Les rêves du SimorghVirginie, arpenteur de l'imaginaire…
nov 15
Cri de la petite cuillère qui se noie dans le thé chaud Musique des yeux qui se remplie de parfum Sérénade de papilles sur la confiture de griottes Mélodie du bonheur, symphonie du moelleux du pan cakes encore tiède… Je rumine mon plaisir Je goûte ! Et vous, votre quatre heure ?
Je vous envoie tout le soleil du monde, celui de ma maison, celui du dedans, celui de cette bougie dont j’ai réussi à attraper la lumière…
nov 14
Pourquoi ce chiffre 15 Ötli ? Tu m’as gentiment demandé quels étaient mes écrivains préférés, et d’en établir une liste… J’ai griffonné les noms de ceux qui me venaient à l’esprit comme ça, il y a quelques jours ! Qui sait si aujourd’hui, je ne ferais pas quelques changements… Mais non, les autres ce sera pour une autre fois ! Je pense que toi et tous ceux qui ont répondu à l’appel ont eu bien du mal à faire le choix * Je reviens quelques secondes sur ce chiffre 15 qui m’a fait sourire puisqu’il représente dans les lames majeures du Tarot de Marseille le Diable ! Il y avait le 6, l’Amoureux, le 17 l’Etoile, le 18 la Lune, et le 19 le Soleil… Le 15, Mystère…
Voici ma liste avec une idée de lecture, pas toujours le titre le plus connue, mais celui qui à pour moi une résonance particulière liée à un souvenir… * Colette Les vrilles de la vigne, avec un extrait dans mon A propos.
Jean-d’Ormesson Mon dernier rêve sera pour vous, joli souvenir de 1982 à Paris où il m’avait dédicacé son livre avec ” Virginie, les tempêtes du coeur, attention !”
Emily Brontë Les hauts de Hurle-vent, que j’ai lu très jeune et qui m’a fait découvrir une atmosphère, la passion, mon livre culte…
Philippe Delerm Le buveur de temps, le lendemain de cette lecture je commandais tous les autres, c’était en automne 87.
Christian Charrière Le Simorgh, j’ai fait deux billets sur ce livre, alors vous comprenez pourquoi… J’ai même acheté à L’Ina, une vidéo d’ apostrophe, la célèbre émission de Bernard Pivot où il était invité et j’avais mis un extrait de la bande son sur le billet de COUSINS ET COUSINE
John Galsworthy Le propriétaire, le premier de la longue saga de la famille Forsythe, à lire et à relire ainsi que tous les autres ! Une écriture tellement belle, à tomber par terre qui lui valu d’être le lauréat du Prix Nobel de littérature en 1932.
Alain Fournier Le grand Meaulnes bien sur, qui nous à offert le très beau film d’Albicoco…
L’affiche du merveilleux film du réalisateur Jean-Gabriel Albicoco
Un lien des plus intéressant celui de l’Association Jacques Rivière/Alain Fournier, sous la photo de la deuxième affiche !
Antoine de St Exupéry Le petit Prince, premier livre offert par mon père, livre perdu pendant mon premier déménagement… Je l’ai depuis, mais dans une nouvelle édition…
Alfred de Musset La confession d’un enfant du siècle, je connais des passages par coeur, un livre tellement actuel, sur la jeunesse ! Toujours près de moi, c’est une édition assez rare, un cadeau que de amis de mon père m’ont offert, l’année de mes 16 ans… Je regardais leur bibliothèque et il me l’ont donné comme ça !
Bernard Clavel L’Espagnol, le premier titre que j’ai lu et je l’ai raconté il y a quelques jours avec ce billet REVEIL
Daphné du Maurier La maison sur le rivage, un des mes préférés, c’est une des mes professeurs d’anglais qui me l’avait offert…
Le Clezio Le procès verbal, parce que c’est le premier, que je l’ai découvert toute seule et je possède le Paris Match avec Kennedy en couverture qui contient l’article et les photos de ce toute jeune Prix Renaudot ! J’aime bien cette photo de ce tout jeune homme et de sa première épouse !
