A b c d’ailes, le A

A, B, C, d'Ailes 22 Comments »

A b c d’air

A b c d’ailes

Comme le yin et le yang, ils voltigent dans le même ciel, s’enivrent du même parfum de liberté, se tiennent par le coeur.

Ensemble, c’est tout !

INFIDELEMENT

Passer d’une couleur à une autre, d’un plaisir à l’autre !

Sans justification, mais avec un délice presque surhumain,

se laisser tenter,

amadouer,

emberlificoter,

séduire…

Tomber en amour en regardant le ciel, en susurrant des mots doux, sucrés comme ce petit ange qui tient dans le creux de la main.

Fragile comme de la porcelaine, précieux comme la pierre de lune, léger comme la plume au vent, et tendre, tendre…

Si tendre que le doigt qui va le porter à la bouche se fera languissant pour que la langue et ses amies papilles puissent profiter d’abord de son parfum !


L’attente est promisse d’un plaisir unique, un monde à part…

Mériter les nuages en grimpant sur la colline , mériter la maison cachée en marchant sur des chemins escarpés et mériter ce trésor ensoleillé.

De longues secondes pour déplier l’écrin coloré,  poser son nez comme sur le cou de l’être aimé, sur ce petit bout tout rond, tout dodu et juste moelleux !

Florilège d’une recette unique, de sucre mêlé à l’amande poudre, elle même s’évaporant  avec la nacre de l’oeuf…

Et puis une évanescence venue de Sicile, aussi légère que la poussière d’une étoile, de la poudre de noyaux d’abricot…

Voilà la pincée d’imagination qui fait toute la différence !

Tous ces petits “plus” font que notre petit ange qui à des allures de croustilles, va fondre sur la langue, ravir notre palais qui a bien fait d’attendre…

Le voyage en Italie se précise et se fait gourmandise, les alizés font frémir les fleurs de l’amandier et le rêve se fait miel, se fait dessert et j’entends déjà les abeilles !

Ne jamais fuir un nouveau bonheur, passer d’un monde à un autre avec la légèreté de la lumière…

J’aime et aimerai d’amour serein mon rose boudoir trempé dans le vin, souvenir de mon enfance.

Mais je ne veux pas le rendre jaloux lorsque mes sens s’émoustillent à la vue de cet autre trésor de saveur !

Infidélement,  je  vous associe et je vous demande de partager ma vie…

Mon premier amour se trouve sous la rose…


Je vous souhaite un très belle fin de semaine avec plein d’amour autour !



Retour

SOURIRE 22 Comments »

Coucou, c’est moi sur la photo !

Enfin presque :)

Depuis une semaine, je range, je trie, je jette, je classe, et je copie, je grave et je grave !

Envolés les 200 Go qui ralentissaient tous mes élans, nettoyage de printemps oblige, je me sens légère, légère…

Mon ordi-chéri me remercie à chaque seconde !

Je le regarde et il se met en marche tout seul, je clique d’un doigt et ce sont mes futures billets qui vont s’écrire tout seul :)

Une semaine de dur labeur !


Occupation dans la maison, un bébé canapé tout blanc et tout joli m’a fait changer la disposition des meubles, et voilà comme une impression d’avoir déménagé :)

*

Je reprends du service, enfin !

Je recommence mes lectures à partir d’aujourd’hui jusqu’à dimanche soir et seulement ensuite un billet ici lundi matin :)

Pour vous qui êtes sur Blogger gros soucis pour les commentaires puisque depuis hier soir,  maintenance,  et vos derniers billets semblent être bloqués :(

Je souhaite que tout se rétablisse bien vite !

Je vous souhaite un beau week-end, chez moi c’est tout bleu, tout bleu :)

Bisous et Mora mora  !

PS Ben zut, je ne peux plus aller sur mon compte blogger :(



Lily of the valley

LEGERETE 27 Comments »

Laissez toutes vos joies ressembler au mois de Mai !

Francis Quarles


Léger entre deux, parce que pas tout  à fait l’été, mais plus le printemps non plus !

