Je me souviens de ce jour d’hiver où la neige commençait à tomber.
Tu ne devais pas être là, tu devais être auprès de ton amoureux à Paris mais tu voulais me voir, me serrer dans tes bras, une dernière fois…
Alors tu as pris ta voiture, tu n’as prévenu personne et tu as sonné à la porte.
Tu savais que je n’étais pas seul, que ma femme était là.
Mais tu as sonné quand même, sans doute avais-tu un bon pressentiment.
Je t’ai ouvert, nous nous sommes jetés dans les bras l’un de l’autre et nous nous sommes embrassés longuement, de ces baisers passionnés, fougueux, plein de désir et d’amour…
Puis ma femme est arrivée.
Elle t’a proposé un chocolat chaud que tu as accepté avec joie !
Et puis je ne sais pas comment cela s’est fait, peut-être la neige qui s’accumulait et qui t’empêchait de partir, mais tu as dormi à la maison.
Et nous avons fait lit à trois.
Et ce fut une nuit merveilleuse remplie de rêves inoubliables…
Au petit matin tu avais filé, on ne t’a plus jamais revu.
Nous n’en avons jamais reparlé avec ma femme, juste ce dernier matin de décembre où elle m’a raconté son rêve de la nuit.
C’était notre rencontre à trois.
Elle avait la sensation d’avoir vécu ce rêve…
-Arthur, dis moi la vérité, cela nous est arrivé réellement où ai-je rêvé ?
-Que veux tu que ce soit ?
Pour moi c’est le rêve de la réalité quotidienne.
Arthur Montignac, décembre 2011
Les souvenirs d’Arthur sont comme lui, coquins !
Mais il est aussi amoureux de Mozart, de Verdi, de Cavafy et de Paris !
Mille vies en une, mille plaisirs réunis, épicurien amoureux de la vie tout simplement…
Merci à toi.
Découvrir Arthur, c’est sous la boite
A très bientôt, encore deux amis et leurs textes et puis moi !
Je vous embrasse bien fort et jolie semaine à vous…
Billet illustré par Catherine et Jules et Jim et Truffaut et l’Amour et le Tourbillon de la vie !
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