Monsieur Spitzweg aime les premières pages des Maigret :
“Il avait plu tout le dimanche, une pluie froide et fine, les toits et les pavés étaient d’un noir luisant, et un brouillard jaunâtre semblait s’insinuer par les interstices des fenêtres, à tel point que Madame Maigret avait dit, il faudra que je pense à faire faire placer des bourrelets.”
Maigret et l’homme du banc
Philippe Delerm, il avait plu tout le dimanche
Les nuages là-haut c’est mon ciel depuis ce matin, doux et moutonneux, on sent que derrière se cache un cadeau, une surprise qui tarde à venir.
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Après tout, pourquoi être pressé, le soleil a quelques fois besoin de vacances lui aussi !
J’ai aimé ce matin, ce lundi presque comme un dimanche de Maigret…
Une pluie fine comme de la rosée, presque tiède, silencieuse et douce.
J’ai aimé les légers frissons sur ma peau, les gouttes sur mes yeux et mes espadrilles qui devenaient lourdes.
Une ondée qui m’a accompagné, qui m’a guidé et fait découvrir des abris sous des porches que je ne connaissais pas.
Des maisons à pans de bois que je regardais sans voir !
Les pavés luisants comme des anguilles obligeaient mes pas à la lenteur, m’empêchaient de suivre le mouvement des lièvres et je restais tortue…
J’ai reconnu la première pluie d’été, celle que l’on respire, qui entraîne avec elle le parfum des fruits de la terre.
Celle que l’on ne fuit pas mais que l’on suit, que l’on caresse, que l’on ne maudit pas, parce qu’elle tient en elle les promesses de la vie, de celles des fleurs, des fruits, des blés et des oiseaux, de la nôtre…
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Mon mini-jardin était aux anges et moi aussi !
Je vous embrasse et vous souhaite une belle journée avec des perles de pluie ou pas
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