préambule je suis un petit garçon je m’appelle Basile, je suis le puîné d’une famille de quatre enfants, Lou, ma sœur, est la plus âgée, puis viennent Jean-Paul dit Jipé, moi, et Baptiste qui n’a pas encore six ans Lou, c’est pas son nom à ma sœur, c’est comme ça qu’elle aurait voulu se prénommer parce qu’elle trouve que Louise fait vieillot, elle elle dit “suranné” à la place, je suppose que c’est la même chose, et moi je prends un malin plaisir à l’appeler Louise en me demandant si elle n’aime pas ça, je continue bien à être son chouchou et elle à me faire de petits cadeaux ce que j’aime moins, c’est quand elle joue les grandes sœurs et qu’elle veut à tout prix me faire travailler si encore c’était le calcul mental, mais elle est encore plus nulle que moi, je crois qu’elle ne sait même pas sa table de sept, la plus difficile, et moi oui, j’ai juste un peu de mal avec sept fois huit… avec huit fois sept aussi, tout compte fait Lou dit que je raconte bien les histoires, elle veut toujours que je lui écrive des histoires, comme ça elle corrige mes fautes, tu parles je me demande qu’est-ce qu’elle en fait et aussi qu’est-ce qu’elle n’inventerait pas pour que je m’assoie à la table de la cuisine avec une feuille de papier et un bic tu connais sa dernière trouvaille ? il paraît que Madame Virginie organise un concours, c’est à celui qui lui racontera le plus gros mensonge, je ne sais pas qu’est-ce qu’on gagne j’ai répondu que je ne mentais jamais, croix de bois, croix de fer… mais ma sœur insiste, elle veut que j’écrive quelques lignes, à l’encre violette, avec des pleins et des déliés comme je sais les faire, sur une double feuille de papier Seyes que j’apporterai moi-même à Virginie
moi je dis Madame Virginie, peut-être parce que je suis petit, et sans doute parce qu’il n’y a pas très longtemps que je la connais il n’y a pas très longtemps non plus qu’elle habite aussi dans la rue de la Cathédrale, à trois, non quatre maisons de la nôtre, et je ne sais même pas qu’est-ce qu’elle fait, son mari n’est jamais là, quand je la vois elle caresse son chat, ou alors elle lit assise sur le pas de sa porte, ou alors elle caresse son chat il n’y a pas si longtemps, c’était un peu avant la Toussaint, je suis allé pour la première fois chez elle, j’avais réussi à entraîner mon petit frère à la tombée de la nuit, on est allé frapper à son huis juste avant le repas du soir pour la menacer de tous les diables (c’est Jipé qui m’avait soufflé la formule, je ne sais pas trop qu’est-ce que ça signifie) si elle ne nous donnait pas des bonbons je m’apprêtais à tirer la chevillette pour faire cherrer la bobinette quand la porte s’est ouverte en grand avec fracas, une lumière éclatante nous a éblouis Baptiste et moi on a eu très peur - bonsoir mes enfants Madame Virginie se tenait très droite dans l’embrasure, les mains dans le dos, j’ai entendu qu’elle demandait doucement : - main droite ou main gauche ? j’ai bien senti que mon frangin allait répondre droite, je lui ai coupé la parole en pensant à ce que nous dit toujours Calliste (Calliste, c’est mon papa, des fois je l’appelle aussi Papa) : il sera toujours temps d’aller à droite ! pensez-y mes petits… j’ai presque crié : - gauche ! et Madame Virginie m’a tendu une boite rouge de pastilles Pulmoll elle a bien vu que Baptiste faisait la grimace, alors elle a sorti la main droite de derrière son dos et elle a tendu à lui aussi une boite, une boite verte de pastilles Valda - tiens mon garçon… et bonne nuit les enfants… la lumière s’est éteinte et la porte s’est refermée comme par magie les deux boites en fer blanc étaient vachement entamées, on a partagé Lou, en marge, a écrit que ça, en soi, c’était déjà un très gros mensonge, parce que Halloween on l’avait pas encore inventé quand j’avais huit ans, et en vallée d’Ossau on n’aurait même pas su le prononcer ce mot-là voici l’histoire que Basile a racontée par écrit à Virginie
