant, je vous dits que c’est un type génial
Et oui, le Romantique existe encore !
Sur ce, je retourne à mes petites occupation, fenêtre ouverte et ciel tout bleu, je suis en train de terminer mes lectures chez vous et j’ai encore une dizaine de blogs amis et de surprises à découvrir et ensuite je réponds aux commentaires ici, pas avant
Je vous souhaite un bel après-midi et vive le printemps !
Une petite dernière pour la route, en noir et blanc il est beau aussi n’est ce pas
La musique est un extrait de la B O du film, de mémoire c’est Una noce con Francis, c’est du bebop et c’est avec le free mon jazz préféré !
avr 06
Nous formons, disciplinons et honorons notre corps.
Avec le temps, nous pouvons apprendre à lui faire confiance…
Martha Graham
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Paysage à conquérir, routes et chemins à découvrir…
A corps et à coeur, gravir la montagne et de là-haut balader son regard timide.
Prendre tout, mais pas d’un seul coup !
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Déguster, caresser des cils, se laisser surprendre par la beauté du geste, celui de toucher le velours de la peau.
Sens sans interdit, oser de plus près, souffler sur les fesses un vent plus léger que la plume…
Du bout des doigts, palpons et roulons, plissons la cuisse comme ça, pour rien, pour rire !
Recto, verso, le voyage n’a pas de frontières, le plaisir pas de limite…
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Occupons nous sagement du notre, de celui de l’autre !
Récréation, séduction…
Estimons nous à travers ce corps, et si le chemin parait long, le jeux vaux mille chandelles, mille feux d’artifice !
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Amoureusons nous, du bout des lèvres au bout des seins, hanches comprises dans le menu, ne soyons pas pingre
Ode à la vie, à nos envies, chérissons nous les uns les autres !
Petit billet léger, presque sans queue ni tête, j’ai dit presque
Faisons tout simplement la paix avec notre corps…
Make love, not war
Belle journée à vous tous !
avr 04
Les jours se sont esquissés tout doucement, les sourires ne seront pas oubliés…
Présence d’êtres chers et les heures tourbillonnent, les larmes flottent un peu avant le départ.
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Des journées entières à s’éblouir de regards, de voix douces…
Un écran-écrin de vie.
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L’autre côté de mes rêves, je veux parler d’ici est alors un peu oublié…
Juste un peu, juste ce qu’il faut, pas plus mais pas trop !
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De la poussière sur le dessus de l’écran, un bureau bien rangé avec de temps en temps une tasse de thé posée là, parce qu’on ne savait pas où la ranger…
Quelques minutes dimanche, pour une envie de bleu et voilà !
Que s’est il passé ce jour là ?
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Des yeux qui s’entrouvrent vers onze heures, le son des cloches, une maison près de la cathédrale !
Du jus de raisin noir, du thé au jasmin et quelques tranches de pain d’épices sur un plateau.
Quelques minutes de réflexion, hier soleil et ce matin pluie transparente et si douce que je ne l’entends pas tomber !
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Une mâtinée banale que je ressens pourtant comme un premier janvier, comme un premier de quelque chose que je n’arrive pas à identifier…
Je suis moi, mais différente !
Reprendre le cours de mes habitudes, mais avec de la distance, être près, proche mais rester sur la berge, ne pas essayer de traverser…
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J’ai des envies de toutes les couleurs, de tous les bonheurs et mes rêveries ont décidé de profiter du vent léger qui me traverse !
Besoin de sucre, du parfum de la rose, de l’air du temps qui s’égrène…
Lever la tête, respirer, se prendre les cheveux dans le ciel et ne pas avoir peur !
C’est bien de partir un peu, et c’est bien de revenir…
Mon regard qui se pose ici et là est en train de grandir, de mûrir, de s’épanouir et ça ne me déplait pas, bien au contraire.
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Un mardi pour lire, vous qui écrivez si vite, si souvent que j’ai peine à vous suivre
Un mercredi pour répondre et penser un nouveau billet, emploi du temps bien chargé, mais non je plaisante !
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Heureuse de vous retrouver, de vous redécouvrir…
Belle soirée à vous, c’est déjà lundi, il est 19h30 et il fait bleu dehors et ici aussi !
Je vous embrasse fort…
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