Petits bouts de moi…

PARFUM DE COULEURS 10 Comments »

Parce qu‘Ötli sur son blog m’a lançé un sortilège,

je veux dire un tag !

Et si je possède des ailes,  c’est pour être libre,

donc je réponds à ma façon…

*

Ne jamais trop se dévoiler, le risque de prendre froid est grand !

Voilà, je ne sais toujours pas pourquoi je suis ici !

Une envie, une grande comme celle d’une bonne tasse de chocolat, avec l’espoir peut-être de la partager, de faire apprécier un goût que certains ne connaissent pas…

Echanger nos rêveries, nos espoirs, apprendre aussi, des autres et avec les autres !

*

Tu vois, pour les automobiles, c’est comme pour le temps qui passe,  je n’aime pas trop tout ce qui va trop vite…

Dans la mosaïque, celle que conduit la jolie jeune femme me convient tout à fait  et en plus elle est décapotable, je parle de la voiture !

Tu parles aussi des vêtements et voilà que je m’imagine fouillant dans une vieille malle dans un grenier.

Me déguiser comme elle tout la-haut, chercher  pour trouver la guipure, la dentelle, tout ce que j’aime…

*

Et puis le maquillage, doux et couleur de ma peau !

Du rose sur les joues en les pinçant très fort, mordre ses lèvres pour le carmin, et glisser sur les yeux quelques gouttes d’une orange pressée, pétillance assurée !

*

Pour la couleur, pas d’hésitation, le Rouge et tout ce qui va avec !

Ses cousins, du rose à l ‘orangé et son petit frère, le violet…

Rouge sur moi et dans ma maison, de mon duffle-coat à mes confitures, roses rouges, timidité.

Tu veux savoir pour le parfum !

Celui de la terre après la pluie, celui du pain d’épices dans le four, celui  de l’herbe fraichement coupée, celui du tilleul chez ma grand-mère,  celui de la vanille après ma douche, celui du métro dans une autre vie,  celui des mûres au bord des chemins, celui de la Rose Félicité Parmentier, du Lys dans la vallée et de la lavande…

Celui des bébés, celui que l’on garde en mémoire, celui de sa maman, le premier…

Fleuri  fruité chez moi !

Le film, tu demandes aussi…

Il est partout dans la mosaïque celui-là !

J’ai sa musique dans la tête, Gabriel Fauré me donne la nostalgie heureuse…

Le père et la fille, le temps qui s’est arrêté, le jardin comme un territoire, la maison comme un pays…

Les secondes comme des heures, l’instant propice au bonheur, les petites gestes de la vie, le thé avec la tarte aux pommes…

Renoir, Caillebotte et Monet dans chaque recoin, chaque respiration !

Je vibre comme une libellule, je modère mes émotions, je fleure de peau,  je puise à la source, je suis émerveillée…

Tu veux parler cinéma et moi je parle de la vie, de cette eau salée qui coule dans mes veines !

Le Dimanche à la campagne, sur mon billet ESQUISSE,  et je ne peut m’empêcher de crier pour me soulager de tant de beauté…

Film plus précieux que l’or et le diamant, perle rare.

Tu veux savoir tout alors, même le pays !

Un peu comme chez Dhotel, tu sais le pays où l’on n’arrive jamais, peut-être celui qui n’existe pas encore…

Celui que je préfère est perdu dans la brume, sa côte est accueillante malgré la rugosité des rochers…

Il y fait frais, même en été !

Son teint est toujours vert, ses bruyères roses et ses moutons ont une laine si épaisse qu’elle tient bien chaud l’hiver…

Il est fait de Clan, d’histoires et de châteaux aux frondes sévères !

Difficile d’accès,  il faut savoir le reconnaitre et l’espérer…

Tout là-haut, il y a une rose trémière, on l’appelle aussi Roséa althéa je crois !

Celle ci est Bretonne, toute neuve de septembre…

Sur son coeur jaune d’or, il y a une travailleuse, tu sais celle qui offre ses trésors, miel et pollen !

Tu vois ce qui serais bien, beau et logique serait que tout être humain puisse faire de son métier sa passion et de sa passion son métier…

*

Je ne sais pas si j’ai répondu à tes attentes Ötli, mais je me suis sentie pousser des ailes supplémentaires ce soir grâce à toi !

Je me suis envolée comme j’aime faire, parce qu’un oiseau et surtout s’il est immortel, à besoin d’espace et de lumière, alors merci…

Si vous aussi l’envie vous démange de vous dévoiler un peu, si vous aimez le jeu, n’hésitez pas et aller chez ÖTLI, vous comprendrez mieux les questions !

Je vous embrasse très fort et douce journée à tous…

Et n’oubliez jamais,

Rien sans amour….



