Du temps pour tout

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Pour tout, mais surtout pour tous !

Du temps à prendre, à ne pas laisser, du temps qui s’enfuit mais que l’on arrive tout de même à rattraper…

Un peu pour soi, un peu pour toi !

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Mon temps à moi s’est laissé griser par un ciel tout clair mais le vent en à voulu autrement !

Une grosse averse, le coton n’est pas étanche et les espadrilles non plus :)

Un week-end au chaud et souvent au lit, un refroidissement comme aurait appelé ça ma grand-mère !

Et puis le truc bête, tellement d’ailleurs que j’ose à peine en parler…

Une luxation du poignet, presque terminée d’ailleurs puisque  j’arrive à poser ma deuxième main sur le clavier :)

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Du temps à lire, à se poser !

Du temps à regarder et à dire aussi…

Plus d’écran, et les yeux regardent autrement.

Moins envie de rien, mais beaucoup plus d’envie de tout :)

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Un mercredi  récréation à venir vous lire, passer sans en avoir l’air, pour le plaisir de discuter entre amis.

Prochain vrai billet ici vendredi !

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Bravo à LH qui a trouvé  le nom du port avec ses beaux voiliers dans mon billet précédent !

C’est bien celui de Marseille en 1901 et la photo fait partie de la collection personnelle de Mr Marcel Descamps.

Pas facile à trouver, je n’ai pas de lecteur Marseillais !

Belle journée à vous, chez moi il pleut et les violons de l’automne sont déjà arrivés…

Je vous embrasse fort !



Passé, présent…

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Au port, les mâts de sabliers soulèvent des oiseaux géomètres et les viaducs de rêve que tissent le brouillard.

Madeleine Mouget

Le vent ferait il vraiment tourner les têtes !

Je connais une girouette qui a mauvaise réputation, on la voit courir près de la rivière à condition d’être gaillard dès potron-minet…

Pas comme un furet, mais comme une anguille parce qu’elle sait se faire roseaux et fil de soie pour que l’on ne l’attrape pas !

Maligne et pas docile, la fille sauvage n’a que faire des garçons moqueurs et un peu niais qui peuplent son village.

Les blés et les maïs, les murs de bambous qui bordent les cours d’eau sont des territoires adorés par la belle aux pieds d’argile !

Elle s’en va sur les sentiers pour glaner des parfums, se remplir les yeux des couleurs de l’été et surtout elle sait…

Parler au vent, lire dans les yeux des chats sauvages, caresser les abeilles et d’une main tendue apprivoiser les étoiles  et ce n’est pas tout !

Elle sait guérir les visages ravagés par les chagrins, elle assèche  les canaux de larmes qui déversent leur sel sur les mains et elle sait aussi rendre à l’amour ses plus belles couleurs…

Pas une fée, mais une fille, une qui rêve et qui attends assise sur des caisses.

Le port est aussi sa maison alors elle reste sur le quai  en se disant qu’un bateau viendra pour l’emporter loin…

L’Afrique est là, juste là au bout de ses doigts.

Virginie, été 2010

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Publié sur le blog Les mille Mots chez Lise

l’année dernière.

La photo fait partie de la collection de Monsieur Marcel Descamps

Justement, ce port photographié en 1901,  vous le reconnaissez ?

Dites moi !

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Belle journée à vous tous…



Rêve parfum

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Elle gardait toute l’année des pots remplis de plantes sur des marches de bois peintes en vert.

Il y avait des géraniums rares, des rosiers miniatures, des spirées aux fleurs vaporeuses, blanches et roses…

Colette

Et il y avait  le parfum, celui des iris finissants leur vie brève avec leurs pétales semblables à du papier froissé, celui  des pivoines trop offertes à cause de la pluie, coeurs ouverts et têtes basses, celui  des roses anciennes qui s’épanouissaient enfin…

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Du miel , de la violette, des fruits rouges, de la mandarine, de l’abricot aussi.

Mille arômes qui se répandent autour des abeilles et des papillons.