c’est vrai ce mensonge ? - Maman, c’est quoi cette tache blanche sur mon ongle ? - … - Maman, c’est quoi cette tache blanche sur mon ongle ? - tu vois bien que je suis occupée… je fais un gâteau pour ce soir… demande à ton père - mais… euh… je suis descendu dans le jardin, Papa coupait du bois près de la remise - Calliste, c’est quoi cette tache blanche sur mon ongle ? - voyons, montre-moi… mon papa a posé sa hâche et pris ma menotte, il a examiné attentivement tous mes doigts - et l’autre main ? je la lui ai tendue, il semblait intrigué, il a maugréé dans sa barbe, comme pour lui : - un manque de calcium peut-être ? je ne sais pas ce qu’est le calcium - tu as une grosse tache sur l’ongle du pouce gauche, mais tu as aussi tout plein de petites taches sur les autres ongles, ici, ici, et là… et sais-tu ce que c’est ? ce sont tous les mensonges que tu as faits à Maman ou à n’importe qui d’autre, mais plutôt à Maman, chacun a laissé une petite trace quand c’était un petit mensonge de rien du tout, et cette grosse tache, je crois bien que ce devait être une très très grosse menterie… … mais je ne veux rien savoir, tu t’arrangeras avec ta mère Calliste semblait rigoler en me disant tout ça, j’ai ri aussi sans bien trop comprendre pourquoi le problème avec les parents c’est qu’ils se racontent tout parce que de ce jour Maman s’est mise à surveiller mes ongles et à me faire boire du lait tout en me questionnant : - quelle fable es-tu encore allé inventer ? je rougissais à tout coup
je suis malheureusement né un 2 janvier quand je serai grand et que j’aurai des enfants, je les ferai pas naître pendant la trêve des confiseurs ni avant la galette des rois, c’est trop injuste, parce que sous prétexte que t’as eu ton Noël et tes étrennes, personne ne pense à toi pour un cadeau d’anniversaire mon copain Laurent est du 28 septembre, faut voir comment il nous a fait bisquer à la rentrée (et surtout moi !) avec les magnifiques jouets qu’il a reçus pour ses huit ans ah ça, tout le monde me le souhaite mon anniversaire, mais comme la veille ma tante Jeanne m’a refilé une pièce de cinq francs quand je suis allé l’embrasser pour la nouvelle année, et j’aime pas ça avec tous ces poils qui piquent à son menton, je peux m’asseoir sur mes cent sous pour la tenir au chaud, les cadeaux je peux les attendre y a que Lou qui m’offre toujours quelque chose en cachette - tu diras pas que c’est moi ! la dernière fois, je lui ai fait une grosse bise, elle m’a payé une Ferrari avec des pneus gris (paraît que c’est très très rare et que ça vient d’Angleterre) que je peux échanger avec ceux de ma Talbot Lago bleue c’est le bolide de Fangio, elle est rouge, je l’ai aussitôt montrée à Laurent , il l’a pas, il est jaloux comme un pou, il a dédaigneusement dit que j’étais fier comme un bar-tabac, je sais pas pourquoi, j’ai pas compris alors j’y ai tiré la langue, je suis pas sûr qu’il confonde pas avec quelque chose d’autre chez mon copain, le garage est au sous-sol, on fait rouler nos Dinky Toys dans la rampe, c’est toujours ma Ferrari qui gagne quand les camions sont disqualifiés
- lâche cette voiture et montre- moi tes ongles ! j’aime pas quand Léonie est remontée comme ça c’est marrant, quand je me sens si bien avec mon papa je l’appelle Calliste… alors que c’est quand ça va pas fort avec Maman que je l’appelle Léonie, et c’est pas comme Lou et Louise… toujours est-il qu’elle voulait voir mes ongles j’ai posé les mains bien à plat sur la table - ouh la la ! tu as vu ton index ? mais elle est monstrueuse cette tache ! je ne sais pas qu’est-ce que tu es encore allé me raconter… j’ai dû tourner à la pivoine, j’avais chaud aux oreilles - je ne t’ai pas menti, juré, je ne t’ai pas menti ! je pleurais presque - je veux bien te croire chenapan, mais tu as certainement fait à quelqu’un un mensonge plus gros que toi pour être aussi rouge que ton auto… et puis c’est quoi cette voiture ? d’où elle sort ? merdre, Maman s’inquiétait de la Ferrari… tout s’est bousculé dans ma petite tête de moineau, Lou qui m’avait fait promettre qu’elle devait rester, ma nouvelle bagnole, un secret entre elle et moi, Baptiste qui trépignait parce que je ne voulais pas la lui prêter, mon papa à qui je ne l’avais pas encore montrée… - j’ai fait échange avec Laurent… ai-je avancé timidement
- et je peux savoir contre quoi tu l’as troquée ? j’ai hésité : - euh… contre un animal d’Omo… - te fiches pas de moi !!!
