Les rêves du Simorgh

Par l’univers- planète

Un univers à toute bride

Par l’univers bourdon

Dans chaque cellule du corps

Par les mots qui s’engendrent

Par cette parole étranglée

Par l’avant-scène du présent

Par vents d’éternité

Par cette naissance que nous décerne le monde

Par cette mort qui l’escamote

Par cette vie

Plus puissante que tout l’imaginé

Toi

Qui que tu sois

Je te suis bien plus proche qu’étranger.

Toi-Moi

Andrée Chédid

Et pour ce jour un peu spécial et malgré la pluie pour beaucoup, le printemps fait son entrée chez nous !

Il s’est installé dans un endroit ou il fait toujours beau et ou jamais il ne pleut…

Je vous souhaite une belle arrivée du Printemps,

je vous embrasse et je vous souhaite une jolie journée !

Plus que 5 jours à attendre…
Les dates ne servent à rien pourtant j’ai lu qu’il doit arriver samedi et à 17h31, quelle précision…
Un rendez-vous que j’espère ne pas manquer !
Mais comme le lieu n’est pas indiqué, pas facile de le rencontrer celui- là…

Il va falloir ouvrir les yeux, courir partout à la fois et même regarder la télévision…
Et j’ai comme dans l’idée que TF1 en parlera dans son journal de 13 heures, une célébrité pareille devrait même en faire l’ouverture !

Il est attendu avec une grande impatience et chaque année un peu plus…
Pourtant, il y a longtemps et bien longtemps il n’était pas perçu de la sorte !
Ce sont les poètes qui l’on mit à l’honneur, sans eux il n’existerait pas…
Au temps d’avant, Elles étaient deux et maintenant on en compte Quatre !

Féminin à plusieurs, mais seule, c’est le masculin qui l’emporte…

Et depuis on s’est tous habitué à ce rituel, cette jolie façon de renaître, de changer d’air, de faire table rase de tout ce qui nous encombre…

Respirer, ouvrir les yeux, s’éclabousser de lumière !
Même nos neurones semblent se réveiller, s’ouvrir à quelque chose d’indéfinissable, de non palpable et pourtant rien n’est virtuel ou si peu…
Besoin de clarté après de sombres journées et de couleurs…
Si notre rendez-vous prend son temps, il a surement ses raisons et j’en connais une bonne !

Il veut nous faire plaisir, nous faire vieillir moins vite…
Faire courir les heures n’est pas une bonne idée et il le sait !
Alors il nous fait languir un peu, à sa manière…

Il nous fait prendre conscience que le temps est un allié et que s’il passe moins vite, c’est pour que nous puissions mieux en profiter !

Sommes nous si pressés de voir écourter nos plus belles années…

Dégustons avec parcimonie ces quelques heures restantes !
Un dernier vin chaud, une belle soirée raclette ou pot-au-feu, des biscuits au chocolat, quelques buches dans la cheminée et une dernière promenade un pull sur les épaules en se disant, il fait un peu froid encore !

Respirer les odeurs des sous-bois, les derniers effluves de champignons mourants sous les feuilles et qui vont bientôt laisser place à celui beaucoup plus enivrant encore des jacinthes sauvages…

La forêt semble transparente avec ses arbres nus et plus vaste aussi et les rues plus tranquilles et les plages bien solitaires…
Le calme avant l’explosion !
Le compte à rebours à commencé et soyons au rendez-vous car le printemps débarque chez nous samedi à 17h31….

Je vous embrasse et patience….

Se réveiller ce matin pour se trouver ailleurs…
Loin, très loin de tout !
Ecarquiller les yeux, penser être encore dans le rêve et puis soudain sentir couler sur les bras et les genoux un courant d’air frais…
S’avancer jusqu’à la fenêtre ouverte, en étant sûre de l’avoir bien fermé la veille !
Découvrir un jardin extraordinaire, comme celui de Charles T et respirer des parfums oubliés depuis l’été dernier…

Une table est dressée pour un petit déjeuner, des chaises éparpillées et même un Fox-terrier !
Que faire ?
Que penser ?

Continuer le voyage….

Posée sur le bord du lit une étole de laine, se couvrir par habitude parce qu’avant de trouver le sommeil c’était l’hiver !

Une porte ouverte, un escalier tout blanc que l’on descend avec assurance …
Trouver familier le doux chuintement des deux dernières marches un peu trop usées…

Ne plus réfléchir, se laisser aller, se laisser faire !
Se laisser porter, se faire toute légère…

Ouvrir ses sens à un mystère, se sentir bien, se sentir être !
Exister au travers de l’espace, ne plus chercher à retenir ses envies, ses besoins…

Une idée s’offre enfin, profitons !

Quelques secondes peut-être, quelques heures ou quelques semaines…

S’asseoir sur une chaise devant la table pleine et entendre au loin des voix qui se rapprochent….