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Je suis la vilaine, la difficile, la pas gentille qui préfère à l’architecture bien ordonnée de la Rose Thé, celle plus joyeuse, plus fouillis  de  la Centifolia, Damas, Alba, Gallique, mais si,  vous savez,  l’Ancienne, l’Anglaise  ou  la Rugosa !


Plus lourde, plus fragile après l’ondée du matin, elle sait tenir ses promesses, car elle n’a que de l’amour à nous offrir…

Félicité Parmentier, Madame Hardi, Marie-Louise, Jacques Cartier, Souvenirs de Malmaison, Charles de Mills…

Des noms que j’ai dans la tête et qui me font frémir, de plaisir !


Rêve de parfums, de saveurs, de couleurs !

Et ces noms et prénoms, des gens comme il faut à qui l’on  aimerait bien offrir le thé sous la gloriette…

J’ai encore rêvé d’elles, jardin que j’aime, tu me manques !

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Vous offrir des fleurs un dimanche, que vous soyez sous la pluie ou dans la lumière, qu’importe !

Le parfum est dans votre coeur, c’est la seule chose qui compte…

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Belle journée à vous tous, sans oublier que rien sans amour !


Politique ment

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Pauline et Henry, mais pas dans une mairie.

Journal d’un satyre à New-york !

C’est bête et méchant et toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé et bla bla bla bla :)

Bonne journée et soyez sage…


A, b, c d’Ailes, le B

A, B, C, d'Ailes 13 Comments »

A b c d’air

A b c d’Ailes

Comme le yin et le yang, ils voltigent dans le même ciel, s’enivrent du même parfum de liberté, se tiennent par le coeur.

Ensemble, c’est tout !

B comme bleu, un peu !

Comme mille autres mots aussi…

Balançoire

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Voir le dessous des choses par dessus tête !

Se laisser pousser, guider.

Rêver d’avoir peur, mais pas trop…

Je pense au coeur qui se balance, mais qui ne balance pas !

Pas à celui qui trompe, juste celui qui joue le marivaudage, le métronome, celui pour qui la meilleure des liqueurs est le juste mélange des couleurs pour plus de saveurs.

” Moi, j’ai l’impression que le monde existe autour de moi, mais pas moi. Je suis transparent, invisible. Je vois les autres, mais ils ne me voient pas”

Gaspard

Le voilà notre héros dont le coeur fait de la balançoire.

Romantique à souhait, il donne envie d’avoir envie !

B comme Bretagne aussi, puisque Dinar.

Plage Bleue..

Gaspard se balance, mais ne s’en balance pas de ses vacances !

Son été va compter, jusqu’à trois, avec ses doigts, avec sa tête et avec des Baisers.

Belles, Brunes et Blondes, encore 3 B !

Passer de l’une à l’autre, de celles que l’on n’ attends pas, Margaux et Solène, mais garder son âme ouverte pour Léna…

Gaspard est joueur et sentimentalise ses émotions.

Il chante mais ne voudrait pas déchanter…

Toujours cette balançoire,  je vais et je viens, je me décide et me résigne, l’Une après l’Autre.

Jeu de dupe, où l’Amour et l’Amitié vont se contredire, un peu, beaucoup, passionnément et à la folie !

B, comme Baiser, en prendre et les rendre.

Jeux de cartes ici aussi, comme avec Delphine dans le Rayon vert, mais là, point de Roi de Coeur mais des Reines !

Traces dans le sable mouillé, brise légère, fleurs de peaux salés, chanson de marin, regards furtifs et attentionnés.

Gaspard entre deux rondes, entre deux mondes parce que les adultes aiment à jouer les adolescents…

Brièveté de petits instants, tourner la tête mais sans faire de mal, compter les points, et le gagnant dans tout ça ?

“Il n’y a qu’avec toi que je suis moi” dixit  Gaspard à Margaux.

Et si l’Amitié était plus sûre que l’Amour !

Jeux du hasard, Conte d’Eté…

Merci à vous Eric R, mon conteur de saisons préféré…

Et bon début de semaine à vous tous !


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