je te dis pas dans quoi je me suis embringué c’est façon de parler parce que faut bien que je t’explique ce qui m’est venu à l’idée et que j’ai aussitôt raconté à Maman c’était ça ou cette foutue semeuse de 100 francs… “perdue” il y a une semaine (au prix de quel engueulot !) pour aller acheter des bonbons, des cachous, des carambars et de la réglisse chez Mademoiselle Marthe je lui ai d’abord parlé des animaux d’Omo, elle sait bien que Baptiste et moi on a comme un truc avec les animaux d’Omo, on lui fait assez la scie pour qu’elle achète des barils de lessive plutôt que des paquets, pour la énième fois je lui ai expliqué que dans les barils les lions, les tigres, les éléphants et les hippopotames sont grand modèle alors que ceux qu’on trouve dans les paquets sont les mêmes mais en tutti riquiqui, en trois fois plus petits la maman de Laurent n’achète Omo qu’en baril, il a des grands zanimaux, nous on prend des paquets, on n’a que des petits quand il a vu ma girafe, je lui ai fait croire qu’elle était très rare et donc très chère (c’est Papa qui m’a dit que ce qui est rare est cher, plus c’est rare plus c’est cher, que des petits garçons comme moi sont extrêmement rares et que c’est pour ça que je lui suis si cher) alors que la sienne ne vaut rien tellement on la trouve partout c’est lui qui a proposé qu’on échange sa Ferrari contre la petite girafe moi j’ai rien fait qu’accepter il était pas obligé de me croire, Laurent - dis Maman, ce doit être ça le mensonge qui a fait que la maousse tache crapoto et vraiment crado a poussé sur mon ongle, tu crois pas ? (*) (*) note de l’auteur – désolé pour l’anachronisme, je n’ai pas pu résister ! lol ! (mdr ? ah bon !) comme je savais que ça lui faisait pas plaisir que j’emploie un vocabulaire comme celui-là, j’ai pris mon air bête et j’ai ajouté : - encore que je considère personnellement qu’une telle carambouille soit bien vénielle, une si belle tache c’est cher payé… non ? et j’ai embrassé Léonie… … en me demandant si je n’en faisais pas un peu trop pour un môme de huit ans
Baptiste et moi on se disputait, Maman est intervenue - Maman, Tistou a planqué ma Ferrari et il ne veut pas me dire ousqu’il l’a mise… - où est-ce qu’il l’a mise, on dit où est-ce… j’ai crié : - oui, Tistou où est-ce que tu as mis ma Ferrari ? mon petit frère s’est mis à couiner, comme d’habitude : - il ment Maman, il ment, je n’y ai pas touché à son auto, je ne peux pas m’en approcher, je vais pas la lui manger… - je sais que tu n’y as pas touché mon chéri… Maman s’est tournée vers moi : - je vois bien que tu ne mens pas cette fois (elle a eu le culot de préciser cette fois !) j’ai rendu sa Dinky Toy à Laurent… il ne m’a même pas remerciée, il s’est contenté de me regarder avec des yeux ronds quand je me suis excusée, et quand j’ai ajouté qu’il pouvait garder la girafe on aurait dit qu’il me prenait pour une folle, il est parti en courant… je me suis mis à pleurer encore plus fort que Baptiste, j’étais comme une bête blessée, comme un rhinocéros (d’Omo ?) qui aurait pris une chevrotine dans l’œil à cause d’un chou de Bruxelles (c’est mon papa qui m’a raconté cette histoire… tu la connais pas ?) - il n’y a pas un de ces drôles qui vaut mieux que l’autre ! a rouscaillé ma mère et c’est signé à quatre mains par gahèc & janjacq mentir paroles et musique de Maxime Le Forestier (1976) le marchand de sable est passé le marchand de lait va venir moi qui n’ai pas vécu assez pour raconter mes souvenirs