Les rêves du Simorgh

Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait.

Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous avons.

Arnaud Desjardins

*

En novembre dernier, ÖTLI me demandait quels étaient mes écrivains préférés et dans le billet LAMES MAJEURS, je lui répondais.

Dans mes choix, Arnaud Desjardins et le premier ouvrage que j’avais lu, Les chemins de la Sagesse.

J’avais écrit qu’il était mon guide, mon étoile, le Gardien de ma Paix…

*

Il est parti hier, je viens de l’apprendre par le commentaire d’Acouphène sur mon avant dernier billet.

Je n’ai rien vu aux actualités, mais c’est vrai que l’argent est le roi du monde, que l’humain et son travail ne valent plus grand chose, que l’amour et la spiritualité ne pèsent pas bien lourd dans la balance de ce monde imparfait.

*

Je suis émue ce soir, comme il y a quelques jours après le départ de David Servan-Schreiber.

Je vous met le lien d’un blog que j’ai découvert il y a quelques mois, celui d’Acouphène, PHYTOSPIRITUALITE, ma première visite chez elle a duré presque une heure !

J’en ai tourné des pages et tellement appris…

Je vous invite à y passer de temps en temps.

*

LES AMIS D’HAUTEVILLE le site de l’Association d’Arnaud Desjardins.

Et puis sur le net, vous trouverez différentes biographies comme par exemple CELLE CI .

Et si cet automne vous preniez un peu de temps pour vous découvrir, si vous aviez l’envie de ne pas passez à côté de vous, à côté de l’autre, commencez par les Chemins de la Sagesse.

Je vous souhaite une belle soirée remplie de jolies rêves…

A demain, parce que depuis quelques temps, je ne suis pas très présente, mais ce sont un peu les vacances…

Le bail de l’été était beaucoup trop court

William Shakespeare

Elle avait posé les clés sur le guéridon, celui qui dans un jour surement lointain, terminerait sa longue vie chez sa petite fille Albertine.

Ses yeux qui avaient été beaux, clairs et sans fioritures, se lovaient sur les tentures du petit salon.

Elle se souvenait du grand escabeau et des mains habiles de Louis qui se tendaient jusqu’au plafond pour accrocher ce grand cache-lumière.

*

Elle remarquait que le parquet perdait  son brillant à certains endroits, mais comment dire aux enfants, aux générations passées là, qu’il fallait se déchausser les jours de pluie.

Le crapaud  lui aussi avait du vague à l’âme, de rose thé, le joli tissu moiré venait de s’assombrir d’un reflet marron glacé pas frais…

Mais son regard se posait encore sur le vieux guéridon.

Il avait du être joli et faire des envieux, avec ses volutes dorées sur le dessus.

Il avait du sentir la caresse des doigts et des verres…

Aujourd’hui, plus modeste, il vivait sa retraite en repose clé !

Ce que Léonie espérait, c’est que la petite Albertine lui redonne son envie de plaire, avec un peu de cire au miel.

Sous le plateau , un petit tiroir secret s’était fait confident des lettres d’un  amant du passé, mais cela personne ne le savais…

Tout comme Léonie qui n’a jamais su qu’après son départ, l’abri de ses amours cachées finirait sa vie tête en bas et pieds en l’air dans  la benne d’une déchetterie…

Le bail de l’été est un peu le sel de notre vie !

Il ne dure qu’un instant, quelques années…

Voir loin ou après ne sert pas à grand chose,  les précieux moments sont là et aujourd’hui !

A quoi bon savoir de quoi demain sera fait…

*

Je vous souhaite une belle journée et n’oubliez pas, rien sans amour et sans rêves !

Photo, une scène du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola légèrement colorisée par mes soins.

Je viens d’apprendre une triste nouvelle, le papa de mon premier marchand de rêves vient de s’envoler, loin…

C’est grâce à  son sable magique que je m’endormais le soir, il y a bien longtemps !

Je vous souhaite une bonne nuit Monsieur Claude Laydu et surtout merci…

Je vous offre un petit Gif de ma composition

Hier soir, je terminais ma lecture à la page 40 pour reprendre plus tard.

Je suivais le parcours de cet homme depuis une dizaine d’année, j’appréciais ce qu’il écrivait, cet engouement de la vie qui était sa force…

Il était attachant avec son enthousiasme  communicatif  et bienveillant.

*

Il y a 18 ans, il a refusé de dire au revoir une première fois et il y quelques heures seulement il nous a dit adieu.

Page 40, il disait – Peut être  ne fêterais-je pas mon cinquante et unième anniversaire, mais je suis heureux d’avoir porté des valeurs auxquelles je reste extrêmement attaché…

Je vous encourage dans cette lecture dont j’ai envie de parler, mais je dois finir le livre.

J’ai perdu une cousine et une amie d’une tumeur maligne du cerveau, l’une avait 70 ans et l’autre 58…

En moins de 18 mois après la découverte de la maladie.

David aura vécu 19 ans de plus…

Deux liens pour la découverte, celui du site Phytospiritualité avec l’entretien de David avec M Ricard en juin de cette année

et celui du blog de David.

Du léger dans l’air même si en ce moment il se la joue lourd  de pluie !

Une envie d’écouter de la musique comme on déguste un verre de rosé bien frais, une sorte de plaisir sans prétention…

Ne pas me dire que c’était mieux avant, mais que c’était juste plus reposant.

La vraie brune et la fausse blonde étaient copines pour la photo et la vraie vie.

*

Une époque où les jeunes se posaient moins de questions, l’avenir qui leur était tracé serait sans aucun doute bien plus léger que celui de leurs parents…

Légèreté dans la mode et dans les rêves, insouciance, menthe à l’eau et anciens francs !

Voix douces mais juste pour toutes les deux !

Voix qui ne recherchaient  pas la performance,  des sons feutrés pour partager un parfum d’amitié.

Lorsque l’on est grande dans la tête,  ce sont les talons plats qui font merveille !

Deux jeunes filles dans l’air du temps, simples comme mes copines qui écoutaient  la musique sur leur électrophone.

Presque des jeunes filles comme les autres, enfin presque parce que toutes les filles n’épousent pas des chanteurs !

Des silhouettes de danseuses !

Le petit plus de Françoise, elle sait jouer… Un peu !

Et que font les jeunes filles qui chantent et qui épousent des chanteurs ?

Des bébés chanteurs !

Connaissez vous cette petite rareté  ?

Le duo des *demoiselles,  ” Il y a deux filles en moi”

Tiens, elles me font penser à quelqu’un

Une petite photo de l’enregistrement de la chanson

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Mes années petites filles ont été légères, comme si le monde autour de moi n’existait pas…

Et comme Marcel le soir,  j’attendais le baiser doux de ma mère et je m’endormais confiante et sereine avec sur mes joues le parfum frais de la lavande.

Nostalgie heureuse de mon enfance, je fredonne des airs légers comme des plumes, la pluie n’aura pas prise sur mon moral !

*

Belle journée à tous !

*Françoise Hardy et Sylvie Vartan

C’est l’angoisse du temps qui passe qui nous fait tant parler du temps qu’il fait !

J P Jeunet, dans le Fabuleux destin d’Amélie Poulain

*

Je ne sais pas si c’est à cause du temps qu’il fait que je n’ai pas vu le temps passer !

18 jours sans billet, cela ne m’est jamais arrivée

Demain après-midi, l’interlude sera terminé, je reviens enfin chez moi, chez vous et partout !

Je vous embrasse fort…