A, b, c d’Ailes, le B

A, B, C, d'Ailes 13 Comments »

A b c d’air

A b c d’Ailes

Comme le yin et le yang, ils voltigent dans le même ciel, s’enivrent du même parfum de liberté, se tiennent par le coeur.

Ensemble, c’est tout !

B comme bleu, un peu !

Comme mille autres mots aussi…

Balançoire

*

Voir le dessous des choses par dessus tête !

Se laisser pousser, guider.

Rêver d’avoir peur, mais pas trop…

Je pense au coeur qui se balance, mais qui ne balance pas !

Pas à celui qui trompe, juste celui qui joue le marivaudage, le métronome, celui pour qui la meilleure des liqueurs est le juste mélange des couleurs pour plus de saveurs.

” Moi, j’ai l’impression que le monde existe autour de moi, mais pas moi. Je suis transparent, invisible. Je vois les autres, mais ils ne me voient pas”

Gaspard

Le voilà notre héros dont le coeur fait de la balançoire.

Romantique à souhait, il donne envie d’avoir envie !

B comme Bretagne aussi, puisque Dinar.

Plage Bleue..

Gaspard se balance, mais ne s’en balance pas de ses vacances !

Son été va compter, jusqu’à trois, avec ses doigts, avec sa tête et avec des Baisers.

Belles, Brunes et Blondes, encore 3 B !

Passer de l’une à l’autre, de celles que l’on n’ attends pas, Margaux et Solène, mais garder son âme ouverte pour Léna…

Gaspard est joueur et sentimentalise ses émotions.

Il chante mais ne voudrait pas déchanter…

Toujours cette balançoire,  je vais et je viens, je me décide et me résigne, l’Une après l’Autre.

Jeu de dupe, où l’Amour et l’Amitié vont se contredire, un peu, beaucoup, passionnément et à la folie !

B, comme Baiser, en prendre et les rendre.

Jeux de cartes ici aussi, comme avec Delphine dans le Rayon vert, mais là, point de Roi de Coeur mais des Reines !

Traces dans le sable mouillé, brise légère, fleurs de peaux salés, chanson de marin, regards furtifs et attentionnés.

Gaspard entre deux rondes, entre deux mondes parce que les adultes aiment à jouer les adolescents…

Brièveté de petits instants, tourner la tête mais sans faire de mal, compter les points, et le gagnant dans tout ça ?

“Il n’y a qu’avec toi que je suis moi” dixit  Gaspard à Margaux.

Et si l’Amitié était plus sûre que l’Amour !

Jeux du hasard, Conte d’Eté…

Merci à vous Eric R, mon conteur de saisons préféré…

Et bon début de semaine à vous tous !


Presque le temps…

LEGERETE 10 Comments »

Je me demande comment ce serait de vivre dans un monde où Juin durerait toute l’année.

Lucie Maud Montgomery

*

Premiers émois devant la fenêtre ouverte, l’air est clair et la brise chantante !

Les feuilles du saule sont encore tendres, l’herbe n’est pas encore folle, les lupins et les delphiniums grandissent sans la soupe, le lys de la Madone enivre la coccinelle.

Félicité Parmentier se prend pour une fée et les cosmos de mon enfance pour des papillons masqués !

C’est le temps qui passe en goutes sucrées, en ballade dans les près, en pique-niques improvisés.

Le temps de la sieste les bras serrés sur un pull avec des yeux qui font semblant, mais qui entendent…

*

Un temps pour tout, un temps qui fait de nous des cueilleurs de fruits rouges, des bergers et bergères qui se cherchent, des passeurs de mots légers…

Un temps où l’on pourrait presque manger dehors, presque courir pieds nus, presque ramasser du blé mûr.

Du rosé frais à la menthe à l’eau, comment ne pas s’emmêler les pinceaux !


Juin est le maître du monde, de chaque seconde, de chaque envie,  de chacun !

Le prendre comme il vient et ne plus le laisser partir, c’est bien ce que j’ai envie de faire.

Il nous trace la route, laissons le nous mener par le bout de son nez parce que Juin c’est presque l’été…


En juin, soyons fous et sans modération…

Je vous embrasse fort !


Toute la pluie…

PARFUM DE COULEURS 10 Comments »

Monsieur Spitzweg aime les premières pages des Maigret :

“Il avait plu tout le dimanche, une pluie froide et fine, les toits et les pavés étaient d’un noir luisant, et un brouillard jaunâtre semblait s’insinuer par les interstices des fenêtres, à tel point que Madame Maigret avait dit, il faudra que je pense à faire faire placer des bourrelets.”


Maigret et l’homme du banc


Philippe Delerm, il avait plu tout le dimanche

Les nuages là-haut c’est mon ciel depuis ce matin, doux et moutonneux, on sent que derrière se cache un cadeau, une surprise qui tarde à venir.

*

Après tout, pourquoi être pressé, le soleil a quelques fois besoin de vacances lui aussi !

J’ai aimé ce matin, ce lundi presque comme un dimanche de Maigret…

Une pluie fine comme de la rosée, presque tiède, silencieuse et douce.