les oiseaux du soir se sont tus le chant du coq va retentir mes lèvres ne sont pas mordues écoutez-moi je vais mentir mentir enfin comme les autres mentir aux femmes et aux enfants comme on se vend comme on se vautre pour qu’on me croie si on m’entend on a bien cru au père Noël et nos parents ne mentaient pas on croit que Dieu naît à Noël on croit donc à n’importe quoi à l’imbécillité des ânes à la malice des renards aux amours de la princesse Anne dans ce qu’en disent les canards aux présidents à leurs promesses à leurs accents de vérité jusqu’aux paroles de la messe qui parlent de l’éternité au prisonnier du commissaire qui s’est pendu au radiateur au pacifisme militaire à cheval sur un réacteur et quand quelqu’un nous dit je t’aime et dit enfin la vérité en criant tu es le vingtième on entend tu es le premier et puisque jusque dans nos songes on se fait un monde en couleur c’est donc qu’on aime les mensonges ou que le sommeil est menteur le marchand de sable est passé le marchand de lait va venir moi qui n’ai pas vécu assez pour raconter mes souvenirs les oiseaux du soir se sont tus le chant du coq va retentir après ce que vous avez cru vous me croirez je vais mentir
c’est joli Marie Mai c’est aussi parce qu’elle est blonde gahèc & janjacq, décembre 2011
Merci à toi gahèc pour ce conte qui tombe à pic aujourd’hui
Une jolie boite pour le ranger, et un simple clique pour mieux te découvrir !
Je vous embrasse tous très fort, belle soirée de fête…
décembre 24th, 2011 at 8 h 13 min
je te jure qu’à la fin, cette histoire de rhinocéros est vraie
tu peux me croire, c’est mon papa qui me l’a racontée et les parents ça ment pas
Calliste avait dix-neuf ans quand il a fait son service militaire au Maroc, c’est là-bas qu’il lui a fallu se battre contre des rhinocéros et où il a appris à les chasser
comme tu sais, le rhinocéros est un animal blindé, tu peux lui tirer dessus, les balles ricochent sur sa carrosserie (sa carapace ? ah bon !)
il n’a qu’un seul point faible, son œil qu’il a tout mimi justement parce que c’est un point faible, qu’est tout sombre et qui ressemble à un trou du cul
faut être un sacré tireur pour atteindre d’une balle un trou de balle tout en respectant les distances de sécurité, des tireurs d’un tel acabit ça doit pas exister alors faut vraiment s’approcher du méchant gros zanimal
mon papa m’a dit que sa chasse demande beaucoup de patience, pendant des jours et des jours et pendant des semaines, à la saison des choux, il faut chaque matin amener au rhinocéros un chou vert à manger, il adore ça le chou vert
et puis, un beau jour, quand on l’a un peu amadoué et qu’on l’appellerait presque par son prénom, il faut lui remplacer le gros chou par un chou de Bruxelles
à l’heure du petit déjeuner, quand Otto le rhino le voit, il s’exclame d’une voix éraillée par sa laryngo-pharyngite chronique (je crois qu’il ne supporte pas bien le climat marocain, moi c’est celui du Béarn) :
- un chou, ça ? mon œil !
et s’aidant de l’index il joint le geste à la parole et l’ouvre en grand
c’est à ce moment précis-là qu’il faut lui tirer ton coup de fusil dans sa mirette et ne surtout pas la rater, ça court super vite un rhinocéros, et c’est pointu au bout, faut faire attention à ton fond de culotte
mon papa s’est fait courser une fois, heureusement il était jeune et il courait plus vite mon papa
c’est pas des menteries
décembre 24th, 2011 at 8 h 15 min
deuze
Basile !
espèce de sansonnet !!
c’est pas d’yeux possible !!!