Le blé est en herbe tendre, la lavande se grise de bleu, l’hortensia est comme un sou neuf, les cerises petites comme des olives…

Le pollen se promène et valse avec les abeilles !

Et puis il y a le muguet !

Presque un lointain souvenir…

De l’avance, un peu trop, pour ce symbole porte bonheur :)

Premiers pique-niques, premiers bains de soleil, premiers clair de lune, premiers petits bonheurs tous simples…

Le souffle de Mai qui repousse l’hiver pour de bon est le meilleur des remèdes à la mélancolie !

Les premières fois sont à goûter sans modération…

Bon dimanche à tous, et rien sans amour !




Déception

SOURIRE 17 Comments »

Je suis déçue, désappointée…

Je crois aux Lutins, aux Elfes de la forêt et aux Fées.

J’ai vu, de mes yeux vus, celles de Cottingley !

Vous ne me croyez pas ?

Pourtant  j’ai vu le film 6 fois :)

*

Mon amour pour l’Ecosse va peut-être s’étioler…

Pire que la fin du monde, la preuve sous les yeux, je perd l’appétit, je fond de déception, je suis malheureuse :(

Je me suis faite avoir, trompée, ridiculisée, spoliée depuis des décennies…

Nessie n’existe peut-être pas…

J’ai dit peut-être, je garde espoir !

Et si c’était vrai faux :)


Comme une envie de légèreté, revigorons nous l’esprit, je crois que le soleil me tape sur la tête :)

Souhait d’une belle journée à vous tous  et je vous offre une


Arôme du coeur, Prune

PARFUM DE COULEURS 14 Comments »

Le sens de l’odorat, peut-être plus que tous les autres, a le pouvoir d’évoquer les souvenirs.

Il est dommage que nous n’en fassions pas plus grand usage.

Rachel Carson


J’y ai toujours vu un prunier à cet endroit là.

Petit espace presque aride où ronces et orties faisaient avec l’aubépine une sorte de frontière avec le jardin potager.

Je ne me souviens plus très bien de son printemps, de la couleur de ses fleurs…

C’est en août que je le retrouvais, que je le reconnaissais.

*

Franchir le danger de la haie, les jambes griffées et rougies, le bonheur se trouvant au bout du chemin !

Je gardais mes espadrilles pour affronter l’aventure, mes pieds nus ayant déjà subi l’assaut des abeilles qui se gorgeaient du sucre chaud et parfumé des fruits.


Sur l’herbe jaunie, les prunes s’étalaient en mosaïques de toutes les couleurs.

Violettes, écarlates presque noires, la chair dénudée ocre et brillante, elles  se donnaient au plus offrants !

*

Je n’osais les ramasser et pourtant je savais que c’était les meilleures qui s’éparpillaient, qui s’éclataient au soleil.

Sur les branches, elles avaient l’air rabougrît, ridé, plissé, moins appétissante et surtout trop facile à conquérir !

A dix ans, on est téméraire pour rien, enfin si, juste pour le plaisir…

*

Ruser sans se faire prendre, savoir écouter le bruissement de l’insecte, trop de silence, il me fallait attendre !

Puis s’enhardir, jeter une main sur le trésor, et se l’engouffrer très vite dans le gosier !

Ne pas perdre une miette de ce précieux cadeau,  j’en parle et j’ai déjà son goût dans la bouche, presque celui du plaisir défendu.

Se régaler de pas grand chose, faire la voleuse, regarder de tous les côtés, peur d’être vue chez soi ?

J’ai la mémoire qui flanche, je ne me souviens plus du nom de ces fruits, des prunes qui pouvaient faire des pruneaux me disait ma grand-mère.

Et puis la confiture, quatre heures  sur la vieille cuisinière à bois, le cuivre et l’écume rose qui brillait à petit feu…

De l’enfance, j’ai gardé la gourmandise !

Pas seulement celle des parfums, celle du regard qui glisse sur une photo,  mais celle du coeur, la plus goûteuse.

Simplicité, je t’aime !




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