J’ai aimé les légers frissons sur ma peau, les gouttes sur mes yeux et mes espadrilles qui devenaient lourdes.

Une ondée qui m’a accompagné, qui m’a guidé et fait découvrir des abris sous des porches que je ne connaissais pas.

Des maisons à pans de bois que je regardais sans voir !

Les pavés luisants comme des anguilles obligeaient mes pas à la lenteur, m’empêchaient de suivre le mouvement des lièvres et je restais tortue…

J’ai reconnu la première pluie d’été, celle que l’on respire, qui entraîne avec elle le parfum des fruits de la terre.

Celle que l’on ne fuit pas mais que l’on suit, que l’on caresse, que l’on ne maudit pas,  parce qu’elle tient en elle les promesses de la vie,  de celles des  fleurs, des fruits, des blés et des oiseaux, de la nôtre…

*

Mon mini-jardin était aux anges et moi aussi !

Je vous embrasse et vous souhaite une belle journée avec des perles de pluie ou pas :)






Mère et livre

SENTIMENTALITE 11 Comments »

Aujourd’hui est une fête, celle de la mère, de l’amante suprême d’un enfant.

Des fleurs et des bisous, j’en souhaite à toutes les mamans !

Et puis il y a un livre, celui d’un couple mère-fils, un écrivain et une institutrice, qui nous offrent des chabada badas de souvenirs.

Philippe et Marthe Delerm, une relation unique, qui laisse s’égrainer le goût d’une enfance qui est un peu la nôtre…

Lu mille fois, un livre de chevet pour me retrouver un peu, dans une autre vie, un autre monde…

Amour et tendresse lié pour toujours, l’enfant écoute sa mère et lui réponds.

Une écriture comme une étoile filante, qui tisse un fil invisible et qui vous traverse l’âme…

Ne vous privez pas de ce petit miracle particulier, lisez et savourez comme une première gorgée de bière !


Elle m’a fait le monde dit Philippe Delerm en parlant de sa maman, chacune le fait, à sa façon…

Je voudrais lui dire merci, à lui, et à elle !

Bon dimanche à vous tous et n’oubliez pas, rien sans amour !

Moi, le matin…

SOURIRE 26 Comments »

En te levant le matin, rappelle toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d’être heureux…

Marc Aurèle

*

Il y a quelques semaines, quelques temps, quelque mois, et peu importe !

JEANNE nous invitais à nous Congratuler, une bien belle idée, et comme l’on dit, jamais mieux servie que par soi même :)

Des milliers de raisons d’être fier de soi !

Moi, c’est le matin !

Il y a ceux qui s’éveillent le teint pas frais, les yeux tous collés, le sourire en dents de couteaux, l’haleine pas fraîche, le nez plus trop au milieu de la figure, le poil hirsute, le front plissé, les oreilles bouchées et l’humeur dévastatrice :)

Et puis il y a les autres, enfin je veux dire moi !

Le regard franc et bien ouvert, le sourire aux oreilles, le teint tout clair, des oreilles à l’écoute, les cheveux sages et brillants et surtout, surtout mon humeur…

Parce que c’est d’Elle dont je veux vous parler.

Comme les scouts, toujours prête !

*

Pas besoin de m’être caféiné le cerveau, jeté sur le visage une tonne d’eau glacé, je suis Joyeuse et opérationnelle tout de suite :)

Je me déplie comme un chat, m’étire comme un élastique, je saute du lit comme un kangourou et j’ouvre la fenêtre en grand.

Je chante, je parle, je coure, je vole, et les escaliers ont l’honneur de la caresse de mes pieds nus !

Allez hop, le plateau, les tasses, les verres, les gâteries, un doigt qui appuie sur la bouilloire électrique et la fée du logis que je suis est déjà remontée pour faire la surprise…

Sur le bord du lit ou à table, c’est le même rituel !

Joie, douceur et volupté…

Je n’arrive pas à être morose le matin, je ne sais pas faire, c’est dans mes gênes !

Je suis sûre que même la veille d’une fin du monde, mon enthousiasme serait à son apogée, toujours au beau fixe :)

Et je me demande….

Je me demande si tout ça ne viendrait pas de l’enfance !

Petite, toute, c’est ma mère qui venait me réveiller en ouvrant la porte…

Les effluves venant de la cuisine, je me rappelle !

Du pain d’épices ou de mie grillé, du gâteaux aux pommes  vite fait à la poêle, de la confiture aux prunes de grand-mère…

La gourmandise me prenait dans ses bras, me happait dans son antre, et j’ouvrais les yeux sereine et confiante, je n’avais plus peur même après un mauvais rêve.

Et vous, quelle qualité avez-vous envie de mettre en avant, ce petit plus qui fait toute la différence !

N’hésitez pas, faites vous plaisir sans aucune honte et comme Joséphine, osez, osez :)

*

Pour la brioche là-haut, c’est moi qui l’ai faite et sans machine, et je me suis étonnée par le résultat, on dirait une vraie, celle du boulanger :)


Je vous embrasse très fort, en vous souhaitant un bel après-midi et vive vous et merci Jeanne !



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