ça devrait être interdit d’écrire de pareilles mochetés à la veille d’un si beau jour…
autant de cochoncetés !
des histoires si tristes !!
avec de petits garçons qui pleurent sans raison !!!
alors que le petit papa nowell va passer…
euh…
s’il vous plaît ?
excusez-le Madame Virginie !
sale mioche !
qu’on t’y reprenne pas !!
hein ? qu’est-ce que tu dis ?
décembre 24th, 2011 at 13 h 06 min
Je profite de ce début d’après midi pour te présenter mes meilleurs voeux pour ce Noël accompagnés de douces pensées
gros bisous
Poussin
Un joyeux noêl également à Basile et gahec
décembre 24th, 2011 at 19 h 04 min
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ces textes. Un très joli conte.
Joyeux Noël et bon réveillon.
Bises.
décembre 24th, 2011 at 19 h 38 min
Merci virginie
Allez puis que le compte a rebours est bien bien avancé
De grands sourires et une seule pensée
Joyeuses fetes ma chere virginie
Que le reve et le merveilleux accompagne ta nuit
Je t’embrasse bien fort également
décembre 24th, 2011 at 23 h 30 min
Joyeux Noël!
On croit que les mensonges sont toujours faits pour cacher quelque chose d’inavouable.
Mais on en fait bien plus pour protéger quelqu’un de cher, pour embellir la réalité, ou encore pour faire plaisir que par égoïsme.
Le gros de ce soir, par exemple…
décembre 25th, 2011 at 10 h 41 min
Ah, les carambars, le zan mâchouillé sur le bitume (les bâtons de réglisse et les escargots déroulés), les coquillages roudoudou, et le fameux malabar.
Un beau texte en ce jour de Noël.
Non, il n’y a pas eu de miracle, le muscadet était plat, comme on dit ” les cordonniers qui sont toujours les plus mal chaussés”.
Douces pensées de Noël, bisous
décembre 25th, 2011 at 16 h 26 min
un grand merci à Madame Virginie pour m’avoir laissé entrer chez elle et pour m’avoir permis d’y prendre toutes mes aises
je vous embrasse ma douce hôtesse
et je souhaite à toutes et à tous un très bon Noël
(le mien sera resté gris… comme un Noël)
décembre 26th, 2011 at 10 h 40 min
Un conte de Noël avec le gout de tes de petites choses de l’enfance… Merci Virginie pour ce joli cadeau !
décembre 26th, 2011 at 12 h 06 min
… celui ci a un petit gout que j’aime bien !
décembre 26th, 2011 at 12 h 42 min
(Virginie… tes copinautes ont bien du talent !
décembre 26th, 2011 at 16 h 24 min
c’est bien enlevé, sautillant d’une jeunesse encore bien présente, et les mensonges ont un réel accent de vérité. :°>
décembre 27th, 2011 at 9 h 13 min
je suis très touché, je suis tout ému
j’ai pô l’habitude
➽ Poussin
pour des vœux de Noël c’est râpé, mon pioupiou
alors je te souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année
(je m’en sors bien, hein ?)
➽ dimitri
je me demande si plus qu’un conte “les taches blanches” ne sont pas plutôt une fable
je suis heureux que tu aies pris du plaisir à la lire
➽ esquisse
merci d’être passée par ici
et si tu repassais par là, dis ?