“Darling, pourriez-vous servir à nos chers amis the tea please ?

Je te prie de te hâter Darling chéri, car tu vas arriver en retard à ta leçon de Bridge…”

Faire comme si c’était vrai, jouer l’invitée et l’histoire ne fait que commencer….

Les petites phrases en rouges sont extraites du texte Darling publié sur le blog  Carnet de voyage d’un Carolingien, et qui malheureusement vient de fermer… 

A suivre….

Pas celui auquel vous pensez, mais un autre…
Un dont je ne me lasse pas d’écouter les chansons…
Ni de regarder le visage…
J’aime à me noyer au travers de ses textes et de ses yeux !
Charisme et charme semble deux mots inventés pour lui…
Coup de foudre il y a bien longtemps, à la fin des années 60 avec les photos de Jean-Marie Perrier dans Salut les Copains et les copines aussi !

Ma liberté c’était lui, reprise avec mes amies dans la cour de l’école…
Je chantais beaucoup, lui et les autres….

Mais lui était à part…
Quelque chose de plus, une douceur, une attitude… Des gestes mesurées mais une parole qui ne l’est pas !

Un amoureux des femmes, de la vie et des mots ! Un homme respectueux, tendre, calme et bienveillant… Une allure nonchalante, la démarche d’un chat, un contemplatif avec pour seule arme des textes, des écrits qui touchent, qui font réfléchir…
Un homme qui aime le blanc et les fleurs !
Et l’Ile St Louis….

Il vieillit bien mon Georges à moi !

Ce matin, presque le printemps parce qu’il ne pleut plus et que le ciel se vide de ses nuages….
Alors j’en profite pour dégager mon esprit, renaître un peu à mes envies…
Le vent à du me pousser aussi !

Des chansons depuis tout à l’heure, j’écoute…
Je l’écoute, Lui !

Il me donne des envies Guiseppe, parce que c’est son vrai prénom, bien plus beau que Georges non ?
Je l’aime vous en serez vous peut-être aperçu…

En janvier de l’année dernière il devait chanter dans ma petite ville au bord de l’eau, mais des problèmes de santé le tiennent éloignées de la scène…
Comme j’aimerai le voir….

C’est comme Barbara un homme qui chante mais qui écrit aussi des livres…
Je ne vous en donnerai pas la liste, vous les trouverez facilement sur le net.
Mais l’un d’entre eux est indispensable, c’est Fils du brouillard un récit écrit à quatre mains avec Siegfried Meir.

Georges et Siegfried sont nés la même année en 1934 et le même mois à un jour près et leur amitié perdure depuis plus de 50 ans.
Ils se sont rencontrés en 1954 et ne se sont plus quittés.
Il aura fallu beaucoup de temps à Siegfried pour raconter son enfance à son ami…
Une enfance à Alexandrie belle et lascive comme le dit Georges sur la première page du livre et pour Siegfried lorsque la Roumanie à été envahie, lui et sa famille furent déportées à Birkenau.
Son père, sa mère, son frère mort sous ses yeux…

Je vous mets le lien ICI qui vous parlera mieux que moi de ce livre parce que les mots me manquent, m’effraient et que parler du pire n’est pas facile…

Non je ne suis pas triste aujourd’hui, bien au contraire …
J’avais juste envie de parler…  De LUI

Et oui les Italiens sont gentils !
Et pas que et je vais vous expliquer pourquoi…
Souvenez-vous du 1er Février et du billet « Des mois et des couleurs » !

Pas encore le printemps, mais pourtant une folle envie chez moi de me raviver l’esprit avec des éclats colorés, vivifiants qui vous sautent à la figure et je vous faisais découvrir un peintre Italien…
Tout à l’heure, une surprise dans les commentaires de ce billet….
Un nom et un prénom apparaissent et je crois rêver, et bien non !

C’est Lui et bien Lui qui m’a écrit….
Pour me remercier de comprendre sa peinture, que ce n’était pas grave si ses toiles n’allaient pas finir leur vie dans un musée, musée qu’il considère comme des cimetières et il à raison !
Qu’il aimait la vie, la beauté, la lumière et la couleur, que sa peinture n’était peut-être pas importante mais qu’elle était vivante !
Et que moi je vivais tout….

Je le trouve incroyablement gentil et sympathique d’avoir pris le temps de passer sur mon petit blog et de me laisser un message !

Depuis tout à l’heure je suis Fan sur Face book !
Et j’ai vu que nous étions une centaine alors j’invite tous mes amis à devenir Fan aussi

Merci à vous Mario Zampédroni ,
Merci de nous offrir votre vision de la vie, une vision forte et mouvementée comme je l’aime !

Je vous mets le lien de sa galerie parce que l’on peut acheter des petites reproductions sur papier à des prix plus qu’abordables….

LIEN DE LA GALERIE

Petite aparté…. Dana tu avais raison, les Latin Lovers, les Italiens waouuuuu!