Politesse(s)

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Pour ce premier jour de février, je voudrais remercier ceux qui m’ont fait couler des jours  si heureux en janvier !

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Tout d’abord, ce climat merveilleux et versatile qui peut en seulement quelques heures passer des larmes de pluies toutes douces au joli froid bien givré presque Canadien, j’ai dit presque :)

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Et puis Monsieur Virus, le dictionnaire me rappelle  qu’il est masculin !

Que serais-je sans toi, oui je le tutoie parce que depuis quelques semaines nous  sommes devenus très intimes…

Je ne me souviens pas tout à fait du lieu de notre rencontre, mais peu importe, le coup de foudre a eu lieu et c’est le principal !

Et puis que d’émois, la gorge sèche, le souffle marécageux, le nez qui devient fontaine, les muscles tous raides, les articulations frémissantes au moindre mouvement et puis cette fièvre divine qui fait que les nuits changent de couleur et deviennent blanches…

Et que dire de cette fatigue qui vous prend par la main, qui s’accroche à vos épaules, de peur que vous ne la laissiez tomber !

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Merci Monsieur Virus  de ne pas laisser au bord de la route, le médecin, le pharmacien, les laboratoires et les fabricants de mouchoirs en papier…

Par ces temps de crise, c’est bien à eux qu’il faut penser, que feraient ils sans vous ?

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Et bien je crois qu’ils ne s’en porteraient pas plus mal tous ces vendeurs du temples.

Je suis vaseuse, j’ai mal au coeur et toujours fatiguée et c’est un peu de leur faute non?

Serais-je trop Gentille à vouloir vous rendre sympathique ou suis-je superstitieuse ?

Peu importe, vous ne m’avez pas eu complètement et même si je suis à ramasser à la petite cuillère, je suis toujours vivante :)

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Je vous chasse à coup de vitamines, de bon sens et avec mon courage légendaire  je vous  dis.

Allez hop du balai, je vous fais mes adieux, et surtout ne m’approchez plus, sinon…

Et oui, je n’aimerai pas une troisième attaque, deux grippes ce n’est déjà pas mal :)

Coucou !

LEGERETE 16 Comments »

S’ il y a une chose que j’aimerais crier sur tous les toits, c’est que la belle vie est toujours à notre portée, ici et maintenant…

B. F Skinner

Belle  journée à vous qui passez par là, et surtout n’oubliez pas, rien sans amour…




Aujourd’hui

ODE AUX AMIS 21 Comments »

Comme le comparse des Robinsons chez Defoé et Tournier, je voudrais être la complice d’une journée dans le  jardin, celle qui vous suit  dans les allées et qui porte le panier.

Tracer mes pas sur les vôtres, toucher le sol sans qu’il ne se sente prisonnier…

Me pencher sur les dahlias déjà fleuris et penser que dans quelques semaines Claudine retournera à l’Ecole.

Pour entendre votre voix se faire vive, je ferais semblant de confondre les fleurs.

- Du Rouge, ceRtes  mon amie, mais ce sont des pavots !

Les R qui roulent comme les pierres des torrents, le sourire qui sait que je sais, mais qui saura se taire.

Vos yeux perceront les miens, et je n’aurais pas mal…

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Tendres  moments  qui vont durer des lurettes de temps,

avec des Si et sans Bémol, je remonte le courant.

Ode à Colette 1



Balade immobile…

LEGERETE 20 Comments »

Je me célèbre et me chante,

je fainéante et invite mon âme…

Walt Whitman


Comme si le corps devenait trop lourd, je me penche pour rattraper le temps qui court…

Moins de force, pas assez de courage, je laisse couler mon âme.

La mienne se fait sirène à l’écoute d’un Ulysse dans le ciel  !

Mon regard se lève, la plume au loin là-bas se fait avion, hirondelle…

Sans bouger, voyager un peu et s’imaginer plus léger que l’air, plus vif que l’éclair, plus fort que la mer !

Rendre transparentes ses idées, édulcorer un peu sa vie, se faire bulle, se faire du bien…

Quelques gouttes de rêves emprisonnées  dans la cage doivent trouver la clé, s’offrir un Lupin, faire fit au chagrin !

Fainéanter est aussi un verbe, et c’est tant mieux…

Par ce que j’ai  envie de le conjuguer sans me culpabiliser.

*

Ses jumeaux ont plus de tenue, plus de circonstances  très atténuantes !

Flâner, musarder, muser où traîner et me voilà devenue esthète, presque courageuse…

Le pouvoir des mots n’a de force que s’il est sincère, franc !

Je prêche  la non précipitation, je ne serais jamais cyclone, jamais guépard.


Les chemins de traverses, je connais bien !

Mais il faut les chercher, les sentir et les amadouer, s’en faire des amis et ne rien précipiter…

Savoir s’arrêter est du grand art  !

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Mieux voir c’est apprendre, comprendre mais faut il le vouloir…

Il m’aura fallu du temps, mais je sais enfin ce que je veux et ce que je ne veux pas !

Vivre à son propre rythme est une expérience des temps modernes, première phrase écrite sur mon carnet de non-résolutions  et je vais m’y tenir…

Et vous, et toi, vous n’avez pas, tu n’as pas envie pour une fois de le prendre par la main ce temps si précieux ?

Allez hop,  entrons dans le cercle des poètes de la jouissance contemplative…




Comme lui !

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Petit coucou du jour !

Je pars quelques millisecondes pour m’occuper un peu de moi, de mon chez moi et aussi d’un de mes petits ailleurs que j’affectionne beaucoup :)

Je continuerai mon butinage  de ci et de là !

Je vous donne rendez-vous le vendredi 15, je vous embrasse et n’oubliez pas, rien sans amour…


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