➽ Flavien
on a bien cru au père Noël
et nos parents ne mentaient pas
on croit que Dieu naît à Noël
on croit donc à n’importe quoi
mais aussi
et quand quelqu’un nous dit je t’aime
…
ouais, ma vie est un mensonge
et c’est tant mieux
➽ laurent
tssttt : on me souffle à l’oreille que la première commercialisation des chewing-gums Malabar en France date de… 1958
on n’en est plus à un anachronisme près : c’était longtemps avant qu’on invente le mot orthodontie, mais je portais des bagues dentaires métalliques pour redresser mes ratiches, les malabars m’étaient donc interdits, comme les caramels mous au sel de Guérande (qu’on savait pas où c’était) et les carambars d’ailleurs
eux, ils étaient pour Tistou
le muscadet plat, c’est celui qui te refile des crampes ?
➽ Ötli
une fable pour Noël (voir plus haut)… plutôt qu’un conte de Noël
mais j’te jure que les leuconychies, surtout celles de belle taille, sont loin d’être de petites choses pour un garnement haut comme six ou sept pommes
tssttt : j’ai poussé comme une asperge
➽ LH
un arrière-goût ? ah bon !
➽ Anne-Laure
copinaute ? copinaute ? est-ce que j’ai une gueu… euh… une frimousse de copinaute ?
➽ Jaleph
c’est vrai tous ces mensonges ?
décembre 30th, 2011 at 2 h 02 min
[...] nous l’avons offert il a été publié pour notre plus grand bonheur sur son très joli blog le 24 décembre dernier, quelques heures avant le réveillon, et on ne pouvait nous faire plus beau cadeau de Noël [...]
décembre 31st, 2011 at 17 h 52 min
@gahèc Que te dire que tu ne saches déjà
Merci, c’est la seconde fois que tu t’installe un peu chez moi, et j’espère bien que cela ne sera pas la dernière !
Je réfléchi, pour le premier mars !
Bisous à tous, c’est vrai que gahèc à bien tu talent n’est ce pas, heureuse de vous l’avoir fait découvrir !
décembre 31st, 2011 at 19 h 56 min
mais enfin, mais enfin, pourquoi me CACHER de tels trésors ? c’est extra, ces mots des uns et des autres. On recommence quand ?
BISOUS A VOUS TOUS ET BONNE FIN D’ANNéE. et felicitations, les auteurs !!
janvier 5th, 2012 at 21 h 55 min
@LISE Tu as vu, Gaèc janjacq c’est une pointure
Re gros bisous à toi et merci, tu me donnes des idées, mon blog aura trois ans le 1er mars, il faudrait que je pense à quelque chose !!!!!!!!!!!!!!!
janvier 5th, 2012 at 22 h 16 min
hop hop hop et mon âne-y-versère à moi le 23 du même mois, ça peut pas mieux tomber ( j’ADOOOORE les cadeaux et encore plus les GATEAUX )
oN Y PENSE TOUS ET ON TE DONNE DES IDEES AVANT LA FIN JANVIER, ok ??
Gaèc janjaq oui, extra, et merci de me l’avoir / me les avoir fait decouvrir.
_______
Puisque les dames des mille mains ont fermé boutique, on pourrait dejà commencer par les textes illustratifs, sur photo ou illustration, pour se faire les dents – hum.. les doigts, je veux dire ? Jalep en a ( des illustrations) superbes, on avait même commence la serie des bleus sur EcriWeb – juste avant que j’ai les blues …
Et bien sur on a tous les bleu(s) d’Armando …
janvier 7th, 2012 at 10 h 12 min
➽ Virginie
ma pointure ? 42, je crois, mais ça dépend des marques !
si c’est pour un cadeau, fais gaffe, les baskettes basses Superga taillent petit…
➽ Lise
ben oui, ici je fais des extras… mais pas que… mais pas qu’ici…
➽ Virginie
l’est joli le zozio de ton nouvel avatar
c’est un simorgh ? t’es sûre ?
moi j’aurais dit un phœnix (c’est pareil ? ah bon !)
euh… encore mille mercis de m’avoir invité / de nous avoir invités
janvier 20th, 2012 at 1 h 03 min
[...] des menteurs, qu’on brode sur un conte de nowell, paru ici pratiquement le même jour que les taches blanches chez elle, ça l’est peut-être moins, faut [...]
janvier 27th, 2012 at 22 h 21 min
@ gahèc Mais tu es partout