Divine Idylle

ODE ROMANTIQUE 46 Comments »

C’est beau comme une histoire d’amour parce que c’est une histoire d’amour !

C’est aussi l’histoire d’une désillusion, mais surtout celle d’un passage, d’un saut de l’autre côté, du grand écart qui va faire mal.

Un passage obligé, parce qu’il est normal qu’à seize ans, les yeux voient grand et haut !

Envie de toucher de l’or, et tout ce qui brille n’a pas toujours la valeur que l’on voudrait bien y donner.

Pousser une porte n’est pas bien difficile, mais un mur demande plus d’effort.

Jenny et ses 16 ans, David et ses 32…


Une étudiante qui rêve d’Oxford et étudie le latin, Un dilettant cabotin et beau parleur !

Alchimie de sentiments vrais et forts, avec une Angleterre des années 60.

L’une veut tout et l’autre prend tout !

Pas de chats et de souris comme chez Rhomer, et pourtant chez Lone Scherfig, tout est nuancé aussi, précis, et donne de la couleur aux sentiments.

Un Londres grisé mais pas triste même sous la pluie, un Paris bleu et blanc et un peu enfumé les nuits de pleine lune !

” Après mes études à l’université, j’irais vivre à Paris, je fumerais des cigarettes, je m’habillerais en noir et j’écouterais du Jacques Brel”

C’est Jenny qui parle, qui clame à ses amies étudiantes son credo qui fait dire à son père ” Les Français ne nous aiment pas” !

Dans leur jolie maison d’un quartier chic de Londres, les parents ont une peur bien légitime, celle de voir partir leur fille pour un ailleurs…

La France pour Jenny c’est aussi cette dame en noir, une femme qui chante dans le St Germain idéalisé par l’adolescente.

Cette voix toujours présente, cette Juliette  des esprits, cette âme aux mille Roméo, aux passions sans remise en question.

Il y a cette chanson écoutée dans la chambre en secret et en sourdine !

Cet air qui ne vas pas quitter le film, qui va accompagner les élus de l’amour pendant leur séjour à Paris et qui ne me quitte pas non plus…

Des instants de cinéma qui vous emportent et vous entraînent,  qui vous font saliver, qui donnent un sens à vos ailes qui n’auront plus envie de toucher terre !

Quelques minutes en ballade charnel, en ponts des soupirs, en danses endiablée dans la fumée des caves où les effluves du Be bop vous transporteront  dans une orgie de plaisir.

Un Paris sans peur et sans reproche que j’aime idéaliser,  qui flotte encore dans mon coeur et sur ma peau, celui des années insouciantes de mes seize ans aussi…

Une idylle à trois, et même à quatre !

Jenny, David, Paris et moi…

Une ode à l’insoluble question, pourquoi elle, pourquoi lui et pourquoi moi…

Amoureuse à se faire mal, Jenny va…

Je ne vous en dirais pas plus si vous ne connaissez pas !

Charme d’une Haudrey Hepburn pour Carrey Mulligan, joli oiseau ne sachant où donner du bec, batifolant d’un espoir à une étoile, d’une vie de rêve à une vie rêvée…

Fraîcheur d’un sentiment tout neuf, sage, mais ne se voulant pas lisse !

Florilège d’émotions et d’images, j’ai découvert cette histoire cet hiver et vu quatre fois le film…

Les phrases de Jenny sortent tout droit de ma mémoire, je n’ai pas encore le DVD chez moi, mais c’est pour bientôt !

J’aime bien toucher du bout des yeux des perles de bonheur pour perdre pieds dans des ailleurs…

Idéaliser juste ce qu’il faut, c’est ma dose d’enthousiasme préférée.

Romantique moi, oui et alors !

Je vous souhaite une jolie  semaine et comme vous le devinez déjà, toujours rien sans amour…


Fiche complète sur le film, cliquez là et vous saurez que L’Education, puisqu’il s’agit de lui, à reçu bien des prix en 2009 et que sa jeune héroïne celui de la meilleure actrice !






L’Amour est cerise

SENTIMENTALITE 48 Comments »

Parce qu’il y a des jours où le coeur s’envole, qu’il s’immobilise dans le ciel, qu’il vous fait la nique, qu’il joue avec le soleil, qu’il vous abandonne un peu, juste le temps pour vous d’apprendre  à l’apprivoiser à nouveau…

Ne pas avoir peur, le laisser filer un peu tout là haut, léger et indomptable.

Il revient toujours…

*

Et il est revenu, il s’est posé contre la fenêtre et il a cru que je ne l’avais pas vu !

Observé, juste une ombre qui se tord, qui ondule et qui semble me faire signe…

Mon regard s’approche, le vert sombre de mes yeux s’habitue à ce fantôme et mon âme toute entière est en émoi.

Qu’il reste, juste un peu et ne pas demander plus…

*

Penser à lui qui s’est sauvé, qui s’est caché !

Lui laisser croire quelques instants, quelques années…

Jouer l’indifférent avec les Rois et les Valets.

Tapisser sa vie d’autres  envies, feindre le manque de lui…

S’amuser un peu, beaucoup, à la folie !

*

Prendre ce coeur pour ce qu’il est vraiment…

Attachant, surement !

Les années passent, il mûrit comme la cerise, il se gonfle de sucre, à le goût des surprises…

Il faut rester gourmand pour ne pas se lasser, j’ai donc décidé de ne pas le lâcher !

Douce journée aux Valentine et Valentin…

Je vous embrasse !


L’art du peu

JOURNAL 14 Comments »

Tout ce dont vous avez besoin est en vous et attend l’occasion de se déployer et de se révéler.

Tout ce que vous devez faire, c’est faire silence et prendre le temps de chercher ce qui se cache en vous, et vous le trouverez sûrement.

EIlenn Caddy


Il y a celui qui consomme le temps, qui ne le mâche pas et qui l’avale goulûment, sans en sentir le goût !

Il y a celui qui le déguste, qui le fait languir de plaisir, qui le caresse avec les lèvres…

La qualité qui doit faire face à la quantité !

Rougir avec les yeux, sans parler, se taire pour mieux entendre, faire la sourde pour mieux voir.

Faire valser les étiquettes, faire des petits pas, des petits gestes, lambiner…

Savoir faire la vache qui regarde passer les trains n’est pas une mince affaire !

S’économiser, c’est ouvrir plus grande son envie, prendre dans ses ailes le plus important, le plus exaltant…

Ne plus courir conserve le désir !

Depuis toujours je pratique l’art du peu, mais je ne le savais pas.

Le pas justement, chez moi il devient feutré, il glisse comme une anguille, il n’a pas envie de se faire entendre et pourtant bien souvent il accompagne un écho.

L’air de rien, je décortique la vie sans faire de bruit…

Peut-être un tout petit, petit…

Jolie semaine à vous, au rythme du plaisir partagé…


Nuit blanche

SOURIRE 9 Comments »

La Grasse Matinée by Ramon Casas, 1900

Ma sieste se termine !

Depuis le 15 décembre deux billets seulement, mais c’était pour la bonne cause :)

Emploi du temps chargé !

Lundi, lecture blogamis, Mardi nouveau billet, Mercredi sera un autre jour :)

Depuis ce matin, courses de luges dans ma rue parce que très, très, très en pente !

Pas de remontées mécaniques :)

Je vous embrasse et je vous souhaite un bon début de semaine, avec où sans neige, mais toujours avec amour !

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