Jonathan Livingston le Goéland, comme cet oiseau est mon ami, il méritait un beau billet, et un HOMMAGE Et il y a quelques jours une vidéo sur YT, puisqu’il m’avait accompagné à Quiberon Et comme c’est dimanche, je met la petite vidéo ici avec des photos et le petit film d’un gentil Jonathan mangeur de moules ! Jane Austen Orgueils et préjugés, je sais on aime où on déteste… Je revendique mon côté fleur bleue, sentimentale, romantique nostalgique…
Arnaud Desjardin Les chemins de la Sagesse, mon guide, mon étoile,le gardien de ma paix…
J’ai découvert avec Ötil et d’autres blogs participants des auteurs que je ne connaissais pas et que j’ai commencé à découvrir par le net, alors merci à tous
Si cela vous fait plaisir, vous aussi faites votre petite liste ! Je vous souhaite un beau dimanche !
nov 10
Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve… Antoine de St Exupéry
Je dessine dans le ciel avec les yeux. Je décide de la couleur et je me fais légère pour tracer mes lignes et mes images… Si mes yeux pleurent, ce n’est pas de mélancolie, mais parce qu’il me faut de l’eau claire pour aquarelliser la mer ! Je pourrais aussi dessiner des moutons
mais je ne sais pas faire…
Pas besoin de papier, puisque j’ai tout l’univers ! Je dessine des rêves pour les uns et les autres , pour ceux qui n’ont pas le temps où ont peur de le perdre… Pour ceux qui n’ont plus l’envie, plus l’esprit, ceux qui ont perdu leur nord ! Pour les gauchers du regard, les mal partis, les moroses, les sans but et les oiseaux de mauvaise augure…
Les cils comme pinceaux, j’effleure les nuages, je caresse les couleurs et je dilue les saisons pour n’en faire qu’une… Le pouvoir ne m’effraie pas, il me donne des ailes ! J’aime mon métier même si mon cou me fait mal, même si je tombe à ne plus regarder la terre… Je sais enfin où se trouve la place de mon regard
nov 09
La légende de la photo, à Monaco la Famille Princière avec les De Gaulle, 1959.
C’était chez la coiffeuse de ma maman que je parcourais Jour de France et Paris Match, la vie rêvée des Familles de Monaco et Kennedy, les amours d’Alain et Romy, Sofia Loren et les potins de Jacques Chazot ! * Et puis il y a eu la rencontre… L’année de mes sept où huit ans, un jeudi après-midi une promenade avec mes parents dans ce Bois de Boulogne berceau de mon enfance ! L’avenue de la Reine Marguerite, un jolie nom et juste à côté de chez nous… D’abord une moto de la police, puis une automobile noire, une DS Citröen et mon père qui crie à ma mère, regarde c’est de Gaulle ! La voiture ralentie, une vitre s’ouvre et un signe de la main, mon père qui lâche la mienne pour répondre à ce salut dont il a si souvent rêvé… * Nous sommes là tous les trois heureux et fiers, surpris, tellement, que toutes ces années plus tard je me souviens encore et de tous les détails et de cette image furtive… Mon père avait 16 ans à la libération et il fut un Gaulliste de la première heure. En août 44, il se trouvait avec d’autres gamins sur les Champs Elysées pour venir accueillir le Général ! Mon enfance fut bercée par les évocations et l’enthousiasme de ce jeune homme et je respectais ce Président arrivé au pouvoir l’année de ma naissance… Toujours à Monaco, le Général salue une petite fille qui devait avoir mon âge ! 9 novembre 1970, je suis à la cantine et nous sommes huit à chaque table, des élèves et une institutrice où professeur avec nous. Nous sommes en train de manger et la directrice s’approche de chaque table, De Gaulle est mort… C’est curieux, je me souviens aussi de ce silence, de notre tristesse à toutes et des larmes d’un des mes professeurs. *
Pendant plusieurs jours la radio ne diffusait que de la musique classique, la France était en deuil… Et notre famille aussi.
Souvenirs d’une toute petite fille qui ignorait tout de la censure , de la guerre d’Algérie, mais qui veux garder ancrée en elle les valeurs de respect que cet homme avait forgé pour son peuple… Je dédie ce petit billet à mon père et à mon grand-père Charles R. qui est parti lui aussi il y a quarante ans… Et pour Charles-Henri aussi le grand-père d’Ysa… nov 07
Ce qu’il y a parfois de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et de brouillard et que tout l’espace, brutalement semble gorgé de soleil… Victor Lévy-Beaulieu Ne pas oublier de mettre la musique…
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