Ne rien faire, c’est faire !
Rien, c’est beaucoup…
Je fais partie d’un monde qui respire lentement, d’une contrée qui suggère et qui ne force pas !
La main et l’esprit sont bien plus beau au ralentit…
Je mesure le geste, et c’est avec parcimonie que mes yeux aiment à se poser…
La vitesse ne vaut rien aux sentiments !
Le temps est bien trop précieux et le cerveau doit rester pinceau…
Colorer à petit pas, c’est aimer les autres, respecter leur formes et leurs contours !
Je profite du temps en entier comme le lait, bien meilleur qu’à demi…
Ne rien laisser déborder, ne jamais se presser !
Aimer la vie avec philosophie peut paraître une utopie, je le sais …
Il y a tout juste une année, je vous parlais sur ce billet de cet écrivain
Pierre Sansot et de son livre, Le bon usage de la lenteur.
Cet homme faisait de la résistance, et n’aimait pas brusquer les chose, un peu comme moi…
Mon constat est d’essayer de comprendre pourquoi il y a plusieurs écoles !
Celle du Lièvre et de la Tortue…
La Nationale 20 qui n’existe plus aura fait mon apprentissage puisque deux fois l’année mes parents et moi partions pour Notre Sud-Ouest.
Les 750 kilomètres étaient avalés dans une journée mais au rythme de celui qui prête son attention aux gens et aux choses, je veux parler de mon Père.
Le plaisir dans ses yeux était contagieux et sans être d’une nature fragile, j’ai puisé dans son âme la rigueur pour soi, le respect de l’autre et la contemplation récréative…
Il y a les enfants qui s’ennuient en voiture pendant le voyage, et je ne faisais pas partie de cette caste là !
Ce long parcours pour nous ressemblait plus à une aventure, et l’on composait là notre première journée de vacances.
Chaque ville et village était un cadeau, chaque parcelle de près où de forêt un émerveillement et au grès de notre fantaisie, nous prenions pause sur le bord d’un chemin, d’une rue et la tentation était grande, puisque nous traversions une grande partie de la France, celle de Charles Trénêt, des clochers et des maisons sages…
Regarder derrière la vitre, retenir son souffle, se faire expliquer !
Tout était prétexte à la conversation…
Mes yeux voulaient tout voir, tout explorer et tout conserver dans leur esprit…
Pas d’heure d’arrivée, pas de course folle, juste prendre son temps, déjà !
Ma première école, celle où l’on apprend à découvrir tous les petits plaisirs simples de la vie, fut une automobile mais par n’importe laquelle !
Une amoureuse des petites routes, une talentueuse sachant cheminer sur les sentiers ignorés…
Je suis toujours du côté de la Tortue et comme Pierre Sansot j’essaie de faire “Un bon usage de la lenteur” !
14 141 a dit…
Tu auras beau essayé de partir sur un autre chemin blanc… Mélie demeure avec ces mots enchanteurs. Bises et je vais devoir créer un lien vers cette nouvelle page!!!
3 MAI 2010 14:12
Virginie a dit…
@ Daïdou
Tu es le premier,ça me fait plaisir !
Je change un peu d’air, de lumière et je me sens bien ici…
A tout à l’heure, je vais aller voir ta petite souris
Je t’embrasse et bonne journée !
3 MAI 2010 14:16
charles II a dit…
mais c’est tout mimi ici aussi… j’aime bien ce blanc… un vrai jardin d’été… bravo Virginie.
3 MAI 2010 16:14
charles a dit…
oui car je suis le 2nd à venir…
3 MAI 2010 16:15
Virginie a dit…
@Charles Mimi ! Je pense plutôt minimaliste, je suis en train de gommer, ça prend du temps mais le résultat me plait et je n’ai pas fini d’alléger mes bagages…
Merci d’être passé !
3 MAI 2010 16:27
Cortisone a dit…
et jamais deux sans trois !
me voilà dans ton nouvel espace, ça sent bon, c’est frais.
Fais moi une place sous la tonnelle, regarde j’ai apporté des feuilles de menthe fraiches.
3 MAI 2010 17:47
Chriss a dit…
Ben j’ai honte moi j’ai rien compris mais je te suis partout, tu vas tu viens, tu ouvres tu fermes, tu changes la couleur… Pfff, qu’importe, du moment qu’on tient le bout du fil, on te suit partout, ou tu nous entraînes partout mais une chose est sûre ma belle, on ne se quitte jamais bien longtemps !
Envole toi mais ne va pas trop près du soleil ma Zélie !
Prends bien soin de toi. Je t’embrasse fort
Chriss sur son îlet
3 MAI 2010 19:44
arthur a dit…
et je serais le quatrième alors? très agréable, cette nouvelle maison!!!et comme toi, je suis un admiratif de la lenteur, même si parait-il je marche trop vite!!!ça fait beaucoup de maison à gérer tout ça!!!comment fais-tu? tu prends sans doute le temps de le faire…continue à être lente, tu iras loin!!!
3 MAI 2010 21:24
Virginie a dit…
@Leila
Coucou ! Jamais deux sans trois, plutôt trois sans six
Pour l’instant la tonnelle va nous abriter de la pluie parce que le ciel est tout noir ! Mais pour le thé à la menthe tu as trouvée comment m’apprivoiser !
Bises et surtout bonne soirée !
@Chriss Tu es une grande fille, tu as trouvée mon quartier d’été, moi qui est toujours rêver d’une maison de campagne ! Comment ça je ferme, mais je n’ai encore rien fermé !!!
Et merci de me suivre et tu vois j’ai mis des fleurs tout à l’heure, ça manquait un peu quand même !!!
Je t’embrasse très fort !!!
@Arthur Comme je suis contente que toi aussi tu es trouvé le chemin !
Tu sais que l’on a pas mal de points en commun comme l’on dit !!!
Je gère, et je ne sais pas comment en fait !!!!
Bisous et bonne soirée aussi !!!!
3 MAI 2010 21:48
Bon j’ai toujours rien compris mais je vois de la lecture ici alors je reviens te lire ma jolie !
Joli souvenir évoqué de tes voyages en voiture qui me rappellent tant les miens, enfant ! sauf que mon père était toujours pressé. Ca ne m’empêchait pas de regarder de partout et surtout, ultime fierté, c’est moi qui avais la carte et qui le guidais !
bisous ma Virginie
@CHRISS Moi non plus je ne comprends plus rien, je te rassure ! Ce billet était sur mon autre blog mais j’ai tour remis ici, je ferais un texte demain pour expliquer ! Tu étais donc plus qu’une passagère, tu étais une navigatrice alors !
Gros bisous et belle journée mais je sais que chez toi il fait beau !