My new postman !

SOURIRE 17 Comments »

Autant d’oiseaux au monde, autant de lettres d’amour que le facteur apporte et glisse sous la porte.

C’est le courrier du coeur, le courrier du bonheur !

Charles Trénet, le Facteur s’envole…


Le 30 décembre de l’année dernière,  je vous racontais l’histoire d’un calendrier, celui avec de belles photos de Willy Ronnis…

Cette année, ce n’est pas le 12 octobre mais le 11 décembre au matin que mon nouveau facteur sonnait deux fois à ma porte !

Il avait oublié quelques maisons mais comment ne pas se perdre dans ces ruelles  piétonnes et étroites…

Plus beaucoup de choix, puisque la dernière !

Toujours des biches aux aboies, des enfants et des chats angoras et des massifs enneigés sans skieurs ni chalets en bois.

Il lui en restait quatre de ces fameux calendriers, et bien caché et n’osant même pas me le montrer, un cinquième pointait le bout de son nez…

Un sépia lui était resté  sur les bras !

Mon coeur n’a fait qu’un tour, il me fallait celui là…

*

Le différent  sans couleurs ni clinquant, le timide, le seul et unique n’avait pas trouvé chaussure à son pieds !

En gentille Cendrillon que je suis,  sans aucune compassion, mais  envie,  c’est celui-ci que je choisis…

Des photos d’un autre temps, et pourtant Le Tour de France existe toujours…

C’est de lui qu’il s’agit !

La première photo, Ravitaillement improvisé sur l’étape Toulon/Montpellier, Juillet 1964.

Des automobiles sans âges, Simca 1000 et 404 Peugeot !

Des gens sages, de l’eau dans des bidons, des coureurs en shorts et casquettes de toile…

Simplicité de moments conviviaux, d’une ballade au bord de la route, rien de spectaculaire, juste des sportifs…

La seconde photo, Coup de chaud sur une étape du tour,

en juillet 1951.

De belles âmes charitables pour porter secours à l’homme transis de chaud !

*

Le passé défile avec une certaine nostalgie…

Aujourd’hui les coureurs harnachés et ressemblant plus à des extra-terrestre, me font moins rêver !


Mon facteur m’a fait une promesse pour l’année qui vient…

Passer plus tôt, et garder rien que pour moi des exemplaires en sépia, noir et blanc, chic !

Le beau facteur c’est Kévin Kosner…


Et les photos scannées  sont de chez Oberthur, Presse Sport, marque  de la Sté Tour de France.


Et vous, votre calendrier des Postes ?




Il y a…

PARFUM DE COULEURS 14 Comments »


Des couleurs aussi chaudes que le soleil, aussi brulantes qu’un feu de la St Jean.


Des couleurs qui vibrent, qui crépitent , qui brillent comme de l’or.


Des couleurs qui chantent, qui font se changer vos doigts en baguettes magiques.


Des couleurs qui dansent, qui changent, qui ont mille âmes en elles.



Il y a l’orange de Noël, celle dont le parfum nous entraîne dans le passé-présent, qui conjugue à merveille le temps précieux, celui de la fête.

Pour ne pas oublier qu’il y a longtemps, très longtemps ce fruit était rare et qu’il était cadeau…

Présent que j’offre à ma maison, pour qu’elle se souvienne.

De la Chine tu proviens, mais tu es passée par tellement de chemin avant d’arriver chez moi…

Les Perses, les Arabes et puis la Sicile !

Le parfum  de ton écorce sortant du four est le mariage le plus fou qu’il soit !


J’ai la tête qui tourne…

Reine d’un jour, d’une seule saison, je me donne à toi à coeur joie !



Oser

JOURNAL 8 Comments »

Se lever, prendre des chemins escarpés,

traîner un peu les  pieds, se blesser,

continuer, se faire aider, tomber,

se relever pour s’élever

toujours plus haut et s’envoler…


Photos Château de Laval 53


Coeur décembre

CONTE MORAL ET INITIATIQUE 15 Comments »

J’ai le coeur décembre,

mi-cuit, mi-tendre…


J’ai le coeur en bois,

mi-pierre, mi- soie…


J’ai le coeur trop lourd,

mi-poids, mi-sourd…

J’ai le coeur décembre,

tout en velours !

Parce que dans quelques jours, la promesse que je me suis fait devient réalité…

En août, j’avais écris qu’en septembre je redescendrai à la Josseraie, mais c’est la Bretagne qui a conquis mon coeur !

Mon âme à besoin de collines, de terres grasses, de bois profond et d’une cheminée…

Une maison m’appelle, j’entends ses cris et je ne veux pas la faire languir !

Un Noël à la campagne…



2013 Les rêves du Simorgh. Wordpress themes .